Ad Scientiam prépare son déploiement international

La start-up, créée en 2013 et hébergée à l’Institut du cerveau et de la moëlle épinière (ICM), prépare le lancement international de sa solution MSCopilot développée pour les patients atteints de sclérose en plaques. À l’occasion de la présentation de résultats d’une étude clinique comparant l’utilisation de sa solution digitale avec les tests standard d’évaluation de la maladie, Liouma Tokitsu, président d’Ad Scientiam, nous a confié qu'”une structure était en cours de création aux États-Unis”. Cette opération devrait être finalisée “avant la fin de l’année” et aura notamment pour objectif le lancement de MSCopilot dans le pays. La société est en effet en attente de l’autorisation de la FDA, prévue pour 2019, selon Saad Zinaï, directeur médical d’Ad Scientiam. Outre ce lancement sur le territoire américain, la solution, dispositif médical marqué CE depuis octobre 2017, a été traduite en sept langues et devrait être commercialisée prochainement au Royaume-Uni et en Allemagne, précise le président. Ad Scientiam travaille également à déployer sa solution sur d’autres pathologies. “La rhumatologie puis la cardiologie vont suivre. Et d’autres pathologies vont arriver en fin d’année ou début 2019”, indique Liouma Tokitsu.

En parallèle du développement de ces solutions pour les patients, Ad Scientiam a conclu plusieurs contrats avec l’industrie pharmaceutique dans le cadre d’études cliniques. Ce qui lui a permis d’enregistrer un chiffre d’affaires dès 2014, précise le dirigeant. En 2016, il était de près de 500 000 euros. Néanmoins, la société qui vient de signer avec J&J pourrait “réfléchir à une nouvelle levée de fonds mi-2019”, confie Liouma Tokitsu.