Accueil > Financement et politiques publiques > Les start-up françaises de la e-santé ont levé 55 millions d’euros au troisième trimestre 2023 Les start-up françaises de la e-santé ont levé 55 millions d’euros au troisième trimestre 2023 Neuf start-up françaises de la e-santé ont levé des fonds au cours du trimestre écoulé, pour un montant total de 55 millions d'euros. mind Health en détaille la dynamique dans son baromètre. Par Othélie Brion et Coralie Baumard. Publié le 11 octobre 2023 à 14h21 - Mis à jour le 11 octobre 2023 à 18h05 Ressources Avec 15 millions d’euros levés en septembre auprès, notamment, de Bpifrance (Fonds Patient Autonome) Owkin et Vivalto Family, Tribun Health compte pour 27 % du total des fonds levés par les start-up françaises de la e-santé au troisième trimestre 2023. L’entreprise a également annoncé avoir établi des accords commerciaux avec Owkin et Vivalto Family. LBO France l’investisseur historique de Tribun Health a également participé à cette série B. En 2019, il avait déjà financé une levée de 5 M€. La société à mission lyonnaise spécialisée dans la médecine de ville stane et la start-up développant une application en santé mentale dédiée aux salariés teale complètent le podium, avec respectivement 10 et 7,5 millions d’euros levés. [Data] La liste des levées de fonds des start-up de l’e-santé Au total, neuf entreprises du secteur ont levé des fonds au cours des trois mois écoulés. Au troisième trimestre 2022, huit start-up avaient levé 81 millions d’euros. Cela porte à 29 le nombre de start-up qui ont levé des fonds depuis le début de l’année, pour un total de 188,3 millions d’euros, soit seulement 16 % des montants levés en 2022. Suivez les levées de fonds des start-up françaises de la e-santé sur mind Health : Dans notre espace Data : Année par année, les principales levées de fonds Analyse : Les start-up françaises de la e-santé ont levé 1,2 Mds€ en 2022 Méthodologie Notre baromètre annuel des levées de fonds par les start-up de la e-santé ne prend en compte que les opérations qui ont été annoncées publiquement. Depuis 2018, outre les levées de fonds de sociétés non cotées, nous avons également pris en compte les augmentations de capital des sociétés cotées en bourse (Pixel Vision par exemple), ainsi que les levées de fonds à l’occasion des IPO. Limites Il n’est pas toujours possible de distinguer précisément la part levée en equity de celle levée en dette. Certaines start-up et certains fonds d’investissement peuvent avoir changé de nom au cours de leur histoire, ce qui complique le suivi de leurs opérations. Toutes les levées de fonds ne sont pas communiquées publiquement, pas plus que l’identité de tous les participants à un tour de table. La frontière entre ‘start-up’ et entreprise mature est parfois difficile à tracer précisément, de même que la frontière des sociétés actives dans la santé digitale, auxquelles nous nous sommes efforcés de restreindre notre périmètre. Si des levées de fonds ont échappé à notre vigilance, ou si vous pensez avoir repéré une erreur, n’hésitez pas à nous le signaler : datalab@mind.eu.com Othélie Brion et Coralie Baumard Fonds d'investissementInnovationIntelligence ArtificielleLevée de fondsstart-up Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le suivi des levées de fonds des start-up de l'e-santé Les fonds d’investissements actifs dans la santé numérique en France Financement de la santé numérique : toujours faible mais stabilisé Dossier Crowdfunding : une source non négligeable de financements pour les start-up