Accueil > Financement et politiques publiques > Politique de santé > Agnès Buzyn veut se passer de la CPS pour l’identification des professionnels de santé Agnès Buzyn veut se passer de la CPS pour l’identification des professionnels de santé Par . Publié le 15 mars 2019 à 15h28 - Mis à jour le 15 mars 2019 à 15h28 Ressources La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a adopté le 14 mars un amendement au projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, présenté par la ministre de la Santé deux jours plus tôt et qui lui permet de légiférer par ordonnance pour “dématérialiser les moyens techniques d’identification et d’authentification des professionnels de santé”. Agnès Buzyn a précisé devant la commission que “c’est la carte professionnelle de santé (CPS) électronique qui est en question et que l’on souhaite quelque part retravailler”. Elle y voit un moyen de “favoriser le développement des outils numériques dans les établissements”. S’excusant pour ce recours à l’ordonnance, elle a expliqué qu’il s’agissait d'”un problème technique soulevé au dernier moment” mais qui “permettrait de gagner du temps sur la dématérialisation et les espaces numériques en santé”. L’amendement couvre également l’identification et l’authentification des usagers et précise que “ces nouvelles règles constitueront une première étape à la mise en œuvre d’innovations numériques en santé, en particulier la prescription électronique et la télémédecine”. Le projet de loi, qui donne par ailleurs vie au Health data hub, a quant à lui été adopté dans son ensemble, en première lecture, et sera maintenant discuté en séance publique à partir du 18 mars. Health data hubHôpitalLegislationTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le plan "Ma Santé 2022" prévoit la création d'un espace numérique de santé personnalisé Le Health data hub décodé