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Accueil > Parcours de soins > Outils professionnels > Sébastien Topin (B. Braun) : “Nous voulons augmenter la valeur ajoutée des dispositifs médicaux”

Sébastien Topin (B. Braun) : “Nous voulons augmenter la valeur ajoutée des dispositifs médicaux”

Le fabricant d’équipements médicaux a mis en place une équipe Applications médicales et connectivité autour de Sébastien Topin, arrivé dans le groupe en 2013. Le responsable de l’activité détaille pour mind Health les développements de produits et les enjeux.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 12 octobre 2018 à 12h15 - Mis à jour le 12 octobre 2018 à 12h15
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Comment se structure l’activité Applications médicales et connectivité ?

À mon arrivée en 2013, l’activité logiciel et dispositifs médicaux connectés a été créée. Les premiers projets ont vu le jour en 2014. Aujourd’hui, l’équipe Applications médicales et connectivité (créée en janvier 2018, ndlr) compte 5 personnes et nous sommes en cours de recrutement. Nous doublons la taille de l’équipe tous les 1,5 à 2 ans. Elle est constituée de profils mixtes : technologies informatiques et dispositifs médicaux. Cette équipe intervient en transverse sur les différentes business unit de B. Braun avec en charge la gestion du cycle de vie des solutions : de l’avant vente à l’implémentation, en passant par la conduite du changement et le support.

Sur quels sujets travaillez-vous ?

Les projets portent sur l’augmentation de la valeur ajoutée des dispositifs médicaux. Cela passe par la fourniture de solutions plus complètes qui incluent des logiciels, des interfaces, des services notamment autour du support, de la maintenance, de la gestion de projets… Ce sont de nouvelles activités pour B. Braun qui sont très loin de la vente de consommables. Nous avons des projets autour de la sécurisation du circuit du médicament. Les chiffres de la HAS montrent qu’il y a 10 000 à 12 000 décès liés à des erreurs médicamenteuses chaque année. L’automatisation des données a un effet sur la qualité des soins, en sécurisant l’administration par exemple mais aussi en libérant du temps pour les soignants. Un livre blanc d’Enovacom publié en 2017 estimait à 3h30 le temps passé chaque jour par les médecins et infirmières sur le dossier patient. Nous apportons une brique simplificatrice. Un deuxième effet de l’automatisation repose sur la qualité des données. Nous donnons accès à des jeux de données plus complets, exhaustifs avec une information stable.

Qui sont vos clients ?

Nos solutions sont principalement orientées sur le secteur hospitalier. Nous intervenons sur des projets structurant et transverses. Cela inclut plusieurs services : la pharmacie, la DSI, les soins, le médical… Ces projets doivent être bien anticipés et impliquent une préparation à la conduite du changement. Et nous commençons à travailler sur des solutions sur l’amélioration du parcours patients qui concernent alors le domicile.

Quel est le budget alloué à cette activité ?

Nous intervenons sur des secteurs et des produits clés pour B. Braun. Il est difficile de donner des chiffres. Ce ne sont pas de gros investissements comme la construction d’une usine. Mais il faut savoir que nous pouvons avoir des ressources relativement facilement et très rapidement. Nous sommes capables d’investir en faisant croître les équipes en avance de phase pour être prêts. Nous répondons au mieux pour prendre des parts de marché, avec des équipes transverses capables d’intervenir sur différents sujets.

Comment travaillez-vous avec la maison-mère de B. Braun en Allemagne ?

Nous sommes effectivement la filiale d’un grand groupe. Les produits viennent de la maison-mère. Nous les récupérons pour les adapter au marché français. Il s’agit d’adaptations techniques pour travailler avec nos partenaires, mais aussi autour des process et des métiers, et du réglementaire. Ainsi, pour Nexadia, il a fallu être certifié logiciel d’aide à la prescription. Nous développons donc une expertise technique, réglementaire et du paysage des éditeurs de logiciels.

Vous citez l’écosystème français des éditeurs. Quelle est l’importance des partenariats dans votre stratégie ?

B. Braun a toujours noué des partenariats. Nous développons les solutions soit en propre, soit en coconstruction, soit nous recherchons des partenariats quand nous sortons de notre coeur de métier. Ainsi, quand nous identifions des besoins clients, nous sommes capable de proposer une solution packagée avec des dispositifs et des logiciels B. Braun et des logiciels tiers. En France, nous avons notamment des partenariats avec Enovacom (acquis début 2018 par Orange Healthcare, ndlr) et Computer Engineering. Avec Enovacom, ils vont nous fournir un plugging sur la facturation pour notre logiciel. Nous travaillons également avec Tixeo, une société qui fait de la téléconsultation sécurisée. Pour notre solution Up&Go d’accompagnement du parcours patient pour la pose de prothèse de hanche ou de genou, nous travaillons avec BePatient. Pour les projets Oncosafety et le parcours digital de dialyse (Nexadia au niveau du groupe) nous avons mis en place une forte connectivité avec différents éditeurs du marché. Cela nous permet d’être proactif sur le montage de solutions. Et nous avons des réflexions sur la stratégie d’open innovation.

B. Braun a annoncé en juillet l’installation du système Oncosafety à l’Institut du cancer de Montpellier. Pouvez-vous détailler son fonctionnement ?

Cette solution permet de sécuriser l’administration des chimiothérapies. Il s’agit d’un dispositif médical, une pompe d’injection du produit de chimiothérapie, avec un logiciel Oncosafety couplé au logiciel de perfusion Chimio de Computer Engineering. L’Institut du cancer de Montpellier est le premier établissement équipé. L’infirmière se scanne, puis le patient et ensuite le produit et la pompe. Si l’ensemble des informations est bon, en se connectant à l’ordonnance, cela permet de pousser la préprogrammation à la pompe. L’infirmière peut ensuite effectuer les vérifications usuelles pour l’administration. Et une fois que l’administration est en cours, l’information remonte vers le logiciel Oncosafety. En clôture, l’information de traçabilité remonte vers le logiciel Chimio, puis vers le dossier patient ou le dossier de prescription.

Où en est la commercialisation de cette solution ?

Les phases de tests ont été plus longues que prévu. La solution est en production depuis début juin 2018. Nous avons signé avec un deuxième établissement et avons déjà eu six visites d’établissements qui attendaient de voir en vie réelle. Les retours sont assez positifs.

En septembre, vous avez présenté un “parcours digital pour la dialyse”, Nexadia. Comment fonctionne-t-il ?

Il s’agit de dématérialisation et digitalisation du parcours de soins du patient dans un centre de dialyse. Il n’y a ainsi plus de papier pour suivre le patient. Une carte est remise au patient pour l’identifier. Elle est placée dans la balance connectée pour le peser. Le poids est envoyé au dossier patient informatisé. Le logiciel va alors ouvrir la séance et pousser la prescription automatique sur l’écran du générateur. L’infirmière n’a plus qu’à valider et débuter la séance. Un monitoring est effectué pendant la séance et en fin de dialyse, le système est capable de déverser un échantillonnage des informations enregistrées pendant la séance dans le dossier patient. Il est alors possible d’établir des graphiques par exemple pour faciliter le travail du néphrologue.

Vos solutions concernent essentiellement le secteur hospitalier. Comment anticipez-vous la mise en place des GHT ?

L’arrivée des GHT a un impact pour nous, sur la partie édition. Un phénomène de concentration a débuté au niveau des éditeurs. D’où l’intérêt pour nous d’établir des partenariats avec les bons éditeurs. Il faut ainsi avoir une bonne vision pour savoir ce qu’il se passe sur le marché des éditeurs. Et les annonces gouvernementales de septembre tendent à intégrer le privé, les médecins libéraux… Cela va dans le bon sens.

 

sébastien topin
2018 : Responsable Applications médicales et connectivité de B. Braun en France
2013 : Chef de projet IT Applications médicales de B. Braun en France
2011 : Missions eSanté “ICT for Health” pour la Commission européenne
2003 : Responsable technique start-up au Cira
2001: Ingénieur Produit de Virstar
2000 : Ingénieur Produit de C4W.com
1999 : Ingénieur diplômé de l’Insa de Rouen

 

Le numérique présent à tous les niveaux du plan d’investissement de 200 M€
Si B. Braun mise sur le développement de solutions utilisant le numérique, le groupe ne l’oublie non plus dans son plan d’investissement 2015-2020 pour sa filiale française. “Le numérique est devenu assez structurant dans de nombreuses activités. Il fait partie des offres de services et de produits, mais aussi de tout ce qui va être transformé dans la façon de travailler et nous avons une réflexion sur l’industrie 4.0”, témoigne Cécile Gillet-Giraud, responsable de la communication de B. Braun en France. Le plan d’investissement de 200 M€ concerne pour moitié la production, puis à parts égales l’innovation et les services. Le numérique étant représenté dans chacune de ces activités. “Le numérique est impliqué dans environ 30 % du plan d’investissement”, précise la responsable. En France, le groupe emploie environ 2 000 personnes, répartis notamment sur huit sites (dont cinq sites industriels)  et a réalisé un chiffre d’affaires de 413 M€ en 2017 (dont 40 % à l’export). B. Braun compte également 18 centres et unités de dialyse.
Aurélie Dureuil
  • Dispositif médical
  • éditeur
  • Hôpital
  • Logiciel

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