Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > La stratégie britannique autour des sciences de la vie passe par le numérique La stratégie britannique autour des sciences de la vie passe par le numérique À l’occasion d’un événement organisé par l’entreprise américaine Medidata les 22 et 23 mai 2019 à Londres, David Griffiths-Johnson, directeur innovation de l’Office for life sciences britannique, a détaillé la stratégie de l’agence gouvernementale et notamment autour du numérique. Par Aurélie Dureuil. Publié le 27 mai 2019 à 12h50 - Mis à jour le 27 mai 2019 à 12h50 Ressources À la croisée du département de la santé et de la protection sociale et de celui des affaires, de l’énergie et de la stratégie industrielle, l’Office for life sciences britannique a publié fin 2018 son deuxième accord pour le secteur (Life sciences sector deal), juste un an après la publication du premier. L’agence entend “défendre la recherche, l’innovation et l’utilisation de la technologie pour transformer les services de santé et de soins” au Royaume-Uni. Et avec ces deux textes conclus entre le gouvernement et les acteurs du secteur, l’Office poursuit ses objectifs de “générer des investissements au Royaume-Uni, protéger et soutenir l’investissement très significatif dans les sciences de la vie, aider les sociétés innovantes britanniques à croître et aider à fournir le plus rapidement possible les traitements innovants aux patients du NHS”, a détaillé David Griffiths-Johnson, directeur innovation de l’Office for life sciences lors d’un événement organisé à Londres par l’entreprise américaine spécialisée dans la gestion des données des essais cliniques, Medidata, les 22 et 23 mai 2019. Il a notamment rappelé que le premier accord prévoit “un soutien gouvernemental de près de 500 millions de livres sterling pour de nouveaux programmes majeurs de recherche et plus d’un milliard de nouveaux investissements dans l’industrie”. Le secteur des sciences de la vie au Royaume-uni recense près de 5 000 entreprises, emploie environ 175 000 personnes et génère un chiffre d’affaires de plus de 50 Mds £ selon l’Office for life sciences. Le numérique, élément clé des trois piliers identifiés Le texte publié en décembre 2018 “établit les bases pour trois industries fortes dans les life sciences au Royaume-Uni”, a détaillé David Griffiths-Johnson. À savoir : la génomique, la santé numérique et le diagnostic précoce. Et pour chacune, les nouvelles technologies et la science des données interviennent. Dans la première, il a pointé entre autres la médecine de précision et la technologie de séquençage. Dans le domaine de la santé digitale, le directeur de l’innovation a cité les jeux de données cliniques à grande échelle pour les applications dans les essais cliniques en vie réelle, l’intelligence artificielle et les algorithmes pour la découverte de médicaments, les diagnostics améliorés et l’augmentation de l’efficacité du système de soins. Enfin, autour du diagnostic précoce, David Griffiths-Johnson a mentionné la nouvelle approche de la médecine rendue possible par les nouvelles technologies et de nouvelles voies de soins. Parmi les différentes initiatives, le Life sciences sector deal de 2018 souligne : “dans le domaine des technologies numériques et de l’analyse de données, nous posons les bases pour exploiter pleinement le potentiel des données du NHS, tout en préservant la confiance du public, en maintenant la confiance du public dans l’utilisation des données et en optimisant les avantages de l’innovation pour les patients du NHS”, citant cinq centres d’excellence en pathologie et radiologie numériques. Un investissement de 50 millions de livres sterling dans le programme pathologie et radiologie numériques est également annoncé. Aurélie Dureuil Administrationbase de donnéesDiagnosticDonnées de santéIntelligence ArtificielleStratégie Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Le numérique gagne en visibilité au Conseil stratégique des industries de santé Le Health data hub sélectionne ses dix premiers projets Le gouvernement affiche ses cinq orientations pour “accélérer le virage numérique” en santé