• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Industrie > [Etude exclusive mind Health] Quelles entreprises françaises ont lancé des essais cliniques incluant du numérique ?

[Etude exclusive mind Health] Quelles entreprises françaises ont lancé des essais cliniques incluant du numérique ?

Withings, Pixium Vision, Ad Scientiam et HypnoVR… Nombre d’entreprises françaises se sont lancées sur le marché des technologies numériques. Combien d’essais cliniques incluant du numérique ont-elles menés ? Pour le dernier volet de notre étude, mind Health fait le tour des essais lancés par les entreprises françaises de la santé digitale.

Par Sara Chaouki. Publié le 04 octobre 2022 à 22h30 - Mis à jour le 04 octobre 2022 à 15h21
  • Ressources

Cet article est le premier d’un dossier en quatre parties consacré à l’analyse de la base ClinicalTrials.
1- Quelles technologies innovantes ont été les plus adoptées dans les essais cliniques depuis 2000, et pour quels objectifs médicaux ?
2- Quels industriels se sont le plus emparés des technologies dans leurs essais cliniques ?
3- Quelles GAFAM prennent part aux essais cliniques incluant du numérique ?
4- Quels acteurs français incluent le plus le numérique dans les essais cliniques ?

Les commanditaires précisent auprès de ClinicalTrials les pays où leurs études sont menées. A date, c’est encore aux Etats-Unis (3 254 essais) que les industriels mènent le plus d’essais cliniques incluant du numérique, suivis de loin par l’Allemagne (915), le Canada (796), le Royaume-Uni (780) et la France (755). Notre étude montre que plusieurs acteurs français mènent des essais cliniques en France et à l’étranger, notamment aux Etats-Unis. C’est le cas de l’entreprise française Withings qui a mené trois des six essais publiés sur ClinicalTrials de l’autre côté de l’Atlantique. “Nos objets connectés se vendent très bien en France, en Allemagne et aux Etats-Unis. Mais pour vendre à l’étranger, il faut se soumettre aux réglementations des pays où l’on souhaite se positionner, nous explique Valéry Elie, Responsable des Opérations Cliniques chez Withings. La FDA, par exemple, demande à ce qu’on réalise des études cliniques qui incluent une partie de la population américaine, afin de vérifier les résultats issus de l’utilisation par des patients américains.”

Plusieurs start-up et healthTech françaises du secteur de la santé figurent parmi les industriels français identifiés dans la base ClinicalTrials. La première avec six essais est Withings, fondée en 2008 et qui développe plusieurs d’objets connectés : montres, balances, tensiomètres ou encore des matelas pour monitorer le sommeil. “Nous proposons aujourd’hui des objets connectés destinés à la fois au grand public et aux professionnels de santé aux Etats-Unis pour le suivi des patients à distance, détaille Thi Nguyen, responsable des relations publiques chez Withings. Les balances que nous développons ont énormément évolué sur les dix dernières années, puisque nous avons ajouté davantage de métriques pour accompagner les utilisateurs soucieux de leur bien-être. D’autant plus qu’il y a eu une forte demande, post-covid, au niveau des appareils qui permettent de monitorer sa santé à domicile sans avoir à se déplacer chez le docteur.”

Avec six essais cliniques également, on retrouve Pixium Vision, créée en décembre 2011 et spécialisée dans les techniques de neuromodulation. Parmi ses études, l’entreprise procède actuellement en France et aux États-Unis, à deux essais cliniques de faisabilité avec PRIMA, sur des patients présentant une perte de vision sévère due à une dégénérescence rétinienne causée par la forme atrophique sèche de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA), pour laquelle il n’existe aucun traitement disponible à ce jour.

Arrive ensuite la société Ad Scientiam, créée en 2013 et qui déploie des solutions utilisant des capteurs, des smartphones et des algorithmes afin d’accompagner les promoteurs d’essais cliniques et développer des dispositifs médicaux logiciels. Installée à Station F depuis fin 2017, elle a mis en œuvre quatre essais cliniques à caractère numérique.

Avec deux essais cliniques, notre recherche a permis d’identifier la start-up grenobloise Diabeloop qui développe une brique d’un pancréas artificiel dans la gestion automatisée du diabète de type 1. Dispositif médical de classe IIb selon le marquage CE, le DBLG1 apporte la partie logicielle, hébergée dans un terminal dédié, et utilise de l’intelligence artificielle pour interagir avec un capteur de glycémie et la pompe à insuline. "On les connaît depuis longtemps. Nous avions regardé le tour de 2019 où ils avaient levé 20 millions d'euros. Ils étaient en phase de pré-commercialisation, indique Valéry Huot, directeur de l'activité Venture de LBO France. Le diabète est un océan rouge, un domaine où il y a énormément d'acteurs, dont des très gros, et une compétition féroce. Eux en proposant un pancréas artificiel, c'est-à-dire un logiciel qui permet de piloter automatiquement une pompe à insuline à partir du lecteur de glycémie, ont pu se positionner comme un nouvel entrant dans ce monde  de "gros poissons". Nouveau positionnement original : vous avez les pompes, les lecteurs de glycémie et désormais le pancréas artificiel. Troisième point : la qualité de leur algorithme. qui est extrêmement solide. Dans ce domaine, c'est un pré-requis... au risque de provoquer la mort du patient". 

Enfin, nous avons également identifié la startup HypnoVR qui développe des thérapies digitales pour réduire la douleur et l’anxiété. “Notre première ambition était de rendre les bénéfices de l’hypnose médicale dans le traitement de la douleur et de l’anxiété disponibles à grande échelle. nous explique Denis Schaettel, co-fondateur et président d’Hypno VR L’idée était de créer un logiciel s’appuyant sur la technique de l'hypnose associée aux capacités immersives de la réalité virtuelle, que les professionnels de santé peuvent proposer à leurs patients pour réduire la douleur et l’anxiété.” Bien que notre étude n’ait permis d’identifier qu’un seul essai clinique sur ClinicalTrials dont la start-up HypnoVR est le commanditaire, on retrouve sur la même base 13 essais cliniques commandités par des hôpitaux et des universités qui étudient l’outil HypnoVR®. “Depuis le lancement d’HypnoVR, plus de 80 études ont été réalisées sur notre outil, dont 28 en cours et 28 en préparation. Nous avons fait le choix d’accompagner les établissements de santé qui font appel à nous dans les dépôts de dossiers, mais nous ne sommes ni investigateur ni promoteur pour garantir finalement l’indépendance de l’étude et l’analyse des résultats.” explique Chloé Chauvin, Cofondatrice et CSO d’hypnoVR.

Combien d'essais incluant du numérique ont lancé les laboratoires français ?

Les données de ClinicalTrials.gov montrent que le leader français Sanofi a lancé 184 essais cliniques incluant du numérique, ce qui lui a valu la première place sur le podium des plus grands industriels de santé mondiaux, aux côtés de l’américain Eli Lilly. Il devance ainsi largement des industriels de l'hexagone comme Air Liquide santé International qui a lancé 12 essais cliniques dits innovants, l’Institut Pasteur (5 essais), Ipsen (4 essais) ou encore Pierre Fabre Dermo Cosmétique avec trois essais.

Méthodologie

Pour mener cette étude, nous nous sommes appuyés pour la deuxième année consécutive sur la base de données du site ClinicalTrials.gov, où sont archivés les essais cliniques conduits aux États-Unis et dans 220 pays dans le monde. Afin d’étudier encore plus précisément la montée en puissance de l’utilisation du numérique par le biais des technologies d’analyse, de télémédecine et de pilotage des essais, des technologies connectées et des thérapies numériques (DTx), nous avons affiné notre méthodologie et enrichi la liste de mots clés recherchés, c’est pourquoi certains chiffres varient par rapport à l’an dernier.

Nous avons commencé par sélectionner uniquement les essais cliniques interventionnels (les essais observationnels ne sont pas inclus dans l’étude), pour ensuite rechercher dans l’ensemble des informations associées à chaque essais (titre de l’étude, résumé, etc.) les mots clés listés ci-dessous. Ces mots clés ne sont peut-être pas toujours aussi exhaustifs que nous l’aurions souhaité, et certains termes peuvent être communs à des essais cliniques qui n’incluent pas de numérique. 

Mots clés recherchés dans les études : 

Technologies d’analyse : artificial intelligence, Machine learning, deep learning, reinforcement learning, supervised learning, unsupervised learning, federated learning, algorithm, computational, software, blockchain, digital biomarker, electronic health record - EHR, big data, real world data - RWD, real world evidence - RWE, in silico, data-driver, patient reported outcome measures - PROMs, patient reported experience measures - PREMs, synthetic data, digital twin, virtual trial, IT system, cloud system - platform - based - computing - server - solution - enabled. 

Technologies connectées : connected device, smart device, smart watch, activity watch, mobile device, mobile technology, mobile app, quantified self, bluetooth, IoT, smartphone, IOS, Android, continuous glucose monitor, heart rate monitor, activity tracker, digital sensor, wearable device, wearable tracker, wearable ecg, wearable blood pressure monitor, wearable biosensor, pulse oximeter.

DTx :  digital therapeutics, DTx, digital therapy, neurotherapeutics, vrx, vr therapeutics.

Technologies de télémédecine : telehealth, telenursing, telepsychiatry, teletherapy, telemedicine, teleconsultation, virtual consultation, telecare, telerehabilitation, telemonitoring, self monitoring, remote monitoring, virtual health, virtual care, virtual trial, remote site monitoring, remote patient monitoring, remote health monitoring, real time data, real-time, Patient generated health data - PGHD, teleradiology, remote care, distanced care, virtual care.

Technologies de pilotage des essais : clinical trial management system - CTMS, electronic case report form - eCRF, electronic clinical outcome assessment - eCOA, e-consent, decentralized trial. 

Afin d’établir le classement des aires thérapeutiques, nous avons sélectionné les 200 pathologies les plus récurrentes dans les essais cliniques incluant du numérique, puis les avons qualifiées en fonction des aires thérapeutiques auxquelles elles sont associées. Une pathologie peut bien sûr être traitée par plus d’une aire thérapeutique.

Sara Chaouki
  • Essais cliniques
  • objets connectés
  • Outils numériques
  • start-up
  • Thérapie digitale

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Vincent Vercamer, Withings
Entretien

Vincent Vercamer (Withings) : "Notre croissance a été de 100% au cours des deux dernières années"

Des start-up de la French Tech s’engagent pour plus de parité

analyses Dossier

[Étude exclusive mind Health] 80 % des essais menés par les GAFAM incluent des technologies connectées

analyses Dossier

[Étude exclusive mind Health] Sanofi a mené près de 200 essais cliniques incluant au moins une technologie numérique

Wearables : les applications de bien-être peuvent-elles devenir des dispositifs médicaux ?

Marc Julien
Entretien

Marc Julien (Diabeloop) : "Créer de la confiance avec les investisseurs prend du temps"

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email