• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Financement et politiques publiques > Financement de l'innovation > Pierre Moustial (Lauxera Capital Partners) : “Notre objectif est de réaliser entre trois et quatre opérations par an avec des tickets de 10 à 20 M€”

Pierre Moustial (Lauxera Capital Partners) : “Notre objectif est de réaliser entre trois et quatre opérations par an avec des tickets de 10 à 20 M€”

La société de capital-risque créée en janvier 2020 a levé son premier fonds. Avec une enveloppe de près de 100 M€, il sera dédié à l’investissement dans les entreprises de medtech et du numérique en santé pour soutenir leur phase de développement. Cofondateur et dirigeant de Lauxera Capital Partners, Pierre Moustial détaille pour mind Health ses ambitions.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 28 janvier 2021 à 11h17 - Mis à jour le 01 février 2021 à 18h18
  • Ressources

Pouvez-vous présenter Lauxera Capital Partners que vous avez cofondé en janvier 2020 ?

Ce fonds a un positionnement extrêmement précis. Nous voulons investir dans la healthtech, c’est-à-dire la medtech et la digital health qui présentent de plus en plus de passerelles entre les deux. Nous sommes un pure player contrairement à d’autres fonds sur le secteur de la santé. Le segment healthtech dispose d’énormément de potentiel de croissance. Notre deuxième particularité est d’être un pure player du growth. Nous investissons une fois que les étapes de recherche et cliniques sont franchies. Nous allons accompagner le développement de la commercialisation et la société à l’international. Pendant un an, nous avons eu beaucoup de travail de structuration de l’équipe (aux côtés des trois autres cofondateurs – Pierre Moustial, Samuel Levy et Alex Slack – la société se targue d’une équipe d’une dizaine d’investisseurs internationaux, ndlr). Nous voulons apporter du financement et des compétences. Nous avons donc des profils d’investisseurs spécialisés en santé mais aussi des profils opérationnels comme le mien.

Pourquoi adopter ce positionnement spécifique sur le growth ?

Quand on regarde le panorama des fonds européens, on voit que le marché n’est pas trop mal doté en fonds early stage. À l’autre bout, il y a beaucoup de fonds de LBO. En revanche, il existe un problème entre les deux, pour la stratégie d’investissement pour le développement commercial. Nous nous positionnons sur ce segment. Nous allons investir à un moment où la société a passé le risque clinique et a besoin de fonds pour le développement commercial et à l’international. Peu de fonds prennent le risque pour cette étape. Pourtant, on ne peut pas devenir champion du monde si on ne réussit pas aux États-Unis. Nous sommes là pour donner aux start-up une accélération afin de réussir leur implantation sur les marchés clés. Beaucoup de sociétés européennes sous-estiment cette étape commerciale. Il faut adopter une démarche structurée pour prendre des parts de marchés et devenir une technologie référente.

Vous annoncez ce 27 janvier 2021 le premier closing de votre fonds Lauxera. Quels profils de start-up regardez-vous ?

Ce sont des sociétés qui ont quelques années d’existence et ont franchi un certain nombres d’étapes : une idée d’innovation concrétisée avec une approche réglementaire, qui a bénéficié d’une étude clinique, en général une étude comparative par rapport à l’état de l’art, aux technologies existantes pour démontrer la supériorité médicale et économique, avec une démarche de remboursement. Ces start-up auront quelques millions d’euros de chiffre d’affaires, un très fort taux de croissance et bien souvent un Ebitda négatif car elles investissent fortement. Ce sont des entreprises qui vont passer de 3 à 4 M€ de chiffre d’affaires à 40-50 M€.

Qui sont les investisseurs ayant abondé ce fonds de près de 100 M€ ?

Nous avons commencé plutôt avec des familles d’investisseurs avec des compétences dans la santé qui pouvaient comprendre le secteur, comme Tethys, la Compagnie Nationale à Portefeuille, Financière Dassault. En 2020, nous avons obtenu la labellisation Tibi qui nous a permis d’aller voir les institutionnels.  Nous avons ensuite été soutenus par Bpifrance. Enfin, il y a les fonds qui s’intéressent à l’impact. Il y a en effet un impact important de ces sociétés healthtech sur des besoins médicaux non satisfaits ou mal satisfaits. Nous regardons également l’impact économique pour les systèmes de santé. Et il y a un domaine qu’il ne faut pas négliger : l’impact sociétal. Il existe des problèmes d’accès aux soins, de reste à charge dans certains pays. Dans un deuxième temps, nous élargirons notre base d’investisseurs pour notre prochain closing. 

Quelle sera votre stratégie d’investissement ?

Depuis un an, nous avons regardé beaucoup de sociétés en France et en Europe et en avons choisi une (en décembre 2020, Lauxera a finalisé la négociation pour une prise de participation, qui sera réalisée avant fin janvier 2021, dans un éditeur germano-américain de logiciel SaaS, qui permet le monitoring des salles d’opération au sein des hôpitaux, ndlr). Nous voulons conserver cette même volumétrie de 200 à 250 entreprises regardées par an via des contacts directs non intermédiés. Notre objectif est de réaliser entre trois et quatre opérations par an pour des périodes de quatre à cinq ans, avec des tickets de 10 à 20 M€. Nous voulons nous positionner systématiquement en position de lead. Nous proposons du co-investissement sur des deals moyens estimés à 25 M€. Nous pourrions ainsi être en co-lead avec un partenaire américain où nous serions lead en France et en Europe. Nous investirons en deux ou trois temps dans les entreprises : commencer par une première opération puis, deux à trois ans plus tard, quand on a une preuve de concept, permettre l’accélération. 

Aurélie Dureuil
  • Fonds d'investissement
  • Levée de fonds
  • start-up
  • Stratégie

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

L'open innovation en e-santé

Les fonds d’investissements actifs dans la santé numérique en France

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email