Snapchat ne fait pas de cadeau à la vingtaine d’éditeurs qu’il a accueillis sur sa plateforme Discover, réservée aux créations médias des éditeurs. Il édicte ses règles quant au nombre et à l’aspect des contenus qu’ils doivent publier chaque jour, et exige des minima de revenus publicitaires, variant de 500 000 dollars sur six mois à 5 millions de dollars par an, selon Digiday.
Pour animer leurs chaînes, les éditeurs ont dû constituer des équipes dédiées, composées de trois à plus de dix personnes. Après des investissements importants au moment du lancement, ils estiment que Discover est générateur de revenus, même s’ils partagent le produit de leurs publicités vidéo avec Snapchat. Certains éditeurs atteignent en effet plus d’un million de vues par jour, et même trois millions en moyenne pour Cosmopolitan.
Snapchat Discover est pour l’instant réservé aux éditeurs anglo-saxons, mais l’application devrait ouvrir son service à d’autres éditeurs courant 2016. Cela fait plusieurs mois que Le Monde étudie l’opportunité de son entrée sur Discover.
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