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Accueil > Financement et politiques publiques > Sur le modèle de Vivoptim, Vyv annonce de nouveaux programmes de prévention

Sur le modèle de Vivoptim, Vyv annonce de nouveaux programmes de prévention

Tout au long de l'année 2019, Vyv déploiera de nouveaux services digitaux de prévention qui intégreront tous, en janvier 2020, une vaste plateforme d'accompagnement personnalisé. En parallèle, son service de télémédecine MesDocteurs entame une nouvelle phase de développement.

Par . Publié le 23 novembre 2018 à 15h04 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 17h42
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Au vu du succès de son programme de prévention cardiovasculaire Vivoptim, généralisé à tous les adhérents de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) en juillet dernier après deux ans de test en régions, le groupe Vyv a décidé de “poursuivre l’aventure sur une plateforme d’accompagnement personnalisé qui sera le socle de nos programmes”. Cette annonce a été faite par Orlane Reno, responsable des parcours de santé innovants du groupe, lors du colloque 2018 d’Agrume, union de 50 mutuelles qui fait partie de Vyv créé en septembre 2017 autour notamment de la MGEN, Harmonie Mutuelle et Istya. “L’idée est d’ancrer le groupe comme un acteur majeur de l’écosystème e-santé.”

Betterise de Harmonie mutuelle va devenir B.E by Vivoptim

La plateforme en question doit être opérationnelle en janvier 2020 et accueillera les programmes développés par Vyv entre-temps. “2019 sera une année transitoire”, a ainsi souligné Orlane Reno. Le prochain programme à voir le jour, en janvier 2019, est le service B.E (prononcer “bi”) by Vivoptim. “Il correspond au service Betterise de Harmonie mutuelle“, un service de coaching santé personnalisé en ligne, que “nous allons ajuster en termes de contenu pour atteindre un objectif de santé et non des messages push non reliés entre eux”, précise la responsable des parcours de santé innovants. Le même mois sera lancé un programme de coaching dans le sevrage tabagique et pour l’équilibre alimentaire. Suivront un programme contre les addictions en juin 2019, le programme “Moi bientôt maman” à une date encore à définir et, en janvier 2020, un service de gestion des troubles du sommeil et du bien-être mental. 

Interconnexion inexistante entre les SI des mutuelles

Tous ces programmes seront calqués sur Vivoptim, érigé en modèle. “Nous préparons des publications scientifiques dans des revues françaises et internationales”, a d’ailleurs évoqué Orlane Reno. Vivoptim repose selon elle “sur quatre piliers : l’information et la sensibilisation, l’évaluation du profil de risques par un questionnaire, l’accompagnement personnalisé et digital, et le suivi des données de santé, de la motivation et de l’observance”. Elle a par ailleurs rappelé qu’il n’existe “aucune interconnexion avec les systèmes d’information des mutuelles. Les données de santé sont stockées chez un hébergeur agréé de santé et traitées après anonymisation”. Enfin, le groupe Vyv maintient son “ambition” de commercialiser Vivoptim auprès d’autres mutuelles que la MGEN et Solidaris, une mutuelle belge.

MesDocteurs propose dÉsormais un service de tÉlÉconsultation remboursable
Marie-Laure Saillard, nommée directrice générale de MesDocteurs en septembre 2018, est intervenue à l’occasion de ce colloque, rappelant en préambule que “MesDocteurs a vocation à être la solution de télémédecine du groupe Vyv”. Elle a d’ailleurs indiqué être “en discussion avec des mutuelles d’Agrume”. Avant de préciser qu’après la sortie du capital des deux fondateurs de la plateforme cet été, à savoir Séverine Grégoire et Nicolas Orofino, “Vyv est devenu actionnaire, depuis le 1er août, à 100 %”. Fin 2017, le groupe était entré au capital de MesDocteurs à hauteur de 61 %.
Marie-Laure Saillard a surtout développé le distingo entre les deux services de téléconsultation proposés par MesDocteurs. Celui qui existait dès la création de la plateforme est initié par le patient, donc hors parcours de soins. “Il peut être offert par la mutuelle, sinon il est à la charge du patient ; il s’agit alors de téléconseil, une activité proposée par notre plateforme dans le cadre de laquelle le médecin dispensant ses conseils ne peut devenir le médecin traitant du patient.” Mais depuis le 15 septembre, date de la prise en charge de la téléconsultation, “nous proposons un nouveau service extrêmement respectueux de l’avenant n°6 à la convention médicale”, texte qui permet le déploiement de la télémédecine. “Le médecin porte le coût de l’abonnement à ce service”, baptisé AvecMonDoc, qui lui permet de donner un rendez-vous par téléconsultation. Le patient peut toutefois accéder à une base de données des médecins connectés.
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