Accueil > Financement et politiques publiques > La CNIL estime que les données de santé ne peuvent plus être hébergées par des acteurs américains La CNIL estime que les données de santé ne peuvent plus être hébergées par des acteurs américains Par . Publié le 09 octobre 2020 à 16h40 - Mis à jour le 08 mars 2022 à 17h09 Ressources Une dépêche de l’agence AFP tombée ce jour, 9 octobre 2020, indique qu’un document de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) dont elle a eu connaissance appelle à faire cesser l’hébergement du Health Data Hub par Microsoft au regard de l’invalidation du Privacy Shield. La CNIL “recommande aux autorités publiques d’évaluer en urgence l’existence de fournisseurs alternatifs”. Plus largement, elle “estime que le changement de la solution d’hébergement (du Health Data Hub) et des autres entrepôts de santé hébergés par les sociétés soumises au droit étasunien devrait intervenir dans un délai aussi bref que possible”. Ces observations ont été présentées hier, 8 octobre, au juge des référés du Conseil d’État lors d’une audience. Le Conseil d’État a en effet été saisi fin septembre d’une nouvelle requête au fond par le Conseil national du logiciel libre (CNLL) et 17 autres requérants (sous le nom de collectif Santénathon) pour faire suspendre le dispositif. Essentiel : Le cloud souverain À noter : Le CNLL a publié sur son compte Twitter un extrait du mémoire de la CNIL, confirmant la dépêche AFP. Dans une tribune parue sur Mediapart ce jour, il précise que la décision du Conseil d’État “est attendue en début de semaine prochaine”. Données de santéGAFAMHealth data hubhébergeursJuridique Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Health Data Hub : la Cnam demande à la Cnil une "analyse rigoureuse" des conséquences de l'invalidation du Privacy Shield Droit Devant Comment appliquer l’invalidation du Privacy shield