Accueil > Industrie > Accès au marché > Bilan de la campagne vidéo du Snitem sur le numérique en santé Bilan de la campagne vidéo du Snitem sur le numérique en santé Le Snitem s’est lancé dans la vidéo en 2016 pour assurer sa mission pédagogique et s’est emparé en mars 2019 de premiers sujets touchant au numérique en santé : les données de santé et l’interopérabilité. Ces deux vidéos ont enregistré chacune entre 2 000 et 3 000 vues, tous supports confondus. Pour mind Health, le syndicat est revenu, avec son prestataire Les Émotionneurs, sur cette campagne. Par . Publié le 05 septembre 2019 à 15h12 - Mis à jour le 05 septembre 2019 à 15h12 Ressources Le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) a notamment pour mission d’informer sur l’ensemble des sujets touchant au dispositif médical, y compris numérique. Il ne pouvait donc s’affranchir d’aborder l’interopérabilité et les données de santé quand ces sujets ont émergé. “Fin 2018, nous avons commencé à être confrontés à un vocabulaire, des concepts que tout le monde ne partage pas, y compris au sein de nos entreprises”, expose Isabelle Dessales, directrice communication du syndicat, à la manoeuvre de l’élaboration des outils pédagogiques avec Nathalie Jarry, responsable communication institutionnelle et relations presse. Fortes des huit premières vidéos mises en ligne depuis l’été 2016, elles ont maintenu ce format pour sensibiliser aux nouvelles problématiques numériques, identifiées en interne avec la direction des affaires industrielles. “Sur des sujets plus techniques, nous utilisons d’autres supports, comme nos livrets innovations, aujourd’hui au nombre de 23, qui abordent des thématiques de façon plus fouillée, explique Isabelle Dessales. Mais ici, nous nous adressions à tout notre écosystème, tous nos publics, pour partager un concept commun, le décrypter, et qu’il soit accessible autant au dirigeant qu’au collaborateur, à un institutionnel, une association de patients ou un journaliste. Il s’agit de donner le B.A-BA.” Les deux vidéos ont été publiées en mars 2019 sur le site du Snitem et sur les réseaux sociaux (Vimeo, LinkedIn et Twitter) et se veulent “pédagogiques et ludiques”. L’une rappelle la nature des données de santé, leur provenance, la manière dont elles sont générées et stockées ainsi que leur utilisation. L’autre se penche sur le fonctionnement de l’interopérabilité, son rôle, ses apports et la manière dont elle peut être efficace. Elles ont été élaborées avec le même prestataire que celui choisi pour les premières vidéos à l’époque après une étude de marché. “Les Émotionneurs ont rapidement compris notre domaine, souligne Nathalie Jarry, leur équipe étant composée d’un journaliste issu d’une formation scientifique. Cette sensibilité est un plus.” Alexandre Farro, directeur général de l’entreprise, ajoute qu’il travaillait déjà avec le Snitem sur l’un de ses événements annuels : les Rencontres du progrès médical. Le motion design reste également le format choisi : “il nous offre une entière liberté, estime Isabelle Dessales : pas de problème de droit à l’image, de photo. Il nous permet aussi d’assurer une diversité des personnages, sujet important pour nous, sans se poser la question d’un casting. Ce format est très utilisé par les organisations corporate”. Le motion design représente aussi pour le Snitem “un rapport qualité-prix imbattable. Passer en animation 3D, opter pour le scribing ou utiliser de la photo ou de la vidéo augmente le prix d’une vidéo”, a constaté Isabelle Dessales. Selon Les Émotionneurs, il s’agit également d’un format “ludique, très consommé. Étant en outre sur des éléments basiques, nous n’avions pas besoin d’humaniser le message”. Un taux d’engagement de plus de 10 % sur LinkedIn Car si l’équipe communication ne souhaite pas indiquer son budget, elle précise que ses 430 adhérents, eux, le connaissent : “notre budget de fonctionnement est transparent et, n’étant pas extensible, nous négocions les prix les plus justes. Ainsi, quelle que soit la durée de la vidéo, nous avons obtenu des prix forfaitisés. Nous sommes dans la fourchette basse TTC”, dira seulement Isabelle Dessales. En termes de ressources humaines, Nathalie Jarry et elle collaborent toujours avec un référent sectoriel, et estiment le temps de travail nécessaire à un projet vidéo d’environ “un mois d’écriture, puis un mois de réalisation”. Le script de la vidéo est en effet rédigé en interne : “l’écriture a été douloureuse, se souvient Isabelle Dessales. Sur les données de santé, inutile de vous dire que le texte initial faisait au moins le double d’information que le ‘rendu’, qui doit tenir en deux à trois minutes. Comment simplifier de façon qualitative ? Nous avons écrémé au fur et à mesure, à l’aide de notre prestataire”. Ce dernier explique qu’une partie de son propre travail consiste à “comprendre les objectifs de son client, sa cible, le rephraser, réexprimer son besoin et déterminer les messages essentiels, quitte à le pousser dans ses retranchements pour hiérarchiser l’information. Il s’agit sans doute de la phase la plus compliquée”. Puis un scénario est élaboré, une voix off et un habillage sonore choisis et une intention graphique validée à partir de quelques planches ; la mise en image peut alors débuter. “Le storyboard nécessite de nombreux échanges avant le passage en production”, poursuit la directrice communication. Qui se font de façon “très fluide, souligne Nathalie Jarry : nous sommes une petite équipe très mobile, et donc réactive”. Ces deux dernières vidéos ont totalisé 3 000 vues pour celle sur les données de santé et un plus de 2 000 pour l’interopérabilité. “Notre public est plus restreint mais plus captif : sur LinkedIn, le taux d’engagement sur nos vidéos est de plus de 10 %, indique Nathalie Jarry. C’est énorme, par rapport au nombre de followers”, au nombre de 8 500 début septembre. Ces vidéos sont aussi utilisées en interne par les adhérents, par exemple à l’arrivée d’un nouveau collaborateur. Et le Snitem les diffuse sur ses événements, salons, séminaires, ateliers techniques, sur son extranet également, sur des forums emploi, lors d’échanges avec les associations de patients, et les met à disposition des étudiants : “nous essayons de démultiplier les canaux pour répondre à tout besoin”. La websérie doit être complétée le 11 septembre par une vidéo sur la télémédecine, autre sujet sur lequel le Snitem se sent “légitime”. D’autres sujets “sont dans le scope mais nous attendons le bon moment pour les porter”, conclut Nathalie Jarry. CHIFFRES-CLÉS DE LA CAMPAGNE 10 vidéos en motion design depuis l’été 2016 2 mois de travail par vidéo 2 premières vidéos sur le numérique en santé en mars 2019 2 000 à 3 000 vues chacune Un taux d’engagement de plus de 10 % sur LinkedIn (8 500 abonnés) Dispositif médicalDonnées de santéIndustrieInteropérabilitéRéseaux sociauxVidéo Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind