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Accueil > Industrie > Frédéric Dufaux (Docaposte)”Cette crise nous a fait rebondir, elle a renforcé le côté stratégique et vital du numérique”

Frédéric Dufaux (Docaposte)”Cette crise nous a fait rebondir, elle a renforcé le côté stratégique et vital du numérique”

Frédéric Dufaux, Directeur Général adjoint chez Docaposte partage avec mind Health la stratégie de la branche e-santé, entre acquisitions et lancement d’un entrepôt de données de santé de vie réelle.

Par Carole Ivaldi. Publié le 06 juillet 2021 à 17h34 - Mis à jour le 21 septembre 2021 à 17h03
Frederic Dufaux
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Pouvez-vous présenter la direction de Docaposte et plus précisément celle de la branche santé de Docaposte ?

C’est une entreprise créée en 2007 par une agrégation successive de sociétés, aujourd’hui présidée par son PDG, Olivier Vallet, et nous avons réalisé en 2020 670 millions d’euros de chiffre d’affaires en intégrant l’ensemble des acquisitions faites à date. Notre mission est d’accompagner nos clients, qui sont plutôt du domaine du B dans la transformation numérique avec un positionnement   très orienté service de confiance numérique, tiers de confiance numérique. En terme de stratégie de développement, on se focalise sur quatre marchés prioritaires qui sont la santé, le secteur public, la banque assurance et les PME/TPE en mobilisant quatre grands métiers : éditeur de solutions, intégrateur de système ou de plateformes numériques, conseils et services, et back office numérique ou d’externalisation de process.  

Sur le domaine de la santé on a une équipe dotée d’une expertise à la fois commerciale avec une dimension opérateur de santé et industriels de santé, et qui s’appuie sur les équipes des différents métiers cités précédemment en termes de delivery. 

Quels sont vos axes de développement dans la e-santé ?

Aujourd’hui nous avons revu notre plan de développement stratégique autour de la santé, qui reprend le positionnement stratégique de Docaposte en tant que fournisseur de services de confiance numérique très orienté autour de la donnée, autour de deux axes. Notre premier axe est   de fluidifier, faciliter, conserver les échanges de données côté patient pour améliorer la qualité de soin, ce qui correspond à nos offres dans le domaine du e-consentement, de la collectivité autour du DP et du DMP, très orienté échange de données avec les opérateurs du système de santé comme la CNAM, l’espace numérique de santé, le DMP et le DP dont on est l’opérateur et l’hébergeur depuis quasiment 15 ans. Le deuxième axe est plus orienté vers les medtechs, les laboratoires, la pharmacie etc. à qui nous allons, au travers de AGORiA SANTÉ et nos acquisitions comme InAdvans, proposer une offre destinée à faciliter, fluidifier le partage de données de santé pour améliorer le dispositif de mise sur le marché en particulier de nouvelles molécules, faciliter la recherche sur de nouveaux dispositifs médicaux, et accélérer le timing market en terme de qualité de soins.  

Au-dessus de ces axes, nous avons une stratégie de développement de tiers de confiance dans le domaine de la donnée de santé en tant qu’opérateur et hébergeur de données de santé agréés en France. 

Pourriez-vous nous donner le chiffre d’affaires de la e-santé chez Docaposte et son rythme de croissance ?

Je ne peux pas vous donner de chiffres qui ne sont pas du domaine public, c’est plusieurs dizaines de millions d’euros en termes de chiffre d’affaires, un peu plus de 10% du chiffre d’affaires de Docaposte. Le chiffre d’affaires santé que nous visons pour 2025 , plus de 100 millions d’euros, devrait être réalisé pour moitié par de la croissance externe. La branche santé de Docaposte se développe à un rythme de croissance soutenu, de l’ordre de 8 à 10%. 

Quels sont les moyens humains consacrés à la santé chez Docaposte ?

En termes d’équipe, l’équipe de développement commercial au sens large est d’une quinzaine de personnes. Il y a une centaine de personnes qui travaillent sur les projets spécifiques santé comme le CNOP, Elsan, ou AGORiA SANTÉ . Beaucoup de gens travaillent dans la santé sur des sujets qui ne sont pas spécifiquement santé ( nos solutions de confiance numériques sont commercialisées auprès du marché de la santé mais elles ne sont pas spécifiques santé). Par conséquent, c’est difficilement chiffrable.

Avez-vous des ambitions d’expansion au niveau européen ou international ?

Dans le cadre de notre plan stratégique 2025-2030 ainsi que de celui du groupe La Poste, nous travaillons sur une ambition internationale. Aujourd’hui Docaposte réalise déjà une partie de son CA à l’international (moins de 10%). L’idée est de réfléchir à nous déployer sur une logique plutôt européenne pour commencer. 

Quel est le rôle du hub numérique de la Poste, et plus précisément dans les services santé ?

Ce hub est une plateforme qui est là pour fournir des services génériques en termes d’authentification sécurisée, de traçabilité et de conservation des données. Ce hub va construire des applicatifs clients ou héberger des back office client  qui permettent d’utiliser ses fonctions dites génériques. Le meilleur exemple, c’est l’application mobile ADEL de Elsan qui s’appuie en termes de back office sur notre hub numérique.

Quels sont les objectifs de AGORiA SANTÉ, plateforme lancée le 18 juin 2021 ? Comment se positionne AGORiA SANTÉ par rapport au HDH ?

AGORiA SANTÉ, lancée avec Astrazeneca et Impact Healthcare, est un consortium doté d’un entrepôt de données de santé  (EDS), une plateforme de datachain et un cadre réglementaire qui offre toutes les garanties de sécurité, de traçabilité, d’habilitation à manipuler des données de santé en vie réelle, et dont l’objectif est de faciliter la mise en œuvre de projets de recherche visant à mieux comprendre et améliorer les parcours de soins et la prise en charge thérapeutique des patients.  

Nous avons eu de nombreux échanges avec Stéphanie Combes du Health Data Hub (HDH), et nos approches sont complémentaires. Notre approche est très time to market. Nous sommes, de plus, sur nos hébergements propres maîtrisés à 100% par Docaposte dans le sud et dans le nord de la France, opérés par des opérateurs de Docaposte, sur un logiciel de chaînage de données français, basé à Grenoble détenu à 30% par un opérateur qui est Docaposte… Notre cœur de métier est l’analyse de données clients. Il y a donc peut-être un environnement de confiance   privé différent du HDH qui fait que nous sommes complémentaires.

Pourquoi un laboratoire rejoindrait plus AGORiA SANTÉ que le HDH ?

AGORiA SANTÉ, qui s’adosse sur une solution de sécurisation des données s’appuyant sur Adobis dont nous avons pris 30% du capital récemment, est immédiatement opérationnelle et permet, au travers de la mutualisation, de réaliser à faible coût des études de manière extrêmement rapide. Il y a tout un catalogue de services mis à la disposition des membres du consortium moyennant une contribution. Sur cette base, ils peuvent réaliser un ou plusieurs projets, sachant que c’est en faisant plusieurs projets au sein de la même plateforme que le retour sur investissement pour les laboratoires est efficace, puisqu’une fois leur premier projet remboursé, ceux qui suivent ne sont quasiment que du paramétrage. Le HDH a une approche très systémique, très fédératrice au sens souverain du terme. Alors que nous répondons davantage à une demande urgente d’un laboratoire qui veut réaliser une étude pour obtenir une AMM, répondre aux demandes des autorités de régulation (HAS, CEPS). Un laboratoire qui arrive avec ses données obtient ses résultats en deux mois. 

Les départs rapprochés de David de Amorim (directeur innovation santé) et de Régis Sénégou (directeur des marchés e-santé) en février 2021, puis de Jean-Marie Dunand (directeur du développement e-santé) en avril de la même année marqueraient-ils une divergence de vision stratégique ? Avez vous de nouvelles nominations en vue ?

Ces différents départs n’étaient absolument pas corrélés. Ils étaient depuis longtemps chez Docaposte. C’est la vie normale des entreprises. On a renforcé l’équipe le 1er Juillet avec l’arrivée de Carla Gomes, ancienne directrice des opérations de Intersystems France, qui arrive en tant que directrice des marchés santé en lieu et place de Régis Sénégou. Ainsi qu’avec l’arrivée de Cécile Lagardère qui va prendre la responsabilité de nos différents filiales santé (icanopée, InAdvans, Adobis et Care Simple) et qui m’aidera également sur tout ce qui concerne la stratégie de croissance externe. Les deux me sont rattachées en tant que directeur général adjoint. 

Quel a été l’impact de la crise sanitaire liée au COVID-19 sur vos activités ?

Cette crise nous a fait rebondir, elle a profondément affecté nos façon de travailler tant en termes de relations sociales, professionnelles, qu’économiques. Comme nous sommes très orienté B to B, ce qui a explosé dans le numérique c’est plus le B to C, mais par effet ricochet nous en avons bénéficié dans la partie B to B.  

Cela a renforcé le côté stratégique et vital du numérique. Cela l’a rendu plus visible donc plus attaquable. C’est là où notre rôle de tiers de confiance numérique est particulièrement important dans un environnement compétitif et concurrentiel de plus en plus exacerbé. Un grand nombre d’entreprises se sont faites attaquer, pirater, rançonner… La dimension sécurité est plus que jamais une priorité, et la partie défiance sur le côté souverain d’un hébergement, d’un applicatif, a été encore plus renforcée.   Avec cette crise, la vague du numérique a été accélérée par obligation, mais elle va perdurer avec ses avantages et ses faiblesses, en particulier d’un point de vue sécurité, d’où l’importance du rôle de tiers confiance numérique. 

De 2018 à 2020 : Président de l’association Talents du numérique

Depuis 2017, Directeur Général Adjoint de Docaposte

En 2012 : Directeur Exécutif du secteur Utilities, Telecom, et Services de Steria France.

Diplômé de l’ENSI Caen en Intelligence Artificielle, titulaire d’un MBA de l’IAE Basse-Normandie et d’un DESS Télécom.

Carole Ivaldi
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