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Accueil > Industrie > Olivier Vallet (Docaposte) : “Nous avons besoin de renforcer notre équipe de management”

Olivier Vallet (Docaposte) : “Nous avons besoin de renforcer notre équipe de management”

Le groupe La Poste a annoncé le 15 septembre l’arrivée prochaine de Dominique Pon, l’ancien responsable ministériel du numérique en santé, en qualité de directeur général adjoint et membre du comité exécutif de Docaposte. Olivier Vallet, PDG de Docaposte, revient pour mind Health sur ce choix stratégique d’une filiale en pleine expansion. 

Par Romain Bonfillon. Publié le 16 septembre 2022 à 16h05 - Mis à jour le 19 septembre 2022 à 18h31
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Pourquoi avoir choisi de recruter Dominique Pon au poste de directeur général adjoint ?

Lorsque vous avez un chiffres d’affaires qui a presque doublé en 4 ans (nous sommes passés de 430 M€ à environ 800 M€), lorsque vous avez une entreprise qui est devenue complètement digitale, avec une position de leadership sur le marché français d’un certain nombre de services (comme l’identité et le coffre-fort numériques, le vote électronique, l’archivage) vous avez besoin de renforcer votre équipe de management en demandant à de nouveaux talents de vous rejoindre. D’autant que notre croissance est amenée à se poursuivre. Le groupe La Poste a annoncé que nous allions franchir la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2023 .

Est-ce sa connaissance de l’écosystème, en vue peut-être de futurs partenariats en santé, qui vous a poussé à l’embaucher ?

C’est une combinaison de plusieurs choses. Les personnes qui le connaissent peu oublient qu’il a une vraie culture digitale. Il est informaticien de formation et il a bien entendu une grande connaissance du marché de la santé. Il a également une vision de la manière dont le numérique peut contribuer à améliorer la santé au service des malades. Sa connaissance de la sphère politique, sa vision de la confiance numérique, exacerbée sur le secteur de la santé, mais applicable sur d’autres secteurs d’activité (comme la sphère publique, les communautés territoriales, l’éducation nationale) vont nous être très utiles. 

Quelles réactions a suscité chez Docaposte l’annonce de l’arrivée prochaine de l’ancien responsable ministériel du numérique en santé ?

Pour moi, et pour nos salariés, c’est une marque de fierté et de reconnaissance de ce que nous avons fait jusqu’à maintenant. Si nous sommes capables d’attirer des gens de talent comme Dominique Pon, c’est la marque qu’il y a des gens de qualité au sein de Docaposte, capables d’aller encore plus loin avec lui.

Entre le rachat de la solution easy-consent (annoncé le 12 septembre), celui de la start-up Heva au printemps dernier, et la constitution au même moment d’un pôle “data et IA”, Docaposte semble investir à tout va. Quelle est la stratégie derrière toutes ces décisions prises ces derniers mois ?

Nous avons la chance d’être dans un pays qui a une richesse importante en matière de data. Malheureusement, ces données ne sont pas suffisamment utilisées pour les mettre à la disposition des professionnels de santé et au service des patients. Pour pouvoir traiter cette data en toute sérénité, il faut des acteurs de confiance comme nous, afin de pouvoir rassurer nos citoyens puisque, malheureusement, il existe une certaine défiance sur les outils numériques. Ces acteurs doivent s’engager sur la manière dont ils vont traiter la data, développer des algorithmes, sur la transparence, la traçabilité… Et aussi sur la pérennité, puisque lorsque vous traitez de sujets aussi sensibles que la santé, vous avez besoin de pouvoir garantir un accès sur toute une vie. Chez Docaposte, nous avons la chance d’avoir un actionnaire à capitaux publics (La Poste, ndlr) qui peut nous accompagner sur la durée. Nous avons également la conviction qu’il existe beaucoup d’outils et de plateformes qui peuvent être mis à la disposition des professionnels de santé,  de manière à ce qu’ils puissent plus se concentrer sur leur activité principale, qui est le soin. 

Comment HEVA “raffine” les données de santé pour mieux les exploiter

C’est ce que nous faisons au travers de notre plateforme de e-consentement, dans le projet Agoria, qui est un entrepôt de données de santé (EDS) que nous avons créé avec un certain nombre d’acteurs.  L’idée était aussi de pouvoir utiliser cette data et nous avons obtenu l’autorisation de la CNIL pour connecter cet EDS avec la base du SNDS. Cela va permettre aux laboratoires d’accélérer la mise sur le marché de nouveaux médicaments au service des patients. C’est cette culture du sens qui nous anime : faire des choses qui rendent service à tout le monde. Au travers de tous les échanges que nous avons pu avoir, je pense que c’est cela qui a décidé Dominique Pon à nous rejoindre. 

Qui sont aujourd’hui vos clients et comptez-vous à l’avenir adresser de nouveaux marchés ?

On adresse les hôpitaux, les cliniques, de plus en plus de laboratoires au travers de notre offre Agoria, mais aussi des acteurs de la santé comme la CNAM ou le GIE Sesam-Vitale. Nous allons aussi rester actifs dans le domaine des acquisitions et allons attendre (le 1er janvier 2023, ndlr) que Dominique Pon nous rejoigne, puisqu’il aura sans doute une vision encore plus claire de tout ce que nous pourrions développer dans le futur…

Docaposte est membre fondateur du projet GAIA X, dont on n’entend plus trop parler… Un “cloud souverain” français ou européen est-il encore possible ? 

Nous sommes toujours présents sur ce projet, mais pour moi, il a changé d’objectif. Au final, GAIA X est davantage une entité qui va être amenée à définir des normes. En revanche, nous nous réjouissons des annonces qui ont été faites cette semaine par Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot autour du cloud souverain et de leur volonté très claire de créer des acteurs français et européens (ils ont annoncé, lundi 12 septembre, la création d’un comité stratégique de filière (CSF) “numérique de confiance” et la mise en place d’un dispositif pour aider les PME et start-up à obtenir le label “SecNumCloud”, ndlr). La création du CSF est une belle opportunité, nous allons y contribuer fortement. Nous réfléchissons aussi aujourd’hui à l’opportunité de créer un consortium autour du cloud, car c’est un sujet majeur pour les hôpitaux. 

Est-ce que l’émergence d’une alternative aux GAFAM en matière de cloud est un vœu pieux, selon vous ?

Ce n’est pas un vœu pieux, mais sa réalisation ne doit pas se faire dans une logique de rejet des GAFAM. Nous travaillons avec Microsoft et avec d’autres grands acteurs américains sur certains secteurs d’activité. En revanche, sur des secteurs sensibles comme la santé, l’éducation ou la santé, il est important de maîtriser notre technologie, nos données, et de ne pas prendre de risque. Il est encore possible de le faire aujourd’hui à condition d’être capables, à plusieurs, d’offrir des solutions. Un ou deux acteurs ne peuvent pas le faire mais un certain nombre d’acteurs français pourraient se regrouper pour proposer des solutions alternatives, notamment au Health Data Hub qui est embourbé avec la solution de Microsoft. S’il y a une volonté très claire de l’État, nous pouvons construire et offrir des solutions qui seront à la hauteur de ce que font les GAFAM aujourd’hui.

Romain Bonfillon
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