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Accueil > Financement et politiques publiques > Les venture studios, un modèle de financement alternatif pour les start-up

Les venture studios, un modèle de financement alternatif pour les start-up

Il n’existe pas un mais plusieurs modèles de start-up studios. Le principe reste cependant toujours identique : ces structures d’accompagnement, souvent adossées à des fonds d’investissement, aident des sociétés à se lancer jusqu’à la série d’amorçage ou la série A. En santé, ces dispositifs émergent depuis quelques années, dessinant une voie alternative aux fonds d’investissement classiques.

Par Clarisse Treilles. Publié le 29 avril 2025 à 23h18 - Mis à jour le 29 avril 2025 à 15h07
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Un start-up studio – aussi appelé venture studio ou venture builder – est une entreprise dont l’objectif est de créer plusieurs start-up à la suite. Certains sont spécialisés, d’autres ont une vocation plus généraliste. Ce modèle remonte à la deuxième moitié des années 1990, avec la naissance d’Idealab aux États-Unis. En France, ce modèle est arrivé plus tard, “vers la fin des années 2010”, indique à mind Health Pierre Gillet, directeur d’investissement du fonds French Tech Acceleration chez Bpifrance.

Pierre Gillet, directeur d’investissement du fonds French Tech Acceleration chez Bpifrance

Le Fonds French Tech Acceleration, créé en 2015, a permis de faciliter l’émergence de ce type de structures en France. Il a été créé au départ avec une stratégie d’investissement assez large destinée aux incubateurs et accélérateurs privés. À son arrivée en 2020 chez Bpifrance, Pierre Gillet a réorienté la stratégie du fonds II vers les studios. “Le business model des incubateurs et des accélérateurs était très compliqué, nous avions une grosse inconnue sur la liquidité et nous ne savions pas comment sortir de ce type de structure. Au sein des start-up studios, nous pouvions identifier une liquidité et un retour sur investissement” a-t-il expliqué.

Selon les estimations de Bpifrance, il existe aujourd’hui “une centaine de studios” en France, sur “un millier de studios dans le monde”. Si “près de la moitié” se situent aux États-Unis, la France représente “20 à 25% du marché européen”, ajoute-t-il. “La majorité des studios sont plutôt axés sur le numérique”. En France, “une vingtaine de studios seulement sont spécialisés dans la santé au sens large” constate Pierre Gillet. La biotech et la medtech sont les deux filières les plus représentées, au détriment du domaine plus récent de la e-santé.

Même si le modèle n’est pas encore installé, Bpifrance témoigne de premiers retours d’expérience prometteurs. “Un studio nous a déjà remboursé trois fois la mise. Nous attendons dans les deux à trois prochaines années cette confirmation avec d’autres studios qui arrivent à un certain niveau de maturité”, confie Pierre Gillet.

Beaucoup de candidats, peu d’élus

Investis financièrement dans les projets qu’ils incubent, les start-up studios mènent des processus de sélection stricts. Il y a donc moins de start-up qui rejoignent leurs rangs que dans les incubateurs classiques. Avant de donner leur feu vert, la viabilité des projets est étudiée longuement. “Beaucoup de sociétés se lancent sans idée claire du parcours réglementaire, de l’accès au marché et du temps que cela va prendre de se connecter à des logiciels médicaux, observe Stéphane Tholander, cofondateur d’Agora Health. Dans l’idéal, nous voulons valider les idées avant de créer la structure. La validation vient aussi de l’usage, à travers la réalisation de MVP [Minimum Viable Product, ndlr] ou de PoC. Nous voulons avoir une idée claire de la roadmap clinique et de l’accès au marché pour dessiner un business plan suffisamment robuste avant de créer une société.”

Stéphane Tholander, cofondateur d’Agora Health

“À la différence d’un incubateur, le studio est là pour cocréer, ajoute-t-il. Certains veulent mettre le focus sur la constitution d’équipes fondatrices ou la propriété intellectuelle. Nous avons une approche plutôt métier, sur les dispositifs numériques en particulier”. Lancé en fin d’année 2022, Agora Health a participé à la création de deux sociétés à date. La première, AppThera, est une plateforme dédiée aux solutions de thérapie numérique, et la seconde, Sparta Care, est spécialisée sur l’accompagnement de projets pour l’obtention du marquage CE. Pour l’une comme pour l’autre, l’initiative est née en interne, explique Stéphane Tholander. “L’un des salariés du studio a un rôle opérationnel dans la start-up. Nous avons aussi fait venir des cofondatrices sur chacune des start-up qui sont dédiées à 100% aux projets”.

Agora Health espère faire sortir “entre cinq et dix projets”, qui sont actuellement en phase d’incubation. “Il n’y a pas de chronologie spécifique, ces projets dans les tuyaux ont besoin de maturer davantage. Ils couvrent les trois principales typologies de dispositifs médicaux numériques (DMN), à savoir la télésurveillance médicale, la thérapie numérique et l’aide à la décision clinique” précise Stéphane Tholander.

Des entrepreneurs chevronnés

Les start-up studios sont gérés par des entrepreneurs chevronnés qui connaissent les contraintes des marchés sur lesquels ils opèrent. C’est particulièrement vrai pour les biotech, souligne Pierre Gillet, un domaine où “il est très important que les porteurs de projet aient une très forte expérience de développement préclinique mais aussi clinique, et connaissent les étapes à parcourir pour aller en phase clinique” dit-il.

Argobio a d’ailleurs misé sur le savoir-faire de ses fondateurs pour bâtir un portefeuille crédible de biotech. Ce start-up studio, au croisement de la recherche académique et de l’entrepreneuriat (cf. encadré sur le processus de sélection d’Argobio), a été cofondé en 2021 par Rémi Soula, serial entrepreneur depuis vingt ans dans les biotechnologies, et Thierry Laugel, managing partner de Kurma, un fonds qui a expérimenté différents modèles de création d’entreprises depuis 2009. “Argobio s’est imposé il y a quatre ans comme un instrument indispensable pour créer des sociétés de biotech en Europe” déclare Thierry Laugel à mind Health. À l’époque, dit-il, “les biotech françaises et européennes avaient besoin d’une structure d’accompagnement pour passer du domaine académique au domaine industriel”.

Rémi Droller (Kurma Partners) : “Notre approche entrepreneuriale fait notre spécificité”

Le financement, le nerf de la guerre

Réussir ce passage périlleux exige des financements à la hauteur des ambitions. Pour Stéphane Tholander, la première question pour les studios est de savoir qui finance ces dispositifs. “Ceux qui investissent dans les fonds des studios ne sont pas des fonds “traditionnels” de VCs. Les fonds aujourd’hui investis dans les start-up studio ne sont ni des LPs classiques [contrairement aux general partners, les limited partners ne sont pas actifs dans la vie du fonds, ndlr] ni des VCs. La proportion de détention du capital du studio dans la start-up est un débat sans fin, de la même manière que la part de capital que l’on doit allouer à une équipe à l’origine d’une invention dans le domaine de la santé. C’est très difficile d’avoir une position absolue sur le sujet. C’est très dépendant de l’actif transmis et de l’équipe fondatrice” analyse ce dernier.

L’implication des VCs dans ces studios est in fine déterminante, même s’ils peuvent intervenir en cours de route. “Certains fonds VCs ne comprennent pas encore bien les modèles de studio et leur valeur ajoutée”, observe Pierre Gillet. “Un studio prend du capital des start-up, les investisseurs peuvent trouver cela élevé. Pour autant, nous constatons que l’equity story des studios tend à se normaliser. Je pense que nous allons parvenir à une standardisation des modèles, ce qui leur permettra d’être plus facilement intégrés dans l’écosystème et dans les discussions avec les VCs”.

À sa création, Agora Health n’était pas adossé à un VC, contrairement par exemple à iBionext. “Nous sommes des entrepreneurs chevronnés mais pas des financiers chevronnés”, concède Stéphane Tholander. Le start-up studio a été créé sur fonds propres, en misant sur des sociétés capables de générer rapidement du chiffre d’affaires. “Le modèle idéal, évoque Stéphane Tholander, reste celui d’un studio adossé à un fonds. Dans le contexte de 2022-2023, lever un fonds sur ce modèle un peu hybride à partir de rien était chose difficile. Même les fonds installés avaient du mal à se financer à l’époque.” Agora Health attend les premiers succès et les premières tractions du marché pour faire un bilan de sa stratégie.

Du PoC à la série A

La stratégie de financement peut varier en fonction de la nature des projets accompagnés. Les biotech ont besoin de beaucoup de financements dès le départ pour cheminer de la première preuve de concept en laboratoire vers la série A. “La première raison d’échec pour une biotech, c’est le manque de financement, au risque de faire des concessions sur la qualité des expériences, des recrutements, et parfois des paris perdants”, analyse Thierry Laugel. 

Pour solidifier son modèle d’affaires, Argobio a été capitalisée à hauteur de 50 millions d’euros par cinq investisseurs de référence : Bpifrance, Kurma, l’Institut Pasteur, Evotec et Angelini Ventures. L’objectif à travers cette alliance, précise Thierry Laugel, est de “mener une société possédant un actif biotech à un financement syndiqué, avec des investisseurs de référence professionnels, afin d’éviter les petits financements par business angels, fonds d’amorçage régionaux, qui sont utiles mais insuffisants”. Les modèles américains ayant inspiré Argobio étaient d’ailleurs “généralement liés à d’importants VCs” mentionne Thierry Laugel, citant notamment Versant ou Atlas, “qui gèrent plus d’1 Md$ et lèvent des fonds venture early autour de 400-500 M$”.

Le sourcing académique

Parmi ses premières réalisations, Argobio a travaillé avec l’Institut Pasteur autour de la biotech Enodia Therapeutics, qui a été récompensée en mars 2025 du golden ticket de Pfizer. En collaborant avec des instituts de recherche comme Pasteur, Argobio souhaite faire naître des opportunités de valorisation ainsi que des échanges de “cross-fertilization” [le mélange d’idées de différents lieux ou groupes de personnes, pour produire un meilleur résultat, ndlr] avec les chercheurs. “Tous les centres académiques de recherche et clinique ont mis en place des méthodes, des process, des groupes de valorisation qui font un travail considérable et essentiel. Dans les offices de valorisation, ce qui fait souvent défaut sont les montants nécessaires pour amener les projets au niveau de maturité où ils vont commencer à intéresser les investisseurs. En général, la moyenne disponible dans ces instituts est de l’ordre de 500 000 euros. Or, il faut 5 ou 10 fois plus pour amener jusqu’au point d’inflexion où les investisseurs vont commencer à considérer le projet” détaille Rémi Soula.

Le venture studio iBionext, créé en 2015 par Alexia Perouse et Bernard Gilly, a noué des accords de long terme avec plusieurs instituts de recherche. “Nous allons chercher des technologies dans les laboratoires sur lesquels nous travaillons ensuite pendant un, deux, voire trois ans. Nous essayons de décaler en amont la partie amorçage avant le financement et la création, pour arriver sur des technologies plus mûres”, explique Alexia Perouse.

Dérisquer en amont

Alexia Perouse, founding CEO chez iBionext

À la différence des sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT), qui sont elles plutôt centrées sur “le transfert de la licence”, les studios s’intéressent à “une technologie sans porteur” estime Pierre Gillet. “Le studio va prendre la licence auprès de la SATT et incubera le projet directement. Au lieu de créer une start-up, le studio porte la technologie et la développe, avec un objectif de créer la start-up à trois ans une fois la technologie dérisquée” explique ce spécialiste.

Pour dérisquer les projets en amont et tout au long du cycle d’investissement, Alexia Perouse compare iBionext à “un joaillier, qui travaille au cas par cas”. Plusieurs indicateurs sont, pour elle, intéressants à suivre : “d’un point de vue technologique d’abord, nous sommes attentifs au fait que les résultats expérimentaux sont bien reproductibles. Nous allons aiguiller l’équipe scientifique en ce sens pour décider des études à reproduire (in vitro ou in vivo). Nous menons aussi une réflexion autour de l’indication thérapeutique. Une fois que nous avons une vision du marché, il faut se demander par quelle indication commencer” détaille-t-elle.

Avec son fonds I, iBionext a validé son modèle de venture studio santé en Europe, en créant six sociétés dans son portefeuille, dont quatre en santé (biotech, santé digitale et medtech) : Chronolife en 2015, Tilak Healthcare et BrainEver en 2016, et T-Heart en 2018. “Après des années 2023 et 2024 qui n’ont pas été au rendez-vous pour le financement des fonds et des start-up, et dans un marché qui demeure encore attentiste, j’espère que nous allons parvenir à redonner du dynamisme aux levées de fonds en 2025. L’objectif du fonds II est de financer chaque entreprise avec 25 à 30 millions d’euros. Nous visons 10 à 12 sociétés sur le deuxième fonds dans les 24 à 36 prochains mois” indique Alexia Perouse.

Dans le secteur de la santé, “la barrière d’entrée est plus grande qu’ailleurs”, observe Alexia Perouse. “Pour l’instant, dit-elle, nous avons en majorité ciblé des projets de biotech, allant de la cancérologie, aux maladies chroniques liées à l’immunité, aux maladies du grand âge dont les maladies neurodégénératives, et aux maladies pédiatriques. Nous nous concentrons entièrement sur des technologies de rupture qui répondent à des besoins non satisfaits”. Certaines des entreprises financées connaissent des remous en cours de route, à l’instar de Tilak Healthcare, qui a reçu en mars dernier un avis défavorable de la HAS pour l’inscription en nom de marque sur la liste des activités de télésurveillance médicale de sa solution Odysight.

Pour soutenir l’innovation publique, l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria) a pris l’initiative de créer son propre start-up studio en 2019 pour permettre à des scientifiques souhaitant devenir entrepreneurs de se lancer. Inria Startup Studio ne se définit pas stricto sensu comme un start-up studio classique, même si l’objectif s’en approche. “Nous sommes un dispositif au sein d’Inria qui est un institut de recherche public et, à ce titre, nous pouvons être vus comme l’unité de soutien à la création de start-up d’Inria, avec cette nuance importante que nous sommes ouverts à des projets externes à Inria. Nous sommes six personnes en central (siège Inria) et neuf personnes de plus dans chacun des centres localisés en France [Paris, Saclay, Rennes, Lille, Nancy, Grenoble, Lyon, Bordeaux Sophia Antipolis (et son antenne de Montpellier)], soit une quinzaine de personnes au service des projets entrepreneuriaux que nous finançons et accompagnons. Si une start-up est créée à la sortie du dispositif, nous demandons l’équivalent de 5% du capital à la création de la startup sous forme de BSA” explique Hervé Lebret, codirecteur de Inria Startup Studio, à mind Health.

Avec une trentaine de projets sélectionnés par an, l’institut assume la part de risques. “Nous acceptons « l’échec » d’un projet, dans le sens d’une non-création, ce qui n’est pas un échec véritable. Nous avons environ 45% de conversion de projets en création” précise Hervé Lebret. 

Hervé Lebret estime que les freins à la création de start-up sont, en France, essentiellement culturels. “Le monde des start-up est mal compris, aussi bien par le grand public que les chercheurs, les politiques, les grands groupes et même les financiers. Si nous n’avons pas de GAFAM ni en France ni en Europe, c’est en raison de cet élément culturel, même si j’entends aussi que le marché européen est fragmenté et que le capital-risque n’est pas adapté en Europe. Mais je pense que les talents ne vont pas assez vers les start-up pour des raisons culturelles. Dans la Silicon Valley, les talents font des start-up parce que leurs amis et voisins en font aussi. Les role models sont majeurs”.

Argobio : un processus de sélection en quatre étapes

Chez Argobio, les projets arrivent en incubation à travers un processus de sélection exigeant qui comporte un fort taux d’attrition. 600 projets ont été évalués en l’espace de trois ans pour arriver à un portefeuille de huit projets. La méthodologie comprend quatre phases : l’évaluation (d’une durée d’un mois environ), la structuration (l’objectif est de réaliser une due diligence approfondie de la science, de l’indication, du marché et du modèle d’affaires), la préincubation (pour savoir si l’expérience est reproductible ou non) et l’incubation (à ce stade, les projets sont pitchés auprès des investisseurs d’Argobio dans le but de les convaincre de poursuivre vers une série A ou un tour de seed, selon les difficultés du marché). 

Argobio s’est essentiellement concentré sur des projets européens (France, Belgique, Pays-Bas, Danemark, Royaume-Uni, etc.). Le studio se tourne vers des plateformes technologiques. “Nous allons utiliser des concepts qui peuvent être appliqués dans différents champs thérapeutiques. Enodia, par exemple, est axé autour du transport des protéines intracellulaires. Cela peut être utile à un certain nombre de pathologies, en particulier le cancer et les maladies auto-immunes” précise Thierry Laugel. Argobio ne vise pas spécifiquement les TechBio, mais “des approches de machine learning et d’IA sont mises en place pour assister et guider le développement des produits”, note Rémi Soula.

Un modèle venu des États-Unis

Les études qui ont été menées jusqu’à présent aux États-Unis démontrent que les start-up créées au sein de start-up studios américains connaissent un meilleur démarrage que les start-up classiques, en obtenant un financement en amorçage deux fois plus rapide et une sortie également 33% plus rapide. “Fondamentalement, la tendance montre plutôt une sur-performance des start-up issues des studios, mais la classe d’actif n’est pas évidente et pas encore bien identifiée” note Stéphane Tholander. Alexia Perouse partage ce constat : “Les études montrent aujourd’hui que les venture studio ont des taux d’attrition plus faibles. Lorsque nous étudions la trajectoire de Flagship Pioneering par exemple [à l’origine de la biotech Moderna, ndlr] nous pouvons voir que sur 140 sociétés créées, ils n’ont eu que 20 échecs” souligne-t-elle. Issue de Flagship Pioneering, Moderna a vu ses vaccins à base d’ARNm monter en flèche lors de la pandémie de Covid. Après avoir ciblé en grande majorité le Covid-19, les vaccins à ARN messager commencent à se positionner sur de nouvelles pathologies comme le virus de la grippe. Moderna a d’ailleurs un produit (MRNA-1083) en préenregistrement sur cette indication.

Clarisse Treilles
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