Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Le numérique au sommaire de la phase IV des pôles de compétitivité en santé Le numérique au sommaire de la phase IV des pôles de compétitivité en santé Le 5 février 2019, le Premier ministre a labellisé 56 pôles de compétitivité pour le lancement de la phase IV. Parmi eux, les pôles santé ont présenté leur feuilles de routes 2019-2022 qui font la part belle au numérique. Par Aurélie Dureuil. Publié le 10 février 2019 à 21h58 - Mis à jour le 10 février 2019 à 21h58 Ressources Pour la phase IV des pôles de compétitivité santé, le numérique n’a pas été oublié. Labellisés par le Premier ministre le 5 février 2019, les 56 pôles de compétitivité français ont publié leur feuille de route. Celles de BioValley France, Lyonbiopôle et Medicen intègrent des projets autour du numérique. Deux projets en Alsace Ainsi, le pôle alsacien BioValley France (anciennement Alsace BioValley) veut mettre l’accent sur les domaines des technologies médicales, de la santé digitale, des médicaments et thérapies innovantes, de la bioproduction et du diagnostic, “sans que ce soit exclusif”. Le pôle cite trois projets en cours pour illustrer ce positionnement et parmi eux deux concernent le numérique. Le premier, baptisé Medtech Développement Est, vise à “mettre en place une structure fédératrice, une méthode et des moyens techniques” dans le domaine des dispositifs et des logiciels médicaux. Le second repose sur la construction de la plateforme régionale d’innovation en e-santé mutualisée (Priesm) pour “accélérer les projets d’e-santé innovants, à travers une expérimentation en conditions réelles et un accompagnement vers le marché”. Le pôle porte également un projet avec son homologue québécois medteq qui a sélectionné des sociétés notamment autour de l’IA comme le confiait Guillaume Facchi, coordinateur des projets stratégiques, à mind Health en octobre 2018. Pour Lyonbiopôle, la poursuite de projets déjà bien avancés En région Auvergne-Rhône Alpes, le pôle créé autour des biotechnologies affiche également ses ambitions autour du numérique. Lyonpôle “accompagnera la révolution numérique et intégrera les technologies liées aux données de santé et les technologies du digital en santé au travers des démarches d’interclustering au niveau européen et via la participation du pôle à des projets stratégiques”. Il prend part notamment à l’institut sur l’intelligence artificielle (3IA) à Grenoble, présélectionné en novembre 2018 par l’État. “Le numérique est un point que nous avons mis en exergue dans la phase 4 car il représente une des voies de transformation de la santé. Ce n’est pourtant pas nouveau pour le pôle, puisque cela fait cinq ans que nous accompagnons la médecine des 4P. Pendant la phase 3, nous avons abordé beaucoup de sujets, mis en relation beaucoup d’acteurs qui faisaient de l’IA sans le savoir. Il existe de nombreuses compétences chez les acteurs traditionnels et du côté des acteurs technologiques. Nous sommes maintenant dans une phase d’amplification et de prise d’envergure encore plus importante”, détaille Florence Agostino-Etchetto, directrice générale de Lyonbiopôle. . En Ile-de-France, Medicen poursuit son ouverture Le pôle francilien entend “concentrer son expertise autour de deux axes : l’accompagnement des entreprises à la croissance, à l’Europe et à l’international, ainsi que le développement et la structuration de la médecine de précision en France”. Un domaine dans lequel il est positionné avec le projet Hu-PreciMed annoncé en septembre 2018. Medicen rappelle ainsi que ce domaine de la médecine de précision “intègre l’avancée des connaissances en sciences du vivant (biologie moléculaire…), les dernières ruptures technologiques (NGS, microfluidique…) et l’avènement de l’intelligence artificielle et du numérique (big data, cloud, blockchain…)”. Chiffres clés BioValley France : 140 membres 508 projets labellisés depuis la création Lyonbiopôle : 226 membres dont six membres fondateurs du pôle (Sanofi Pasteur, bioMérieux, Boehringer Ingelheim Animal Health, BD, le CEA et la Fondation Mérieux), onze filiales de grands groupes et ETI, 191 PME et 18 Centres de Compétences (CHU, Universités, Fondations…) Medicen : Plus de 400 entreprises, organismes académiques, hôpitaux et collectivités territoriales 80 produits innovants commercialisés depuis la création en 2005 335 projets ont été labellisés et financés Aurélie Dureuil AdministrationDispositif médicalInnovationIntelligence ArtificielleLogicielpôle de compétitivitéstart-upStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind