A la différence de la première génération d’agrégateurs de news, les « social magazines » mettent en scène des contenus informationnels tiers à la manière d’un magazine. Ils promettent à l’utilisateur une expérience de lecture construite selon ses centres d’intérêts et à l’éditeur une possibilité de monétiser ses contenus. Apparus sur le web il a environ quatre ans, ces nouveaux acteurs se sont appelés « social magazines » dans la foulée de Flipboard, premier à utiliser la dénomination. Ils se sont multipliés avec l’arrivée de l’iPad, la tablette d’Apple lancée au printemps 2010, appréhendée comme un support favorisant la lecture en ligne. Aujourd’hui, ces nouvelles plates-formes, qui représentent un marché encore balbutiant, pourraient générer des revenus supplémentaires aux éditeurs, via la publicité et / ou la vente de contenus payants. Elles pourraient également accélérer le processus à l’oeuvre de délinéarisation de consommation d’information écrite, mais aussi vidéo. Cette semaine, Satellinet présente les dispositifs mis en place par ces plates- formes et les offres proposées aux éditeurs.
Dédiés à la consommation d’actualité, les « social magazines » agrègent des flux de contenus informationnels pour les mettre en scène à la manière d’un magazine. Utilisant le plus souvent le format RSS, ces interfaces compilent, hiérarchisent et « repackagent » des contenus tiers qui proviennent de producteurs de contenus en ligne — du titre de presse généraliste installé au blog renommé en son domaine d’expertise. Il s’agit le plus souvent d’articles écrits, mais le reportage vidéo (provenant
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Lundi 22 octobre 2012