Accueil > Parcours de soins > Gestion de la data > Le Snitem voit le numérique comme un levier de la transformation du système de santé Le Snitem voit le numérique comme un levier de la transformation du système de santé Le syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) a choisi le thème du numérique pour la 6e édition de ses Rencontres du progrès médical. L’occasion de revenir sur les enjeux liés à l’intelligence artificielle, la gestion des données, etc. Par Aurélie Dureuil. Publié le 24 septembre 2018 à 10h21 - Mis à jour le 24 septembre 2018 à 10h21 Ressources “L’innovation dans les dispositifs médicaux repose sur une évolution régulière. Nous faisons de petits progrès qui petit à petit révolutionnent la prise en charge des pathologies, l’organisation…”, a souligné Stéphane Regnault, président du syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem) en ouverture de la 6e édition des rencontres du progrès médical qui s’est tenue le 11 septembre. Le syndicat a choisi de consacrer cette journée à la transformation du système de santé, avec comme levier : le numérique. Intelligence artificielle, blockchain, robots, etc. étaient autant de thèmes abordés au cours des discussions. David Gruson, président d’Ethik-IA et membre du comité de direction de la chaire santé de Sciences Po Paris, a appelé à “un développement du numérique satisfaisant, éthique et responsable”. Le thème central des données Et si l’organisation professionnelle a fait plancher les participants sur le futur du système de santé avec l’intégration de ces différentes technologies, la question des données a tenu une place centrale. Le président du Snitem a ainsi indiqué : “Le dispositif médical absorbe aujourd’hui toutes les technologies du numérique : acquisition de données, communication, analyse de ces données. Cette intégration pose des questions sur la place du médecin vis-à-vis de l’algorithme ou de la machine, sur le partage de responsabilités…” De son côté David Gruson a mis en garde contre “une vision fausse dans le big data : que toutes les données de santé se vaudraient”. La présidente de l’INDS qui copilote le Health Data Hub, Dominique Polton, a, elle, appelé à favoriser la mise en oeuvre de “l’élargissement du SNDS aux données cliniques”. “L’un des enjeux forts du Health Data Hub est non seulement d’harmoniser les hébergements, la sécurité, la qualité et l’interopérabilité mais surtout de savoir qui régira tout cela pour promouvoir un usage commun”, indique ainsi le Snitem. La mise à disposition d’outils pour l’exploitation des données a par ailleurs été pointée comme “le vrai enjeu” par Carlos Jaime, directeur général d’Intersystems et président du DAS Santé numérique de Medicen. Encore de nombreuses attentes La journée a également été l’occasion de détailler les attentes autour des apports et potentiels des technologies du numérique. À commencer par “un meilleur accès au soins, une réduction des dépenses de santé”, “une meilleure traçabilité des dispositifs médicaux” mais aussi “une amélioration de la qualité et de l’efficacité des soins” ou encore “un gain de temps pour le professionnels de santé et pour le patient”, note le Snitem. Sébastien Topin, responsable des applications médicales et la connectivité de B.Braun a notamment cité l’importance dans les établissements hospitaliers des dispositifs médicaux connectés qui remontent les informations dans les dossiers patients. “Cela permet de redonner du temps aux soignants et apporte une simplification des tâches”, a-t-il précisé. Si de nombreuses solutions et potentiels ont été abordés au cours de la journée, les acteurs du dispositif médical ont également pointé les travaux encore à mener, notamment afin de simplifier les contraintes réglementaires d’accès au marché pour les innovations. Aurélie Dureuil base de donnéesDispositif médicalDonnées de santé Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Stéphane Regnault (Snitem) : “Au niveau du numérique, tout un chapitre est en train de se créer”