• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Parcours de soins > Open innovation > Claire Biot (Dassault Systèmes) : “Nous ne nous interdisons pas de faire d’autres investissements”

Claire Biot (Dassault Systèmes) : “Nous ne nous interdisons pas de faire d’autres investissements”

Acquisition de Medidata, participation à la levée de fonds de BioSerenity, le groupe français a multiplié les annonces autour de son activité santé début juin 2019. Claire Biot, vice-présidente de l’industrie des sciences de la vie depuis mars 2019, détaille pour mind Health le positionnement et la stratégie de Dassault Systèmes dans le domaine.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 30 juin 2019 à 15h01 - Mis à jour le 30 juin 2019 à 15h01
  • Ressources

Les sciences de la vie font partie des 11 industries couvertes par Dassault Systèmes. Quel est le positionnement dans ce secteur ?

Dassault Systèmes est une entreprise née dans la sphère des produits il y a 35 ans, avec notamment la première maquette 3D d’un avion. Depuis plusieurs années, la stratégie vise à aller au-delà. La santé et les sciences de la vie représentent l’un des trois secteurs auxquels Dassault Systèmes souhaite contribuer. Nous sommes entrés avec un angle de vue d’ingénieurs. D’abord, dans le secteur des dispositifs médicaux. Au début des années 2010, nous avons étendu avec la modélisation des cellules. Un premier projet, nommé Biointelligence, a été mené à travers un consortium de recherche associant des acteurs du G5 Santé. Il s’agissait de réaliser un modèle des voies de signalisation dans des cellules cancéreuses. En 2014, l’acquisition d’Accelrys nous a apporté des capacités allant de la recherche et développement à la fabrication en passant par le réglementaire, sur la science des matériaux et la chimie. Nous avons regroupé tous ces actifs sous la marque Biovia. En 2018, nous avons aussi renouvelé notre partenariat initié en 2014 avec la FDA dans le domaine de la modélisation d’organes entiers pour tester des dispositifs médicaux.

Comment est organisée cette activité ?

Les sciences de la vie représentent une industrie de diversification pour Dassault Systèmes. Nous ne partageons pas de chiffres sur les revenus ni sur les forces vives de cette activité (Dassault Systèmes a enregistré un chiffre d’affaires de 3,47 Mds € en 2018 et employait plus de 16 000 personnes. Les parts des quatre principaux secteurs – Transport et mobilité, Équipements industriels, Aéronautique et défense et Prestation de services – sont les seules détaillées dans le rapport annuel, NDLR). Nous avons une approche de marques fortes avec des équipes qui vont développer des produits et faire vivre les marques Biovia et Simulvia pour la simulation. En termes de forces de ventes, nous avons une équipe dédiée sur les douze zones géographiques, qui positionne les solutions et expertises.

Qui sont vos clients ?

Toutes les grandes entreprises pharmaceutiques sont nos clients. Mais pas seulement. Nous travaillons avec tout un écosystème. Du côté des fabricants de dispositif médical, nos clients sont autant les grands acteurs que les plus petits. Nous collaborons également avec des instituts de recherche et la FDA.

Vous avez annoncé l’acquisition de Medidata pour 5,8 Mds $ mi-juin. Comment cette opération s’inscrit-elle dans votre stratégie ?

 En 2018, le groupe avait annoncé aux investisseurs être prêt pour l’étape suivante dans le secteur de la santé. Cela s’est matérialisé par l’accord avec Medidata. Il s’agit d’un accord important, à condition qu’il soit finalisé. Cela va nous permettre d’avoir une offre complètement intégrée, de la recherche et développement de médicaments à leur commercialisation. Il nous manquait cette composante sur les essais cliniques et la partie commercialisation ainsi que sur les informations en vie réelle.

Medidata deviendra une nouvelle marque de Dassault Systèmes. Comment va-t-elle être portée ?

Medidata va devenir une marque à part entière. L’équipe de dirigeants va rester en place et assurer la transition avec tout le soutien de Dassault Systèmes. Cela représente une augmentation très sensible de l’activité sciences de la vie. Au-delà du fait que l’intégration ait sens au niveau stratégique, nous avons pu voir un alignement très fort au niveau culturel et de la vision de ce que nous voulons apporter, c’est-à-dire générer les thérapeutiques de demain en nous appuyant sur les techniques de modélisation.

Prévoyez-vous d’autres opérations de croissance externe ?

L’intégration de Medidata représente un objectif en soi afin de développer une offre intégrée. Nous ne nous interdisons pas de faire d’autres investissements. La participation dans BioSerenity est un exemple.

Vous avez en effet participé au récent tour de table de BioSerenity qui faisait partie de votre 3D Experience Lab. Pouvez-vous détailler le positionnement de cet accélérateur ?

Le 3D Experience Lab est un programme d’accès à l’innovation de rupture. Il se concentre autour de trois thèmes : life, city et lifestyle. La seule règle pour les start-up est d’être porteuses d’innovation de rupture et d’avoir un impact positif pour la société. Pour les sociétés candidates via notre site Internet, c’est un salarié de Dassault Systèmes qui pitche devant le CEO pour lui permettre d’entrer au lab. Cela permet d’avoir une adhésion au projet. Une fois choisie pour être accélérée, elle a un accès complet pendant deux ans à la plateforme et aux 12 marques ainsi qu’à un programme de mentoring. Une équipe est dédiée au siège à Velizy et nous avons des antennes à Boston aux États-Unis ainsi qu’à Pune en Inde (mises en place respectivement en novembre 2015, mai 2017 et septembre 2018, NDLR).

Quelle est votre stratégie d’investissement dans les start-up ?

Quand le projet est intéressant et en phase avec notre stratégie, alors nous pouvons aller plus loin. Pour nous, la collecte de données de manière continue et en dehors du cadre hospitalier doit permettre d’améliorer les pratiques de soins. Medidata apporte la composante logicielle de la collecte des données. Et BioSerenity fournit les outils nécessaires pour cette collecte. Nous créons un modèle qui au départ n’est peut-être pas parfait mais permet au secteur de se poser les questions, d’aller plus vite et plus loin. Nous l’avons démontré dans les domaines de l’aéronautique et de l’automobile. Nous avons la même ambition pour la santé.

En France, vous participez à la création d’une filière de médecine de précision en oncologie. Quelle est votre ambition sur le marché ?

Depuis son origine, Dassault Systèmes est fondamentalement international. Nos premiers clients sont les grands avionneurs. Et, Dassault Systèmes est également profondément attaché à son ancrage sur le territoire français. Dans le secteur des sciences de la vie, nous avons des collaborations avec l’Inserm et le G5 Santé. La participation à des filières comme celle dans l’oncologie est une évidence. Nous tenons à participer et contribuer à un terreau fertile.

 

Claire Biot
Depuis mars 2019 : Vice-présidente de l’industrie des sciences de la vie de Dassault Systèmes
2015-2019 : Directrice de l’Agence générale des équipements et produits de santé de Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP)
2012-2015 : Cheffe du bureau des Produits de santé au ministère de la Santé
2008-2012 : Thèse d’immunologie à l’Institut Pasteur
2005-2006 : Intérim de la responsable méthodes industrielles au LFB dans le cadre du parcours au Corps des Mines effectué de  2005 à 2008 
2006-2007 : Master of Sciences, Watson School of Biological Sciences, NY, USA
2002-2005 : École Polytechnique

 

La santé au sein du 3DExperience Lab de Dassault Systèmes
Créé en 2015, le 3DExperience Lab de Dassault Systèmes a soutenu 30 start-up au total. Dont huit en santé : Biomodex, Digital Orthopaedics, Living Heart, Exactcure, BioSerenity, Leka, Damae Medical et Feops. Actuellement 20 sociétés sont en cours d’accélération. 
Aurélie Dureuil
  • Dispositif médical
  • Données de santé
  • Essais cliniques
  • Laboratoires
  • Logiciel
  • Organisations professionnelles
  • start-up
  • Stratégie

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Un budget initial de 7 M€ nécessaire pour la filière de médecine de précision en oncologie

Dassault Systèmes s'offre Medidata pour 5,8 Mds $

BioSerenity lève 65 M€, auxquels contribue Dassault Systèmes

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nous contacter
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email