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Accueil > Financement et politiques publiques > Pimpon : histoire de la collaboration de Vidal et du Health Data Hub

Pimpon : histoire de la collaboration de Vidal et du Health Data Hub

Dans le cadre d’un appel à projets lancé par le HDH en janvier 2019, la société Vidal a présenté “Pimpon”. Acronyme de “Priorisation des Interactions Médicamenteuses par leur PONdération clinique”, ce projet fait partie des dix lauréats (sur 189 dossiers déposés au HDH). L’une des forces de ce projet réside dans les  enjeux de collaboration privé-public qu’il a permis. Retour sur un projet ambitieux et au long cours qui a déjà franchi beaucoup d'étapes.

Par Carole Ivaldi. Publié le 15 juin 2021 à 17h32 - Mis à jour le 15 juin 2021 à 18h16
Données plateforme
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La société Vidal avait depuis longtemps en tête  le projet d’un outil informatisé efficace d’aide à la prescription qui tienne compte des données de vie réelles, réglementaires et de la littérature, alertant les prescripteurs des risques d’interactions entre des médicaments, du surdosage et des contre-indications. Jean-François Forget, directeur médical chez Vidal et porteur du projet Pimpon auprès du HDH, explique le contexte dans lequel le projet Pimpon a été pensé. “Jusqu’à présent, les sources des logiciels d’aide à la prescription proposés par Vidal étaient principalement réglementaires (données issues des agences françaises ou européennes du médicament). Les monographies des médicaments du Vidal sont très fortement le reflet du RCP (Résumé des caractéristiques du produit) et de l’AMM (Autorisation de mise sur le marché). L’offre Vidal Sécurisation informe les prescripteurs de tous les risques existants tels que décrits dans l’autorisation de mise sur le marché (AMM) pour chaque médicament par exemple. C’est utile et important pour une information documentaire (par exemple la  monographies) . Mais, si vous informez sous forme d’alertes contextuelles le médecin ou le pharmacien de tous les effets indésirables, ou de toutes les interactions médicamenteuses potentiellement existantes pour chaque médicament, vous générez l’over alerting. De plus, les alertes les plus fréquentes ne représentent pas systématiquement les problèmes les plus graves en termes d’effets secondaires et de santé publique… Concrètement, le prescripteur reçoit trop d’alertes et finit par ne plus, ou peu, les prendre en compte.”

La société Vidal voit ainsi l’appel à projet du HDH comme un tremplin  pour accéder aux données de vie réelles.

De son côté, le HDH sélectionne des projets qui vont contribuer à sa co-construction par l’enrichissement de son catalogue de données et l’expérimentation de son offre de services.Chacun des dix lauréats présente donc un caractère innovant en matière d’exploitation des données de santé et un intérêt en matière de santé publique. 

Les objectifs du projet

L’objectif de Pimpon est d’améliorer la performance des alertes des logiciels d’aide à la prescription (LAP) pour assurer un meilleur impact sur les pratiques. “En résumé”, poursuit Jean-François Forget, “l’idée de Pimpon est d’observer pendant six à douze mois les données anonymisées des patients qui ont été exposés à une interaction médicamenteuse et de s’interroger : y a-t-il eu une hospitalisation ? Et si oui, pourquoi ? Si un médecin est informé qu’en prescrivant deux médicaments qui interagissent, cela s’accompagne d’une hospitalisation dans 30% des cas, il tiendra compte de l’alerte qu’il aura reçue.” Les données de vie réelles auxquelles Vidal aura accès en passant par le HDH rajoutent une couche supplémentaire de connaissances aux données réglementaires qui sont moins bien priorisées sur la survenue d’interactions médicamenteuses.

“Nous envisageons de proposer ce filtre supplémentaire à nos clients en leur demandant s’ils souhaitent être alertés pour les interactions médicamenteuses qui ont généré des hospitalisations”
Jean-François Forget.

En France, on estime à environ 10 000, le nombre de morts à cause des mauvais usages des médicaments (mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect de la prescription… mais aussi interaction entre médicaments.) “En pratique”, reprend Jean-François Forget, “nous allons analyser grâce à des algorithmes et des calculs statistiques une énorme quantité de données qui reflète tous les médicaments consommés par la population française et remboursés dans le cadre de l’assurance maladie, sur une période de six mois à un an. À notre connaissance, cela n’a jamais été fait ni en France, ni à l’étranger, sur un tel objectif.”

Un parcours en plusieurs étapes

Comme tous les projets déposés au HDH, il faut passer par certaines étapes. La première, dite de cadrage, est celle de la définition du projet. “Il faut déposer un dossier au HDH expliquant les raisons pour lesquelles ce projet est intéressant pour nous, comme pour le HDH.” poursuit Jean-François Forget. Ensuite vient une longue phase réglementaire de demande d’accès aux données. Fin novembre 2019, le dossier est d’abord transmis au CESREES (Comité éthique et scientifique pour les recherches, les études et les évaluations dans le domaine de la santé). Il s’agit de faire valider l’intérêt méthodologique et scientifique du projet par cette instance, de qui nous avons obtenu un avis favorable en avril 2020.Ensuite le dossier va être transmis à la CNIL. “ Il nous manque deux ou trois éléments de sécurité pour pouvoir déposer le dossier, mais c’est en très bonne voie.” explique Bertrand Sommer, directeur juridique chez Vidal.” La CNIL étudie l’épineuse question des responsabilités. Nous allons déposer le dossier avant l’été. La CNIL disposera alors de  deux mois pour nous donner son avis.

 “Il faut savoir que c’est vraiment un parcours d’accéder à ces données !” Bertrand Sommer.

Il faut également obtenir une ’homologation pour être sur la plateforme du HDH. Pour ce faire, il faut parvenir à trouver un accord entre  Vidal et le HDH, qui décrit les responsabilités et les engagements de chacun. “La convention avec le HDH n’est pas encore signée, mais nous sommes parvenus à un accord très bien dessiné” précise Jean-François Forget. “Pour obtenir cette homologation, il faut définir les algorithmes et les datas dont nous aurons besoin pour accéder aux données afin de voir si tout cela est faisable”, ajoute Nicolas Cauvet, DSI chez Vidal. “Nous avons décrit  l’architecture logicielle que nous allions mettre en œuvre, et le type de logiciels dont nous avons besoin.  Il nous reste maintenant à voir comment nous allons déployer les différents outils logiciels qui vont nous être proposés par le HDH.” Enfin, dernière étape, il va falloir conclure une convention avec la CNAM,  pour pouvoir accéder à ces données dans un environnement sécurisé . 

Les apports du HDH

Ce long processus a été largement facilité par le HDH. “Il  a fait tout le travail préparatoire de sécurisation de sa plateforme et des projets qu’il héberge”, commente Bertrand Sommer. ‘Il nous a également accompagné pour monter des dossiers”. Le HDH a un rôle pivot avec les autorités réglementaires, ainsi qu’avec tous les  porteurs de projets qui sont intéressés d’accéder à ces données de santé. Il y a donc un certain nombre d’interlocuteurs publics au sens large (comités, agences, CNIL, CNAM) pour lesquels le fait de travailler avec le HDH est un facteur facilitant.” L’environnement apporté par le HDH est également une chance au niveau de la sécurisation des données. “C’est aussi l’occasion de faire du partage de bonnes pratiques avec les autres porteurs de projet, car nous avons des problématiques convergentes en termes de sécurité, de process et d’accès à la donnée.” remarque Bertrand Sommer. “On les fait remonter via le HDH qui a des relations établies et solides avec les différents interlocuteurs responsables de la mise à disposition des données publiques”. 

Ressources allouées au projet

Une équipe de 5 personnes a été mobilisée sur le projet Pimpon :  deux data scientists et  trois médecins. La partie définition et cadrage du dossier a été prise en charge par un chef de projet de Vidal. En transversal, l’équipe informatique qui a  des compétences en sécurité et en  architecture informatique informatique a été impliquée.

Le service juridique s’est également investit sur toutes les questions de contractualisation avec les différents organismes et agences (CESREES, CNIL, CNAM, HDH).

Carole Ivaldi
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