72 % des profils tech plus intéressés par le secteur pharmaceutique qu’il y a six mois

Un rapport de Novartis publié au mois de juin s’est penché sur la perception de l’industrie pharmaceutique que peuvent avoir les profils tech depuis la pandémie de COVID-19. Bertrand Bodson, chief digital officer (CDO) du laboratoire, y voit des résultats “clairs et encourageants : les répondants et les participants nous ont dit leur croyance grandissante en des décisions basées sur l’analyse et l’interprétation des données, qui peuvent révolutionner et révolutionneront la chaîne de valeur complète en santé et amélioreront les symptômes des patients. Il y a un appétit et une ambition à appliquer ces compétences à la résolution des défis mondiaux les plus complexes en santé”.

L’enquête, un questionnaire de 21 items, a été menée auprès de 2 500 profils tech de tous secteurs dans cinq pays (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Chine et Inde) entre le 23 mai et le 2 juin, en partenariat avec l’agence de communication FleishmanHillard et le cabinet de conseil Vitreous World. Quel que soit le pays concerné, 72 % des répondants indiquent être plus susceptibles de travailler pour l’industrie pharmaceutique qu’il y a six mois et 83 % souhaiteraient aujourd’hui y travailler. Ils estiment en effet, à 72 %, que l’industrie a été efficace dans la luttre contre la pandémie et sont 85 % à penser que l’utilisation de la data science a été cruciale pour ce faire. La motivation numéro une pour rejoindre le secteur serait l’opportunité d’innover grâce à la technologie (52 %). Les profils interrogés voient en outre émerger dans l’industrie pharmaceutique l’intelligence artificielle et le machine learning (55 %). Il sont ainsi 86 % à penser que “l’heure du digital” a sonné pour ce secteur.

Des freins à lever

Pour autant, ils disent avoir le sentiment de ne pas connaître suffisamment cette industrie (40 %), voire de ne pas être assez qualifié (20 %) pour postuler. La méconnaissance du secteur pharmaceutique est la première barrière à l’entrée citée en Inde (46 %), alors qu’au Royaume-Uni c’est le sentiment d’un manque de qualifications qui est le plus cité (24 %). Pour Bertrand Bodson, ces chiffres “doivent nous encourager à nous assurer de lever ces barrières à l’entrée pour ceux qui veulent nous rejoindre dans cette aventure”.