Accueil > Industrie > Accès au marché > Dispositifs connectés : Diabnext prépare le lancement de sa solution en décembre Dispositifs connectés : Diabnext prépare le lancement de sa solution en décembre La start-up prépare la commercialisation pour décembre 2018 de ses solutions. Ces dispositifs s’intégrant sur les stylos à insuline et les compteurs de glycémie permettent de les rendre connectés. Son p-dg, Laurent Nicolas, détaille à mind Health sa stratégie. Par Aurélie Dureuil. Publié le 25 novembre 2018 à 19h03 - Mis à jour le 25 novembre 2018 à 19h03 Ressources Après trois ans de développement, la start-up Diabnext s’apprête à commercialiser ses dispositifs dans le domaine du diabète. “Nous allons débuter les ventes de nos produits sur le store ainsi que le téléchargement de la plateforme en décembre prochain”, confie Laurent Nicolas, p-dg et cofondateur de Diabnext. Ces dispositifs médicaux permettent de rendre connectés les stylos injecteurs d’insuline ainsi que les compteurs de glycémie. Ils devraient être lancés sur les marchés français, britanniques et américains. L’objectif étant d’équiper “plusieurs centaines de milliers de patients” et ainsi générer “plusieurs centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires” dans les prochains mois, indique le dirigeant qui recense une dizaine de brevets. Il confie également que deux mois de prévente ont permis de réaliser plusieurs centaines de ventes. Trois éléments pour le patient L’offre repose sur trois éléments pour le patient et un pour les professionnels de santé. Le connecteur de stylo compte la dose d’insuline injectée, grâce à la détection des vibrations mécaniques liées à la sélection de la dose sur le stylo. “Il se fixe sur les stylos jetables ou réutilisables, de toutes les marques, que ce soit des insulines lentes ou rapides”, précise Laurent Nicolas qui entend ainsi répondre aux besoins des patients d’interconnectivité entre des stylos et des glucomètres de marques différentes. Le connecteur de lecteur de glycémie reporte les mesures du dispositif. Et enfin, une application mobile fait office de tableau de bord mais également est proposé pour constituer “le premier réseau social pour diabétiques, où les utilisateurs peuvent partager des pratiques, il peut y avoir des patients experts…” Les données sont envoyées directement vers le smartphone connecté si il est à proximité. Dans le cas contraire, elles sont stockées dans le dispositif et sont envoyées au moment où le smartphone est détecté. Et, si aucun smartphone n’est connecté, une clé de téléchargement permet au médecin de vider les données lors de la consultation. Si les deux premiers sont marqués CE, ce n’est pas le cas de l’application. “Ce n’est pas le sujet pour le moment”, signale Laurent Nicolas qui réfléchit à l’ajout de programme de coaching par exemple. Les deux dispositifs sont garantie deux ans et incluent chacun une batterie d’une durée de vie de dix mois, précise le dirigeant. En parallèle, Diabnext a développé un plateforme Saas pour les médecins qui peuvent alors accéder aux données de leurs patients. Le dirigeant travaille notamment avec l’AP-HP à la création de supports d’éducation thérapeutique via des quizz, des vidéos, des tutoriels… Un modèle économique à développer Pour la commercialisation, Diabnext prévoit de vendre son dispositif 69 euros. En parallèle, la société est entrée dans le programme gouvernemental Etapes qui expérimente la télésurveillance dans le domaine du diabète notamment. “Dans ce cadre, le médecin est rémunéré 340 euros par an et par patient et nous 750 euros par an et par patient pour la mise à disposition de l’ensemble de la solution”, indique Laurent Nicolas. Et la société renforce ses équipes pour préparer la commercialisation. Diabnext qui s’est développé à partir de Taiwan a été créé en France en mai 2018. Il compte aujourd’hui une quinzaine de personnes dans ses bureaux de R&D à Taiwan, vient de compléter son équipe en France pour la porter à six personnes et recrute trois personnes aux Etats-Unis, détaille le dirigeant. Et il discute actuellement avec des laboratoires pharmaceutiques et fabricants de glucomètres “pour digitaliser leurs dispositifs”. Diabnext en chiffres Trois ans de développement Mai 2018 : création de Diabnext en France Trois implantations : 15 personnes à Taiwan, 6 personnes en France et 3 personnes aux Etats-Unis 69 € : prix de ventes du dispositif hors prise en charge Aurélie Dureuil Application mobileDiabèteDispositif médicalObservanceTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Télésurveillance : les avancées du programme Étapes dans le diabète Télésurveillance : de nouveaux cahiers des charges au JO pour les fournisseurs de solutions