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Accueil > Parcours de soins > Organisation > Martin Dubuc (Leem) : “Tout converge pour que le numérique et les données de santé deviennent de plus en plus importants et prégnants pour les entreprises”

Martin Dubuc (Leem) : “Tout converge pour que le numérique et les données de santé deviennent de plus en plus importants et prégnants pour les entreprises”

Le Leem (Les entreprises du médicament) a présenté en juillet 2019 la réforme de son fonctionnement avec la structuration autour de neuf commissions dont trois “expertes transverses”. Parmi ces dernières, la commission Numérique, données et nouvelles technologies est dirigée par Martin Dubuc, président directeur général de Biogen France. Pour mind Health, il détaille son fonctionnement et la feuille de route validée en décembre 2019.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 20 janvier 2020 à 9h07 - Mis à jour le 20 janvier 2020 à 9h07
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Jusqu’à présent, le Leem disposait d’un comité sur la e-santé dirigé par Thomas Borel. Pourquoi avoir créé cette commission dédiée au numérique, aux données et aux nouvelles technologies ?

En 2019, avec l’élection de Frédéric Collet à la présidence du Leem, il y a eu tout un effort au sein de l’organisation pour une refonte de la comitologie. Le bureau a décidé de créer neuf commissions dont trois commissions expertes transverses. Il a également été décidé de mettre à l’ordre du jour le sujet du numérique, des nouvelles technologies et des données de santé. L’environnement extérieur se structure avec notamment la loi MaSanté 2022, la création du Health data hub… Dans l’environnement privé, tout converge pour que le numérique et les données de santé deviennent de plus en plus importants et prégnants pour les entreprises. Avec cette commission experte transverse, nous voulons accompagner le secteur dans cette transformation, aussi vers des choses comme les données de santé qui sont devenues de plus en plus importantes pour le suivi de l’efficacité en vie réelle des traitements.

Comment est constituée cette commission ?

À la création de la commission, nous avons ouvert un appel à candidatures. Chaque laboratoire membre du Leem a pu soumettre des candidatures. Nous en avons reçu 35 et retenu 25. Nous disposons d’un groupe de qualité avec des gens qui représentent des laboratoires de différentes tailles mais aussi des entreprises du médicament dont les maisons mères sont installées dans diverses zones géographiques, c’est-à-dire France, Europe, Amérique, Japon… Nous avons aussi souhaité diversifier les métiers représentés en intégrant des personnes de comité de direction des laboratoires dans des fonctions : du market access, de l’innovation et du digital, de l’excellence commerciale… car nous avons besoin de toutes les compétences.

Vous avez finalisé votre feuille de route en décembre. Quels en sont les axes ?

Nous avons défini cinq priorités : construire et promouvoir une vision et position commune visant à favoriser le rôle et la place des entreprises du médicament en santé numérique ; favoriser l’attractivité du territoire français en santé numérique via un cadre réglementaire, juridique et économique différenciant sur l’échiquier international ; s’assurer de l’intégration des enjeux du médicament dans la mise en place et l’exploitation des données de santé ; partager les bonnes pratiques sur la mise en place et l’évaluation des projets numériques ; favoriser le développement de la culture digitale et des compétences au sein des entreprises.

Comment allez-vous travailler sur la première priorité concernant des visions et positions communes ?

Il est important que le Leem définisse une plateforme de communication traitant du point de vue des entreprises du médicament sur le numérique, les données de santé, les nouvelles technologies, en quoi ces sujets impactent notre industrie, comment on pense que notre industrie doit être positionnée. Nous voulons rencontrer les acteurs de l’écosystème, publics et privés et nous assurer que nous nous positionnons avec une voix commune et des éléments communs dans ce domaine. Dans le courant de l’année 2020, nous prévoyons de créer et communiquer autour de cette plateforme et de rencontrer les acteurs.

Quels sont les enjeux sur l’attractivité de la France ?

Nous voulons favoriser l’attractivité du territoire français. Il s’agit de travailler sur les talents et les raisons pour lesquelles des laboratoires internationaux feraient ce type de projets en France plutôt que dans d’autres pays. Nous voulons réanalyser le cadre réglementaire et juridique relativement contraint en France afin de nous assurer que nous travaillons main dans la main avec les autorités pour rendre les parcours clairs et donner les moyens aux grands groupes internationaux d’installer des centres d’innovation sur le territoire. Nous avons des avantages : la qualité de talents notamment des ingénieurs est extrêmement importante, la qualité des infrastructures également, les volontés gouvernementales sont là.

Il y a beaucoup de choses positives et nous pensons que nous pouvons construire là-dessus. Il y a en France une volonté d’accélérer dans ce domaine de l’innovation numérique. Le Health data hub et d’autres initiatives vont être des vecteurs. À nous de trouver les moyens pratiques et pragmatiques pour que cela se transforme concrètement. Nous avons plusieurs grands sujets comme le caractère limitant ou pas du cadre réglementaire. Il faut que nous puissions créer un système d’incentive afin de faire reconnaître les investissements des laboratoires sur ces sujets. Dans l’accord cadre avec le CEPS, l’investissement dans la production est maintenant reconnu. Nous pourrions créer un corollaire avec les investissements dans le digital. Ce sont des choses qui prennent du temps. Nous devrions voir un impact en 2021-2022.

Votre troisième axe de travail concerne les données de santé. Quelles seront vos actions ?

Il y a de nombreux projets impulsés par les autorités, notamment le Health data hub. Nous devons nous assurer que quand on construit ces projets, on réfléchit à comment ils vont pouvoir contribuer à un meilleur usage du médicament pour une meilleure santé du patient. Et donc à l’évaluation dans la vraie vie, l’évaluation initiale. Au sein de cette commission, nous souhaitons être partenaire de ces projets comme nous le sommes pour le Health data hub, le Comité stratégique de filière santé sur l’intelligence artificielle… 

Sur le Health data hub, les industriels du médicament étaient absents des projets retenus dans le cadre du 1er appel à projets. Qu’en sera-t-il des prochaines étapes ?

Des industriels ont soutenu des projets dans la première vague et seront présents dans la deuxième (Le 2e appel à projets est ouvert depuis le 20 décembre, ndlr). Il n’y a pas de message de refus des autorités de soutenir des projets portés par les industiels. Il faut trouver les bons projets dans les bons contextes. Au démarrage, nous  étions sur des sujets comme l’apprentissage à chaîner les données du SNDS avec des registre. Les industriels ont une expertise sur l’analyse des données, les registres, la médico-économie… Le Leem est représenté dans la structure de gouvernance. Il faut noter l’agilité et la volonté d’avancer rapidement sur la création du Health data hub. C’est assez inspirant à voir.

Votre 4e priorité porte sur l’évaluation des projets numériques. Comment cela se traduit-il ?

Nous voulons nous assurer d’avoir une taxonomie commune. Cela passera notamment par la publication de livres blancs. Probablement au 2e semestre 2020. Avoir l’intention de faire, c’est bien. Faire, c’est mieux.  Et pour cela, savoir quelles sont les bonnes pratiques est important.

Enfin, votre dernier sujet concerne le développement de la culture digitale et des compétences. Pouvez-vous détailler vos actions d’acculturation ?

Ce point est celui qui paraît le plus important au collectif de notre commission. Nous allons travailler sur une académie du numérique en santé, pour les dirigeants et pour les employés des entreprises du médicament. Il s’agit de développer une culture du digital. Elle pourra prendre plusieurs formes. Il y aura de l’acculturation des dirigeants qui pourrait passer par des séminaires. Nous souhaitons créer un curriculum de référence certifiant pour nos talents. Cela pourra prendre également la forme de chaires dédiées à la recherche, de hackathons… Tout reste à définir. Nous constatons un intérêt fort des régions, des écoles… 

Et sur les compétences, quels sont vos projets ?

Nous sommes au sein du Leem en train d’analyser les emplois et les compétences liés à cette transformation numérique. Cette étude devrait être rendue publique au 3e trimestre et sera complémentaire de celle du Pipame de 2019 (Étude du Pipame “Industrie du futur – enjeux et perspectives pour la filière industries et technologies de santé” publiée en juin 2019, ndlr). L’idée est d’aller plus profondément sur les nouveaux métiers, les métiers existants, leur montée en compétence, leur montée en nombre, comment ces métiers doivent exister, quelles sont leurs définitions… L’humain est au centre de cette chaîne de valeur qui n’est pas limitée à l’industrie. Plus on aura de start-up françaises qui se développent dans le digital et plus on aura de talents aussi. 

La commission est présentée comme “experte transverse”. Comment travaillez-vous avec les autres commissions ?

Nous avons effectivement travaillé avec les six commissions stratégiques. Par exemple, la priorité sur comment les enjeux du médicament sont intégrés dans le Health data hub est commune à trois commissions : recherche et innovation, accès au marché et la nôtre. Même entre commissions transverses, nous avons des ponts importants comme avec la commission juridique sur tout ce qui est privacy et avec celle sur l’emploi et les compétences. Nous avons désigné des référents entre les commissions pour s’assurer du bon partage.

Martin Dubuc
Mars 2018 : P-DG de Biogen France
Octobre 2016 : Senior vice-président, Innovation client et excellence commerciale de Biogen
Août 2014 : Président de la division Healthcare professionnals puis chef de produit et  DG International d’Aptus Health
2005 : Différents postes chez Merck
2002 : Project manager puis Product manager chez Pfizer
2002 : Diplômé de l’EFREI

 

Aurélie Dureuil
  • Données de santé
  • Laboratoires
  • Organisations professionnelles
  • Ressources humaines
  • Stratégie

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