Accueil > Industrie > Production & supply chain > Patrick Oscar (CIP) : “Pour la sérialisation du médicament, les phases de tests vont commencer“ Patrick Oscar (CIP) : “Pour la sérialisation du médicament, les phases de tests vont commencer“ Dans le cadre de la mise en place de la sérialisation du médicament, le CIP fait office de NMVO (National medicines verification organisation) et pilote l’implémentation du répertoire des numéros de série pour la France (NMVS, National medicines verification system). Patrick Oscar, délégué général du CIP (ainsi que d’ACL et du GIE GERS), détaille les actions pour 2018. Par Aurélie Dureuil. Publié le 18 février 2018 à 22h06 - Mis à jour le 18 février 2018 à 22h06 Ressources Quels sujets sont au programme du CIP pour 2018 ? Deux sujets majeurs nous concernent. Il y a bien entendu la sérialisation dont la mise en place du système devra être opérationnelle en février 2019. Ce sujet va nous occuper énormément cette année. Le deuxième sujet concerne la réalisation de statistiques dans le monde de la santé animale et du diagnostic. Ces deux associations professionnelles sont en cours de renouvellement de contrats. Dans la santé animale, nous mettons en place de nouveaux outils de prévision de ventes. Ces contrats devraient être finalisés au premier semestre. Nous poursuivons également nos activités de codification, de catalogues et d’informations produits dématérialisées. Pour la sérialisation, Arvato a été choisi, en 2017, comme prestataire informatique du NMVS. Où en êtes-vous ? Le NMVS est le système français où seront stockés tous les numéros de série dans le champ de la sérialisation. Nous allons commencer prochainement les phases de tests de tous les flux entre le système européen et le système de répertoire en France avec les industriels du médicaments. 63 laboratoires ont passé les procédures pour cette étape. Nous allons réaliser ces tests avec deux ou trois sociétés. La première étape est de s’assurer de la capacité des laboratoires à charger les informations dans le hub européen. Puis de voir si elles redescendent dans le hub français. A partir d’avril, nous testerons notre capacité à pousser les informations vers les utilisateurs finaux. Il s’agira aussi de s’assurer de leur capacité à lire les numéros de séries et à interroger le NVMS français Les différents acteurs de la chaîne du médicament seront-ils prêts le 9 février 2019 ? Aujourd’hui, la France est un des pays les plus avancés au niveau européen. Du côté des acteurs, je n’ai pas d’inquiétude sur le fait que les industriels du médicament seront prêts en temps et en heure. Les distributeurs en gros également. La situation est plus complexe du côté des utilisateurs finaux que sont les officinaux et les hospitaliers. Nous multiplions les réunions. Il faut d’abord des changement au niveau de leurs éditeurs de logiciels informatiques qui devront être en conformité avec le règlement délégué. A savoir lire un numéro de série contenu dans le datamatrix. La prochaine étape sera de donner aux grossistes répartiteurs, dépositaires en gros, officinaux et hospitaliers, le cahier des charges pour se connecter au répertoire français. Une fois qu’ils auront fait leur développement, nous pourrons réaliser des tests pour s’assurer que les flux fonctionnent. Sérialisation du médicament 9 février 2019 : Les actes délégués relatifs à la sérialisation de la directive européen sur les Médicaments falsifiés entre en vigueur. Tous les médicaments entrant sur le marché européen devront être munis d’un numéro de série à la boite. Le code datamatrix ECC200 contiendra les numéros de série et de lot, la date de péremption et le code produit. Chaque pays sera doté d’un NMVS, répertoire national recensant les numéro de série des médicaments sur le marché. Aurélie Dureuil IndustrieMédicamentRèglementaire Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Les acteurs de la chaîne des produits de santé en France se projettent à 10 ans