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Accueil > Industrie > Plus précisément, plus précocement : les nouvelles façons de combattre le cancer

Plus précisément, plus précocement : les nouvelles façons de combattre le cancer

Le congrès de la Société européenne d’oncologie médicale (ESMO), qui se tenait du 9 au 13 septembre à Paris, vient de fermer ses portes. Place de l’IA pour la découverte de molécules ciblées, du deep learning et de nouveaux tests sanguins pour les diagnostics précoces,... Le Pr Fabrice André, vice-président du Comité scientifique du congrès et directeur de la recherche de l’Institut Gustave Roussy, décrypte les grandes tendances de l’année…et de celles à venir.

Par Romain Bonfillon. Publié le 13 septembre 2022 à 11h46 - Mis à jour le 13 septembre 2022 à 11h51
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Avec une vision globalisée des questions qui touchent à l’oncologie (cf. encadré), le congrès ESMO a, au travers des conférences de ses sessions présidentielles, donné le ton de l’agenda médico-scientifique des prochaines années. Voici 4 grands chantiers scientifiques en cours, qui sont parmi les plus porteurs d’espoirs en matière de lutte contre le cancer :  

Une thérapie “designée” par une intelligence artificielle

“Il est peu question d’intelligence artificielle dans cette édition du congrès, alors même c’est un sujet mature”, semble regretter le Pr André, citant tout de même l’étude du Pr. Dr Antoine Hollebecque, oncologue au sein du Département d’innovation thérapeutique et des essais précoces (DITEP) de l’institut Gustave Roussy. L’essai ReFocus, dont les résultats préliminaires ont été présentés à ce congrès, montre l’efficacité d’une nouvelle thérapie ultra-ciblée inhibitrice du gène FGFR 2, présent dans 15 à 20 % des cancers des voies biliaires. RLY-4008 a permis de contrôler la maladie chez 88 % des patients traités dans cette étude. La thérapeutique est plus efficace, active sur les mutations de résistance et associée à moins de toxicités pour les patients atteints de ces cancers. Son originalité : avoir été “designée” par une intelligence artificielle (IA) construite par le laboratoire Relay Therapeutics. Partout, fait remarquer le Pr Fabrice André, l’usage de l’IA pour la découverte de médicaments se généralise, c’est une des pistes les plus prometteuses de la médecine de précision.

Cancer du sein : le deep learning au service du diagnostic

Une étude présentée par le Dr Ingrid Garberis, médecin au département “Anatomie et cytologie pathologiques”, aura retenu l’attention de la communauté scientifique, au point d’être élu « meilleur poster” du congrès ESMO 2022. Son objectif : montrer l’intérêt d’un outil de diagnostic qui applique le deep learning (l’apprentissage profond) aux images de diapositives entières et aux données cliniques, pour aider à la décision thérapeutique dans le cadre du cancer du sein. Rappelons que ce cancer du sein a un pronostic favorable à long terme, avec un taux de survie moyen sur 5 ans estimé à 87 %. Néanmoins, 10% des patients rechutent chaque année après le traitement initial. L’étude menée par Owkin et Gustave Roussy  prouve que cette nouvelle forme d’outil de diagnostic offre une alternative efficace aux techniques onéreuses telles que l’immunohistochimie ou les tests moléculaires. Prochaines étapes : démêler les tuiles (les champs microscopiques qui apparaissent lorsque le scanner de lame histologique génère des lames virtuelles) les plus prédictives pour découvrir de nouveaux biomarqueurs et développer de nouveaux modèles de prédiction de rechute.

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Détecter précocement le cancer par des tests sanguins

De nouveaux tests sont capables de relever les signaux caractéristiques du cancer pour plus de 50 types de pathologies à partir de l’ADN tumoral circulant dans le sang. Les résultats de l’étude PATHFINDER présentée au congrès ESMO constituent un premier pas important vers la détection précoce de cancers jusque-là difficiles à déceler. Pour le Pr Fabrice André, “cette information a des implications majeures pour l’avenir de la prise en charge des patients en oncologie. Dans les cinq prochaines années, nous aurons besoin de plus de médecins, de chirurgiens et d’infirmiers, mais aussi de plus d’infrastructures diagnostiques et thérapeutiques pour prendre en charge le nombre croissant de personnes qui seront identifiées par ces tests de détection précoce multi-cancers”.

Le rôle de la pollution dans la survenue du cancer

Même si elle n’a que peu de dimension numérique, citons tout de même une étude qui a fait grand bruit et qui fera sans doute date, en prouvant scientifiquement (beaucoup d’études jusqu’alors s’appuyaient seulement sur des constats statistiques) que les particules liées au changement climatique favorisent également les changements cancéreux dans les cellules des voies aériennes. Il est en effet désormais établi que les cellules présentant des mutations des gènes EGFR et KRAS peuvent devenir cancéreuses lorsqu’elles sont exposées à des polluants atmosphériques. Ces données récentes ouvrent la voie à de nouvelles approches de prévention et de traitement du cancer du poumon. 

ESMO : une société savante “globalisée”

Fondée en 1975, la Société européenne d’oncologie médicale (ESMO) rassemble environ 25 000 membres, issus de plus de 160 pays. À la différence de sa grande sœur américaine, l’ASCO (l’American Society of Clinical Oncology, née en 1964 et qui compte presque deux fois plus de membres), “elle traite de questions et des problématiques qui s’adressent aussi bien aux patients d’Indonésie, d’Europe ou des Etats-Unis”, observe le Pr Fabrice André. “En termes de niveau scientifique, il n’existe pas de différence fondamentale entre les congrès de ces deux sociétés savantes”, ajoute-t-il. L’ESMO présente donc simplement l’intérêt – non négligeable – de parler aussi bien aux Américains qu’aux Européens, ce qui lui vaut ce qualificatif de société savante “globale”.

Romain Bonfillon
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