Accueil > Financement et politiques publiques > Politique de santé > 48 % des Français inquiets de la confidentialité des données dans l’ENS 48 % des Français inquiets de la confidentialité des données dans l’ENS Interrogés sur le futur espace numérique de santé (ENS), les Français se montrent d’emblée favorables au projet. Ils soulèvent toutefois la question de la sécurisation des données qu’il contiendra. Par . Publié le 14 décembre 2020 à 15h35 - Mis à jour le 08 janvier 2021 à 16h29 Ressources À l’occasion des premières Assises citoyennes du numérique en santé organisées par la délégation ministérielle du numérique en santé (DNS) le 19 novembre 2020, les résultats d’une enquête d’opinion sur “les Français et le virage numérique en santé” ont été présentés. Réalisée par Opinion Way et le cabinet Think Out, auprès d’un échantillon représentatif de 2 100 métropolitains de plus de 18 ans, cette enquête a notamment porté sur le projet d’espace numérique de santé (ENS) et les outils qui le composeront (dossier médical partagé ou DMP, messagerie, agenda, applications tierces…). La première réaction est favorable : 79 % des répondants ont une réaction positive à l’énoncé du projet et 77 % s’imaginent déjà l’utiliser. L’étude note que “ceux ayant une proximité avec les outils digitaux” et les patients souffrant de maladies chroniques sont les répondants montrant le plus d’intérêt envers cet outil. Extrait de “Les Français et le virage numérique en santé”, étude Opinion Way en collaboration avec le cabinet Think Out, novembre 2020 Quand ils sont interrogés sur les bénéfices et risques de l’ENS, les résultats sont plus complexes. Ce futur espace laisse bien sûr envisager un partage facilité des données avec les professionnels de santé, un espace pratique pour enregistrer ses événements de santé et une gestion autonome des données et de l’accès à ces informations. Mais, si respectivement 43 et 36 % des répondants citent également la “sécurisation du stockage des données de santé” et celle “des échanges avec les professionnels de santé” comme avantages, ils sont 48 et 43 % à craindre une “non-sécurisation” et un risque pour la “confidentialité du stockage des données de santé” comme pour celle des échanges de données de santé. 41 % indiquent aussi s’inquiéter pour la “transmission des données à des acteurs hors du domaine médical”. DMPEtudePolitique de santéTag11 Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Conseil du numérique en santé : 2021 sera “une année décisive”