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Accueil > Financement et politiques publiques > Jean-Marc Bourez (EIT Health) : “Le but ultime est de renforcer la compétitivité de la filière santé en Europe” 

Jean-Marc Bourez (EIT Health) : “Le but ultime est de renforcer la compétitivité de la filière santé en Europe” 

Lors de Campus Live, Jean-Marc Bourez, le CEO d’EIT Health, a détaillé l’implication de la communauté dans la première vague du PIIEC Santé. L’occasion de revenir avec lui sur la stratégie d’EIT Health et ses différentes initiatives, notamment en matière de financement, pour soutenir l’innovation santé en Europe.

Par Coralie Baumard. Publié le 18 juin 2024 à 22h51 - Mis à jour le 18 juin 2024 à 16h20
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EIT Health contribue à Med4Cure, la première vague du PIIEC Santé, quel sera votre rôle ?

Nous allons soutenir les consortia sélectionnés, à ce stade, six États membres ont dévoilé la sélection des partenaires directs financés par les aides d’État. Notre rôle est d’accompagner la complétion des consortia projets à travers des activités de mise en relation. Nous accompagnons les porteurs de projets partenaires directs également sur la capacité à porter des expertises complémentaires sur la partie formation ou à mobiliser des start-up pour travailler avec elles. Nous préparons le lancement d’un appel à projets, il va nous permettre de financer, en tant que contributeur externe, des partenaires indirects non éligibles aux aides d’État tels que les acteurs académiques, les universités, les centres d’investigation clinique ou les start-up biotech. 

À quels autres projets européens êtes-vous associé ?

Nous avons également été sélectionnés par la Commission européenne et par les États membres pour déployer EP PerMed, un nouveau partenariat européen à grande échelle dédié à la médecine personnalisée. Il comprend quatre axes : le transfert de la recherche avancée vers le marché;  l’implémentation de ces innovations dans le secteur de la médecine personnalisée; l’adoption par les patients, les payeurs et les systèmes de soins de ces innovations et enfin un axe innovation. EIT Health a été invité par l’ensemble des ministères et des agences de financement européennes à y contribuer. Ce nouveau partenariat va durer sept ans avec un financement d’environ 350 million d’euros, pour opérer un centre dédié aux activités d’éducation sur la médecine personnalisée, un accélérateur européen, un programme de création d’entreprise, des activités de mise en relation afin de constituer les consortia projets et accompagner les acteurs académiques pour attirer des acteurs industriels et des start-up dans ces projets collaboratifs.

Le Pact for skills est un autre exemple de partenariat à grande échelle (large scale partnership). Il a été signé en décembre 2023 et constitue le premier partenariat sur le développement des compétences dans le domaine de l’industrie de la santé (Health industry workforce skills partnership). Il vise à concentrer nos efforts sur le développement des compétences à travers la formation continue et la formation requalifiante dans le domaine de la bioproduction, du management de la qualité, du process de production, du bioprocessing, de la littératie numérique avec les sujets liés à l’interopérabilité, la data science, l’intelligence artificielle, etc. De grands acteurs européens ont décidé de le rejoindre en tant que signataire du pacte coordonné par EIT Health tels que la fédération européenne de l’industrie pharmaceutique, l’association Medicines for Europe, Vaccines Europe, DIGITALEUROPE, MedTech Europe, ainsi qu’une trentaine d’universités, d’écoles d’ingénieurs, de centres de formation vocationnelle et d’industriels parmi lesquels des français comme Capgemini, Sanofi, le Campus Biotech Digital (piloté par bioMérieux, Novasep, Sanofi et Servier). Nous sommes actuellement en discussion avec d’autres industriels comme Siemens Healthineers et Philips.

EIT Health, un instrument pour accompagner l’innovation santé en Europe

EIT Health constitue une des “communautés de la connaissance et de l’innovation” dite CIC, autour du thème santé et vieillissement actif, lancée et financée par l’Institut européen d’Innovation et de technologie (EIT). Depuis le 1er janvier 2021, EIT Health est un instrument Horizon Europe. EIT Health est composé de 7 nœuds géographiques répartis sur toute l’Europe, elle regroupe plus de 210 partenaires, industriels, académiques, clusters dans le domaine des medtech, biotech et digitech. En France, EIT Health regroupe plus de 40 partenaires répartis en Île-de-France et en région Auvergne-Rhône-Alpes. EIT Health est également en charge de coordonner au niveau international, le EIT Global Outreach, avec une présence aux États-Unis (San Francisco), un EIT Hub est également présent à Tel Aviv. La communauté est en pourparlers avec plusieurs partenaires asiatiques, notamment au Japon et à Taiwan. Pour développer la compétitivité de l’écosystème santé en Europe, EIT Health s’appuie sur les trois axes : innovation, éducation et business. Elle dirige un accélérateur pour les start-up qui comprend un bras accompagnement (création d’entreprise, incubation, open innovation, etc.) et un bras financement. Elle déploie également des activités en formation continue et en formation initiale via sa plateforme EIT Academy.

Comment va s’articuler ce projet ?

Le Health industry workforce skills partnership est la structure ombrelle, coordonnée par EIT Health, qui va piloter ce projet durant cinq ans. Dans ce cadre, nous allons lancer des initiatives pour définir la roadmap stratégique sur l’analyse de l’écart des compétences dans l’industrie de la santé (pharma, medtech, biotech et digital). Nous développons des outils s’appuyant sur les technologies d’intelligence artificielle pour mesurer cet écart au sein des organisations et des écosystèmes. L’objectif est ensuite de l’associer à l’offre de formation existante ou d’identifier de nouvelles compétences métier. Nous financerons le développement et le déploiement de modules de formation liées à ces dernières. Ce projet intègre également une dimension prospective, nous devons développer un observatoire des métiers. Il vise à réaliser une analyse distribuée des écosystèmes d’excellence dans les domaines des compétences que j’ai cités préalablement. Cette analyse permettra de lancer des appels à manifestation d’intérêt ou des appels à projets pour développer des formations sur-mesure répondant aux besoins des start-up et PME industrielles des secteurs de la pharma, de la medtech, du diagnostic et du numérique en santé. Grâce à nos partenariats avec des universités, des écoles d’ingénieur et des centres d’excellence en matière de formation, nous pourrons déployer auprès de ces acteurs des dispositifs de formation innovants utilisant les nouvelles technologies de formation ou des méthodes d’andragogie (pratique de l’éducation des adultes, ndlr). L’objectif est d’accroître la capacité à créer des écosystèmes collaboratifs entre le monde académique et le monde industriel. Le but ultime est évidemment de renforcer la compétitivité de la filière santé en Europe.

Quel acteur va développer ces outils d’IA ?

EIT Health les développe avec ses collègues des autres CIC ainsi que ses partenaires. Nous avons une première solution d’IA (Skill Sync), qui est en phase de test auprès de nos partenaires académiques et industriels, et dont EIT Health a la propriété industrielle.

Vous êtes partenaire du Paris Saclay Cancer Cluster depuis juin 2023, quels projets mettez-vous en place avec lui ?

Nous les accompagnons sur une initiative européenne concernant le lancement d’appels à projets dédiés au développement de technologies innovantes et de technologies diagnostic sur la capacité de dépister, prédire, diagnostiquer les cancers héréditaires. Ce grand projet va sélectionner quatre consortia projets et leur attribuer des financements de l’ordre de 12 à 15 millions d’euros par projet. EIT Health a été invité à y contribuer fortement afin de constituer les consortia avec les partenaires académiques universitaires, mais aussi les industriels. L’un des prérequis est de mobiliser des écosystèmes dans les pays d’Europe centrale. L’autre enjeu est de faire participer les agences régionales de santé, elles doivent démontrer leur engagement à contribuer au développement des consortia. Les acteurs de l’écosystème européen ont été informés, il y a deux mois, du lancement de cet appel à projets et la deadline pour soumettre un projet est fixée au 25 septembre. EIT Health a la responsabilité d’accompagner les partenaires de la communauté à construire leur proposition de valeur. L’un de mes enjeux est de convaincre PSCC de s’engager dans cette opportunité.

Quels sont vos leviers pour soutenir l’innovation ?

Nous constituons en quelque sorte un instrument qui permet de dérisquer l’innovation en la cofinançant pour faciliter et accélérer l’accès au marché. Depuis notre création en 2016, nous avons financé plus de 200 projets et activités pour un montant total de près de 750 millions d’euros. À ce stade, grâce à EIT Health, 113 produits, solutions et services ont été mis concrètement sur le marché. Pour 1 euro investi par EIT Health, nous avons attiré 6,4 euros d’investissement privé. Un de nos autres instruments est l’accélérateur européen qui intègre des programmes de soutien aux start-up et aux PME. Nous avons également des outils d’investissement comme le Venture Centre of Excellence (VCoE) que nous avons développé avec le Fonds européen d’investissement (FEI).

Quel est l’objectif du Venture Centre of Excellence ?

Ce grand programme d’investissement nous a permis de sélectionner 18 fonds d’investissement à travers l’Europe. Il ressemble à un programme type fonds de fonds. Les industriels investissent dans l’instrument que nous avons créé avec le FEI pour monter le fonds de fonds, le montant mobilisé est ensuite investi dans des fonds d’investissement. Nous avons sélectionné les fonds d’investissement selon trois critères. Le premier est la maturité : nous avons sélectionné des fonds type première équipe-premier fonds (Jeito), des fonds émergents (le Purple Fund de Panakès) et des fonds établis (Sofinnova et Andera Partners en France). Le second était la thèse d’investissement : pré-seed et seed ; middle stage (série A et série B) et later stage. Le dernier concernait le focus du fonds : 100 % biotech, focus biotech /medtech/diagnostic, focus 100% numérique en santé ou un focus 100 % diagnostic et medtech. 

Ces fonds ont l’obligation d’investir les capacités financières mobilisées dans des start-ups et des PME dans le secteur des biotech, medtech, diagnostic et digital en santé. Le programme a été lancé officiellement en 2020 à Paris et s’étend sur dix ans. En deux ans, nous avons mobilisé 2,1 milliards d’euros de capacité de co-investissement grâce à ce programme. Entre janvier 2020 et mi-2024, nous avons déjà investi dans 108 start-up dont 50 % de start-up biotech, 30 % de start-up medtech et diagnostic, 20 % de start-up digital health et IA santé, pour un montant total de fonds levés en capital-risque de 3,7 milliards d’euros. Ce programme remporte un vif succès auprès de la Commission européenne et des États membres. Il va sans doute faire l’objet d’une deuxième version que nous sommes en train de préparer. Par cet outil innovant, nous impliquons nos partenaires industriels ainsi que les acteurs académiques. Si une start-up lève 10 ou 25 millions d’euros pour faire un essai clinique de phase IIb, elle doit le faire dans des hôpitaux universitaires. Cet investissement nous permet aussi d’accompagner ces start-up dans leur plan de développement clinique avec les partenaires académiques. 

Quel est le montant moyen investi ?

Plusieurs catégories de tranches d’investissement existent : la partie seed donc post-amorçage sur des tours entre 1 et 5 millions d’euros, la partie série A avec des tours d’investissement en moyenne de 15 à 20 million d’euros, la série B entre 30 et 50 million d’euros et la série C à partir de 55 millions. La distribution dans le portefeuille est assez équilibrée en nombre de deals.

Quels sont les avantages de ce programme ?

Nous avons constitué une matrice européenne de fonds, les fonds sélectionnés peuvent se passer des dossiers pour les investir et cela crée un pool de start-up qualifiées, reconnues par d’autres organismes européens. Les industriels, investissant dans le programme, n’investissent pas forcément directement dans les start-up. Cependant, ils ont accès à un écosystème de start-up europénnes pour soutenir des pépites et faire de la collaboration R&D, du business development, des partenariats stratégiques, pour y investir via leurs propres instruments d’investissement ou les acquérir dans le futur, ce qui constitue une opportunité d’exit pour les fonds. Cela nous permet de créer un écosystème distribué protecteur pour les start-up biotech, medtech et digital health européennes. 

Avez-vous d’autres initiatives sur le financement ? 

Nous travaillons avec la Banque européenne d’investissement (BEI) ou avec des instruments tels Hera Invest, ce dernier a développé un programme d’investissement en dette car cela permet de financer du CAPEX (les dépenses d’investissement d’une entreprise capitalisées au bilan comme les acquisition d’immobilisations corporelles ou incorporelles, ndlr) que ne finance pas un venture capital fund. Nous constituons également avec le FEI un réseau de banques d’affaires européennes, prêtes à accompagner les start-ups pour leur garantir des prêts. Nous sommes dans une dynamique de garantir le risque des prêts couverts par les banques.

Alain Godard (ETCI) : “Nous sommes en train de bâtir le socle d’un marché de l’equity en Europe”

Quelle vision avez-vous du futur de l’investissement dans le secteur biotech ?

L’industrie biotech est un pilote important de la compétitivité européenne, il faut donc continuer à investir. La révolution en matière de biotechnologies est lancée depuis une dizaine d’années. En Europe, notre chance est que la science est excellente. La question est : comment accompagner ces start-up biotech dans leur internationalisation ? En moyenne, les entreprises américaines vont faire entre 2,5 et 3 tours d’investissement supplémentaires que les entreprises européennes avant de faire une IPO. Une fois qu’elles sont introduites au marché coté, les entreprises européennes sont valorisées entre 35 et 43 % en dessous de leurs homologues américaines. Ce qui constitue une opportunité majeure en termes d’acquisition pour les investisseurs étrangers. C’est regrettable, nous essayons de le corriger avec nos collègues du FEI et de la BEI. Pour un euro investi dans une entreprise européenne versus une entreprise américaine, l’investissement est 2,5 fois plus efficient en Europe pour des questions de coût de développement clinique, d’accès aux écosystèmes de recherche clinique, de productivité, de coûts salariaux et de coûts de conseil. L’Europe est un écosystème d’excellence, nous devrions avoir conscience de ces atouts afin de mobiliser davantage de ressources financières pour l’accompagner. 

EIT Health intègre un think tank, quelles thématiques explore-t-il ?

EIT Health est de plus en plus utilisé en termes de positionnement stratégique comme un organisation jouissant d’un statut de neutralité et d’indépendance qui a la capacité d’informer les décideurs sur les politiques de santé en Europe et au sein des États membres. Les insights territoriaux et la comparaison des écosystèmes des États membres permettent d’éclairer nos collègues de la Commission européenne et influencent l’émergence d’initiatives stratégiques. Par exemple, nous avons contribué à traduire dans le droit français le modèle allemand du DiGA, le modèle de guichet unique de financement des dispositifs médicaux numériques en Allemagne. Nous avons été sollicités par le ministère de la Santé et la Délégation du numérique en santé pour les accompagner et mettre en place la PECAN.

DiGA, le laboratoire allemand des DTx

Nous avons récemment été sollicités par la Direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire de la Commission pour réaliser un travail d’exploration sur le niveau de préparation des États membres pour implémenter l’Espace européen de données de santé (EHDS). Nous avons dévoilé, en avril dernier à Rotterdam, notre rapport qui comprend 120 constats méritant d’être pris en considération pour faire de cette implémentation un succès. Nous avons constaté qu’un certain nombre d’États membres sont mieux préparés que d’autres, la France en fait partie avec la Suède et la Finlande, qui constitue le modèle ultime. Notre stratégie consiste à être un contributeur de cette implémentation. 

Comment allez-vous y contribuer ?

Dans le cadre de notre flagship Digital transformation, nous mettons en perspective la nécessité d’être des contributeurs actifs dans le déploiement de l’espace européen des données santé sur des projets innovants, des projets collaboratifs et des activités d’éducation. Nous sommes en discussion avec la DG Santé pour voir comment s’appuyer sur notre réseau d’universités, d’écoles d’ingénieurs et de business school pour améliorer la formation continue des professionnels de santé, des décideurs politiques, des salariés de l’industrie, des agences réglementaires afin d’accélérer le déploiement de l’EHDS en Europe. Sur un autre versant, nous nous interrogeons sur la manière dont nous pouvons accompagner les industriels dans leur capacité à s’emparer de l’EHDS pour développer l’innovation et accélérer  la recherche clinique en Europe. Nous avons déjà identifié les points de crispation et les attentes via leur participation au rapport, l’enjeu est de définir les supports d’EIT Health ou les instruments européens dont ils ont besoin pour lever ces barrières et en faire un levier de compétitivité.

L’EHDS peut-il être un facteur d’attractivité pour la recherche clinique en Europe ?

J’étais présent à la Bio International Convention pour présenter les travaux sur l’EHDS devant un panel d’acteurs industriels américains, de membres de biocluster, d’universitaires. Ils m’ont interrogé sur la stratégie choisie par la Commission sur la question du consentement, elle a privilégié l’opt-out (si la personne ne s’oppose pas à l’utilisation des données, il est considéré qu’elle a donné son accord, ndlr) avec une mesure d’interprétation par États membres sur les questions de données génétiques. Lorsque le patient va signer son consentement éclairé, il va être notifié et informé que les données générées dans le cadre de l’essai clinique sont réutilisées comme données secondaires pour favoriser l’innovation, la recherche et la santé publique. Dans les interviews que nous avons réalisées auprès d’associations de patients, dans ce cadre, 80% des patients ne sont pas opposés à cette réutilisation. Les acteurs américains ont trouvé cela extrêmement intéressant. Ils considèrent que l’Europe est un terrain de jeu réglementé, et que, contrairement à la leur, cette réglementation est claire. Cela devient donc un facteur pour reconsidérer l’Europe comme un territoire de recherche clinique et d’innovation. Potentiellement, cela pourrait permettre à l’Europe de reprendre la tête sur les enjeux de recherche. 

Biographie de Jean-Marc Bourez

  • Depuis février 2022 : CEO d’EIT Health 
  • Septembre 2017- juillet 2023 : Président et cofondateur de SentinHealth
  • Octobre 2016- février 2023 : Directeur général EIT Health France
  • Novembre 2015- février 2023 : Coordinateur de la stratégie e-santé et de la dynamique d’innovation de Sanofi France

Un venture builder deeptech en préparation

Sous l’impulsion de ses partenaires académiques, EIT Health conçoit depuis un an avec ces derniers et des spécialistes du venture building un programme d’ante-création de start-up. “Nous allons travailler avec des investisseurs privés pour identifier des projets intéressants pour créer une start-up. En ante-création, nous accompagnerons cette start-up avec des programmes financiers. Une fois la start-up créée, nous réinvestirons à condition d’avoir un un investisseur privé à nos côtés, pour lui donner les moyens de passer les premiers jalons de création de valeur”, indique Marc Julien, directeur général d’EIT Health France. Les porteurs de projets devront également suivre des formations spécialisées. EIT proposera un outil adaptable localement mais avec un ancrage européen pour faciliter l’internationalisation des start-up. “Nous espérons pouvoir lancer à l’automne un appel à projets afin d’accompagner une dizaine de projets pilotes. En fonction des résultats, nous accélérons le programme et nous pourrons même le généraliser si nous trouvons d’autres financements “, indique Marc Julien. 

Coralie Baumard
  • Commission Européenne
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