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Accueil > Financement et politiques publiques > Organisation métier > Dépression : bilan de l’expérience Deprexis, solution en ligne de thérapie cognitivo-comportementale des laboratoires Servier

Dépression : bilan de l’expérience Deprexis, solution en ligne de thérapie cognitivo-comportementale des laboratoires Servier

Développé par la société allemande Gaia, la solution Deprexis est sur le marché allemand depuis plusieurs années. A la suite de deux accords, le laboratoire français a acquis les droits sur cette technologie et prépare le lancement sur d'autres marchés.

Par Aurélie Dureuil. Publié le 02 février 2018 à 15h52 - Mis à jour le 20 janvier 2021 à 10h57
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“Bien qu’il existe des traitements connus et efficaces pour combattre la dépression, moins de la moitié des personnes affectées dans le monde (dans certains pays, moins de 10%) bénéficient de tels traitements. Le manque de ressources, la pénurie de soignants qualifiés et la stigmatisation sociale liée aux troubles mentaux sont autant d’obstacles à l’administration de soins efficaces”, signale l’Organisation mondiale de la santé qui estime que ce “trouble mental courant touche mondialement plus de 300 millions de personnes”. Dans ce contexte, les laboratoires Servier ont complété leur portefeuille de médicaments avec une thérapie cognitivo-comportementale en ligne contre la dépression, nommée Deprexis. “Notre objectif est d’être de plus en plus centré sur le patient. Nous ne voulons pas seulement fournir des médicaments, mais aussi mettre à disposition des solutions qui puissent aider les professionnels de santé et les patients pour une meilleure prise en charge de la maladie. Aujourd’hui, nous avons quatre médicaments en psychiatrie dont deux anti-dépresseur. Deprexis est une solution potentielle pour beaucoup de patients, pour compléter une thérapie médicamenteuse, pour répondre au besoin thérapeutique de ceux ne pouvant accéder facilement à un psychothérapeute ou pour ceux préférant ne pas prendre de médicament”, indique Tamara Krcmar (https://www.linkedin.com/in/tamara-krcmar-4b3723a5/), directrice de produit international SNC de Servier. Le laboratoire entend ainsi toucher de nouveaux patients avec une solution digitale, sorte de psychologue virtuel, plutôt que médicamenteuse. Un investissement qui s’inscrit dans la stratégie e-santé de Servier (avec Wehealth).

Un programme commercialisé près de 300€ pour 3 mois

Développée par la société allemande Gaia, la filiale allemande de Servier a signé en juillet 2015 un accord de licence sur ce marché. En février 2017, les deux partenaires ont étendu cet accord pour étendre les droits de commercialisation exclusifs à tous les pays exceptés les Etats-Unis et le Japon. Deux contrats dont les montants restent confidentiels. Le programme Deprexis s’appuie sur la plateforme technologique Broca de Gaia. “Similaire à un ordinateur d’échec, Broca facilite l’apprentissage rapide, le changement de processus de pensée, et l’acquisition de compétences profondes dans un flux dynamique et individuel”, précise la société allemande. Si il refuse de détailler la technologie et des éléments comme son chiffre d’affaires et le nombre d’employés, Mario Weiss, p-dg et fondateur de Gaia précise que la plateforme intègre “beaucoup d’intelligence artificielle incluant du machine learning”. Tamara Krcmar ajoute que la société est composée de psychologues, de spécialistes IT et de développeurs.

Le programme Deprexis de thérapie cognitivo-comportementale en ligne repose sur 10 modules et dure 3 mois. “Le patient s’enregistre sur le site Internet, achète un code d’accès pour la durée du programme. Le système pose des questions avec une multiplicité de réponses et propose un chemin personnalisé”, détaille Tamara Krcmar. Le programme simule des sessions de thérapie en engageant l’utilisateurs dans des exercices interactifs et en le guidant pas-à-pas pour atteindre des objectifs spécifiques et des cible sthérapeutiques, selon Gaia. Le patient peut alors se connecter quand il le veut. En Allemagne où Deprexis est commercialisé depuis 2016, le prix public pour les 3 mois est de près de 300 euros.

Une prise en charge par un assureur en Allemagne

Pour la commercialisation du programme Deprexis sur le marché allemand, Servier utilise son réseau existant de promotion médicale auprès des médecins et notamment des psychiatres (la filiale allemande de Servier compte 400 collaborateurs). De plus, si les deux partenaires ne communiquent pas le nombre d’utilisateurs du programme Deprexis, Tamara Kcrmar précise que “l’efficacité de Deprexis a été démontrée dans neuf études contrôlées sur environ 2 000 patients”. Des résultats ont notamment été publiés dans Psychiatry Research et Psychotherapy and Psychosomatics. Par ailleurs, Gaia revendique “plus de 7 000 patients” ayant suivi une de ses thérapies cognitivo-comportementales lancée depuis 2001.

Pour Deprexis24 (le nom commercial en Allemagne), les deux partenaires se félicitent de la signature d’un accord avec l’assureur allemand DAK. “Cette assurance maladie nationale qui couvre plusieurs millions de patients prend en charge Deprexis24”, indique Tamara Krcmar. Le site allemand dédié au programme Deprexis24 présente ainsi une entrée spécifique pour les assurés de DAK. L’objectif étant de conclure des accords similaires avec d’autres assureurs sur ce marché, confie la responsable du produit chez Servier. “La prise en charge est un paramètre très important. Le fait qu’une assurance européenne ait décidé de couvrir ce programme est encourageant”, observe Tamara Krcmar. Elle cite une étude économique : “Elle a démontré, outre une meilleure prise en charge des patients dépressifs, une réduction de 30 % des coûts pour l’assurance maladie pour un patient suivant Deprexis. Cela se traduit par moins de coûts hospitaliers, d’arrêts maladies, de médicaments…”

Un déploiement dans d’autres pays

Servier prépare actuellement le lancement de Deprexis sur d’autres marchés. Ce dispositif médical de classe 1 bénéficie du double marquage FDA et CE qui permettent sa commercialisation dans plusieurs pays. Les deux partenaires disposent aujourd’hui de versions de Deprexis en anglais, allemand, italien, portugais brésilien, français, espagnol et suédois. “De nombreuses filiales sont en train d’évaluer le potentiel de cette solution sur leur marché. De plus, pour chaque nouveau pays qui veut lancer Deprexis, il faut au moins 6 mois pour que la traduction soit finalisée puis validée au niveau local”, indique Tamara Krcmar. Servier prévoit ainsi le lancement de Deprexis au Brésil début 2018, avec un modèle similaire à l’Allemagne, c’est-à-dire avec des souscriptions directes par les patients ainsi que des discussions avec des mutuelles pour une prise en charge.

Commercialisation du programme deprexis en chiffres
2016 : lancement en Allemagne
2018 : lancement prévu au Brésil en début d’année
1 prise en charge par une assurance santé (DAK)
297 €, tarif public pour 3 mois de traitement en Allemagne
Programme basé sur 3 mois de suivi Marquage FDA et C
Aurélie Dureuil
  • Assurance
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