Accueil > Parcours de soins > Organisation > Doctolib réfléchit à ouvrir un service de gestion des remplacements Doctolib réfléchit à ouvrir un service de gestion des remplacements Le chief product officer et chief scientific officer de Doctolib est intervenu au sein de la faculté de médecine Bichat à Paris. Il a reconnu des perspectives de diversification de l'entreprise et annoncé la mise en place d'un site communautaire de médecins. Par . Publié le 18 octobre 2019 à 16h05 - Mis à jour le 18 octobre 2019 à 16h05 Ressources Julien Meraud, chief product officer et chief scientific officer de Doctolib, est intervenu lors des 4es rencontres hospitalo-universitaires de santé connectée organisées le 17 octobre 2019 par la faculté de médecine Xavier Bichat, à Paris. Il a été interrogé sur une éventuelle diversification de l’entreprise par un médecin présent dans l’assistance qui avait reçu un mail deux ou trois jours plus tôt indiquant l’ouverture d’une plateforme de remplacement. Julien Meraud a reconnu que le spécialiste de la prise de rendez-vous en ligne a “beaucoup de perspectives de croissance : recruter, lancer de nouveaux pays et lancer de nouveaux produits”. Il a également indiqué que Doctolib “est en train de mettre en place un site communautaire de médecins” pour recueillir “leurs besoins, leurs souhaits d’évolution…”, précisant que la société travaille déjà “avec une communauté de médecins”. Enfin, il a déclaré qu’elle “n’est pas rentable aujourd’hui. Nous travaillons avec 20 % des professionnels de santé en France et 2 % en Allemagne. Nous investissons pour les rencontrer. C’est un investissement maîtrisé”. Du personnel sillonne ces deux pays, répartis dans 35 villes de France et une dizaine en Allemagne. À noter : À cette occasion, Julien Meraud a communiqué plusieurs chiffres à date : Doctolib revendique désormais 1 000 salariés, 100 000 professionnels de santé inscrits en France et en Allemagne, 2 000 établissements clients dont 130 CH et une quinzaine de CHU, 40 millions de visites par mois sur ses sites et ses applications mobiles et 40 000 téléconsultations remboursées. Il a également indiqué que 50 % des rendez-vous sont pris en dehors des heures d’ouverture des cabinets, contre 10 % au lancement (en 2013), et qu’un généraliste gagnait 10 % d’activité après une année d’utilisation du service. “Nous arrivons à faire baisser le taux de rendez-vous annulés à 2 % et plus des deux tiers sont repris”, a ajouté le CPO et CSO de Doctolib. médecinRendez-vousRessources humainesStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Nouvelle levée de fonds pour Doctolib Plateformes de prise de rendez-vous en ligne : utilisées par 62 % des patients et 66 % des médecins en Île-de-France Les plateformes de prise de rendez-vous en ligne S’y retrouver sur le marché de la téléconsultation