Accueil > Financement et politiques publiques > Organisation métier > Feuille de route du numérique en santé : 2020 sera l’année du déploiement par l’écosystème Feuille de route du numérique en santé : 2020 sera l’année du déploiement par l’écosystème La mise en oeuvre des 26 actions de la feuille de route du numérique en santé présentée en avril 2019 se poursuit. Après une phase de définition et de présentation aux acteurs de l’écosystème, l’année 2020 devrait être celle du déploiement sur le terrain. Par Aurélie Dureuil. Publié le 19 février 2020 à 17h44 - Mis à jour le 19 février 2020 à 17h44 Ressources À la veille du 2e Conseil du numérique en santé (CNS), Dominique Pon et Laura Létourneau, pilotes de la délégation ministérielle du numérique en santé (DNS), ont présenté à la presse leurs priorités pour 2020. “Nous avons fini le Tour de France de la e-santé qui était une grosse étape de présentation de la vision que nous portons. Nous avons publié la doctrine technique du numérique en santé. De premières étapes ont été franchies. Il s’agit maintenant de détailler comment nous imaginons la suite en 2020”, indique Dominique Pon. Laura Létourneau renchérit : “La suite s’ancre dans les premiers résultats de cette année 2019”. Elle cite notamment les créations de l’Agence du numérique en santé et de la DNS, la relance du CNS mais également la publication de l’arrêté sur l’identifiant national de santé (INS), la création du Health data hub… Des avancées qui avaient été détaillées en décembre 2019. “Il fallait d’abord incarner des valeurs et une vision d’état plateforme au cours de cette première année. Nous avons passé beaucoup de temps pour expliquer, concerter, débattre avec les personnes sur le terrain. Nous avons aussi montré que nous tenions les délais”, souligne Dominique Pon qui interpelle les acteurs de l’écosystème : “maintenant il n’y a plus le choix, vous devez appliquer” la feuille de route. Des indicateurs pour mesurer le déploiement Pour accompagner ce déploiement, la DNS va établir un tableau de bord consolidant les indicateurs clés de la progression. “Il est indispensable d’avoir des indicateurs de mesure pour voir si on y arrive ou pas, que nous puissions suivre comment la e-santé se déploie en France avec chaque ARS, chaque Grades, avec les industriels…”, note Dominique Pon. La DNS prévoit également de mettre la lumière sur de “belles histoires” avec une chaîne vidéo dédiée. “Sur le Tour de France, nous avons vu des choses fantastiques partout. Il faut les mettre en valeur”, se félicite-t-il. Des trophées nationaux de la e-santé viendront également récompenser ces projets en fin d’année 2020. Toujours pour accompagner le déploiement, la DNS prépare une charte d’engagement à la doctrine technique du numérique en santé que les industriels pourront signer et rendre publique. Une autre avancée concernera la généralisation de l’outil Convergence dans les ARS et les Grades d’ici mai 2020 avant d’être mis à disposition des industriels. Cet outil a été mis au point par l’Asip (devenue ANS) et déployé en Occitanie, Île-de-France et Grand Est. La V1 de la plateforme de test d’interopérabilité pour les éditeurs devrait par ailleurs voir le jour en septembre 2020. “Le cahier des charges pour l’appel d’offres est en cours de rédaction. Nous sélectionnerons la plateforme à l’été”, indique Dominique Pon. La publication du décret “opposabilité” est attendue d’ici l’été. “Nous sommes en train de nous doter d’un arsenal d’outils pour permettre la mesure de la compatibilité à la maison (qui représente les différents niveaux du déploiement du numérique en santé avec les référentiels socles, les services socles, les plateformes numériques…, ndlr). En fonction des sujets, il faut adapter la mesure de la conformité, de l’autodéclaration à l’intervention d’organisme Cofrac”, souligne Laura Létourneau. Une attention particulière au secteur du médico-social Outre le déploiement par l’écosystème de santé, la DNS entend accélérer dans le domaine du médico-social. “Dès le départ, la maison ne couvre pas que le secteur sanitaire. Nous devons la décliner avec les spécificités du médico-social”, souligne Dominique Pon. La DNS prévoit notamment la création d’un conseil du numérique dans le médico-social, un Tour de France du numérique spécifique et le lancement au premier trimestre 2020 de POC e-CPS et messagerie sécurisée pour ces acteurs. Préparer le déploiement auprès des citoyens Enfin, la DNS prévoit d’organiser des ateliers de travail avec les professionnels de santé “pour collecter leurs besoins et travailler avec les éditeurs” et une journée qui leur sera consacrée en juin 2020. Et, afin de préparer l’année 2021 qui se concentrera sur le déploiement auprès des citoyens, des journées régionales d’éthique seront organisées. “Sur le carnet de santé dématérialisé, un atelier mixte professionnels de santé et citoyens sera organisé d’ici avril”, indique Laura Létourneau. Les ateliers citoyens se poursuivront avant l’organisation fin 2020 d’Assises citoyennes du numérique en santé. “Les fondations de la maison feront qu’il y aura plein d’initiatives. Nous sommes pour le foisonnement : chacun a sa place, son rôle et contribue au mouvement”, se félicite Laura Létourneau. Aurélie Dureuil AdministrationCybersécuritéDMPDonnées de santééditeurInteropérabilitéLogicielmessagerie sécuriséeMinistèrePlateformesSécuritéStratégieTélémédecine Besoin d’informations complémentaires ? 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