Accueil > Industrie > 3 questions à Guillaume Marchand (France Digitale Health) : “Le secteur est passé d’un marché B2C à un marché B2B” 3 questions à Guillaume Marchand (France Digitale Health) : “Le secteur est passé d’un marché B2C à un marché B2B” La branche santé de France Digitale organise son premier évènement le 13 novembre 2019, nommé FD Health Day. L’occasion pour son président Guillaume Marchand de revenir pour mind Health sur l’organisation de la filière e-santé en France et ses enjeux. Par Aurélie Dureuil. Publié le 08 novembre 2019 à 12h47 - Mis à jour le 12 mars 2024 à 14h43 Ressources En intégrant France Digitale, France eHealthTech est devenu FD Health. Pouvez-vous présenter l’association ? France Digitale est une association née en 2012 dans le but de défendre et promouvoir les start-up. Elle est composée d’entrepreneurs et de partenaires que sont les fonds d’investissements. Différentes thématiques y sont représentées. FD Health en est une. Notre objectif est d’atteindre 100 membres d’ici la fin de l’année. Pour le moment, nous sommes quelques dizaines. Comme les sociétés biotech ont France Biotech, les medtech le Snitem, nous nous sommes concentrés sur les start-up du ehealth, c’est-à-dire celles dont le produit repose principalement sur du code informatique. Ces logiciels peuvent être des dispositifs médicaux. Les adhérents à FD Health bénéficient de tout l’ensemble des éléments de France Digitale autour de toutes les thématiques comme le financement, les ressources humaines, le réseau… Le secteur de la e-santé reste un marché très fragmenté. Entre une société de quelques personnes et un Doctolib, il y a un monde. Il y a quelques années on ne parlait que de Doctolib. Aujourd’hui, quelques pépites sortent du lot comme Lifen, Cardiologs, Care… Par ailleurs, le secteur est passé d’un marché B2C à un marché B2B. En effet, nous avons connu une époque où la e-santé concernait plutôt des outils d’information destinés soit aux patients, soit aux professionnels de santé à des outils qui font partie intégrante de la chaîne du soin. Quels sujets défendez-vous ? Les deux sujets principaux que nous portons aujourd’hui concernent la stratégie de l’État dans le domaine de la santé autour de MaSanté2022 et le Health data hub. Sur le premier, nous regardons plus particulièrement les sujets de gouvernance. Nous posons la question de comment y mettre plus d’agilité, notamment. Nous aurons également quelques sujets sur l’interopérabilité, l’identifiant unique… Pour le Health data hub, le but est de pouvoir porter la voix des start-up sur l’accès aux données et leur valorisation. Nous voulons savoir combien cela va coûter demain d’accéder aux données. Quels sont les objectifs du FD Health Day que vous organisez le 13 novembre 2019 à Paris ? Il sera consacré à la thématique de la collaboration entre les start-up et l’État. Il s’agit de voir où nous en sommes, quelles sont les synergies, ce qui a été fait, ce qui n’a pas pu l’être, comment certains points bloquants ont été contournés parfois avec des changements mineurs qui ont permis de fluidifier un projet… Les années que nous avons perdues dans le numérique en santé, d’autres pays en ont profité pour mettre en place une vraie logique de e-santé et de délégation au privé. Nous attendons un discours très concret avec les pouvoirs publics français et européen et de discuter de l’exemple estonien. Guillaume Marchand Mars 2019 : Président de France Digitale Health Septembre 2015 : Président cofondateur de France eHealth Tech 2011 – février 2019 : P-DG et cofondateur de DMD Santé 2009 – 2014 : Résident en psychiatrie et responsable du déploiement de l’informatisation des soins entre 2012 et 2013 au CHU de Rouen Aurélie Dureuil Dispositif médicalLogicielOrganisations professionnellesstart-upStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind