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Accueil > Parcours de soins > Services aux patients > Télésurveillance : bilan et perspectives dans l’apnée du sommeil selon Orkyn’

Télésurveillance : bilan et perspectives dans l’apnée du sommeil selon Orkyn’

Anne-Claire de Clerck, directrice des activités Respiratoire et Maintien à domicile (MAD) chez Orkyn’, filiale de Air Liquide Healthcare, explique à mind Health les étapes et les premiers résultats de la mise en place de la télésurveillance sur l’apnée du sommeil, qui a abouti à la rémunération à la performance le 1er janvier dernier. 

Par . Publié le 25 juin 2018 à 11h27 - Mis à jour le 25 juin 2018 à 11h27
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Selon la fédération des Prestataires de santé à domicile (PSAD), un million de personnes sont aujourd’hui équipées d’appareils à pression positive continue (PPC) à domicile contre l’apnée du sommeil, mais on estime que le trouble respiratoire touche actuellement 2% de la population française. La dépense pour l’Assurance maladie s’élèverait à près de 800 millions d’euros pour un trouble respiratoire dont la prévalence augmenterait avec l’obésité et l’âge. La majorité des patients apnéiques sont aussi des malades chroniques bénéficiant du statut d’Affection longue durée (ALD) dont les coûts médicaux sont pris en charge à 100 % par la collectivité.

83% d’observance chez les patients télésuivis

“Il y a cinq ans, l’Assurance maladie a mis une forte pression sur les prix et les traitements de l’apnée du sommeil dans le but de réguler la dépense, note Anne-Claire de Clerck, directrice des activités Respiratoire et MAD chez Orkyn’. La réflexion au sein de la fédération PSAD, dont fait partie Orkyn’, a abouti à envisager la modulation du remboursement sur l’apnée du sommeil, pour les prestataires, liée à l’observance du patient”. La rémunération à la performance est effective depuis janvier 2018. Le consensus dorénavant est que le patient utilise le matériel au moins 4 heures par nuit sur 28 jours consécutifs, qui est le seuil d’observance demandé par la CPAM, pour consentir un remboursement maximal aux PSAD. Depuis qu’Orkyn’ installe au domicile des patients apnéiques du sommeil des équipements PPC incluant une télésurveillance, l’entreprise assure que 83 % de ses patients ont une observance supérieure à 4 heures par nuit, une durée qui permet au traitement d’être efficace. Financé par l’Assurance maladie, le système de télésuivi d’Orkyn’ est pour l’heure installé chez près de 75 000 patients. “Et, chaque mois, ce sont près d’un millier de nouveaux patients qui bénéficient d’un nouvel appareil communicant et d’une prestation sur mesure grâce au télésuivi”, note-t-elle. L’objectif est d’atteindre un taux maximal d’observance pour : une meilleure qualité de vie pour le patient, une rémunération maximale pour les PSAD, des dépenses utiles pour l’Assurance Maladie et des économies liées à la réduction des risques cardiovasculaires.

Le télésuivi en pratique

En mode pilote, Orkyn’ est entré dans le jeu très tôt pour développer de nouveaux protocoles de prise en charge basés sur le télésuivi dans le traitement de l’apnée du sommeil, et avant la mise en place de la rémunération à la performance en janvier dernier. « Dès 2012, nous avons commencé à proposer des petits boîtiers de télésuivi Nowapi pour équiper les appareils PPC permettant de suivre à distance les patients à domicile et de récupérer par le réseau téléphonique leurs données d’observance quotidiennes selon trois paramètres : la durée effective d’utilisation de l’appareil, le nombre d’apnées résiduelles et les alertes de transmission », note Anne-Claire de Clerck. En complément, et dès 2013, Orkyn’ a développé des algorithmes permettant de générer des alertes pour être immédiatement informé d’une possible dérive de l’observance du patient ou de l’efficacité du traitement, qui ne pouvait être constatée auparavant par les techniciens qu’à la récupération des relevés tous les six mois. “Il s’agit là d’une chaîne de valeur conçue par Orkyn’ pour une prestation de qualité puisqu’elle permet un accompagnement personnalisé par une meilleure réactivité en cas de baisse d’observance, note-t-elle. Aujourd’hui, nous pouvons même prévenir d’une dérive d’observance”. Les alertes sont gérées par l’équipe de la relation patients, une vingtaine de personnes aux profils variés (niveau Bac +2 ou BTS) formées aux pathologies respiratoires et au télésuivi. Ces personnes prennent alors les mesures adéquates : appel au patient, changement de matériel (masque par exemple), réorientation vers le médecin généraliste ou prescripteur. Toutes les données et informations (appels, visites) sont tracées dans l’ERP d’Orkyn’ qui a été développé en interne à cet effet.

Pour faciliter la coordination avec les médecins prescripteurs, principalement des pneumologues, spécialistes de la sphère ORL et cardiologues, Orkyn’ a développé un extranet dédié « Mes Patients Orkyn’ » pour accéder aux données d’observance des patients et aux comptes-rendus de visites de ses équipes à domicile. En complément, et dans un souci d’éducation thérapeutique, les patients peuvent visionner leurs données d’observance, des informations sur la pathologie mais aussi avoir accès à un formulaire de contact, sur l’application « Orkyn’ et moi ».

Quatre premiers mois d’initiation

La PPC est aujourd’hui prise en charge par l’Assurance maladie, mais il n’y a pas de forfait d’installation pour tout nouvel appareil. “Depuis le 1er janvier, nous lui facturons un forfait hebdomadaire de 18,10€ TTC pendant 13 semaines au début d’un traitement, indépendamment de l’observance et de son caractère télésuivi”, précise Anne-Claire de Clerck. Depuis cinq ans qu’il télésuit ces patients apnéiques, Orkyn’ a identifié les points d’inflexion permettant de proposer un nouveau protocole de prise en charge au prescripteur et au patient, avec une action renforcée de ses équipes (appels, visites) lors des quatre premiers mois d’initiation. C’est pourquoi l’entreprise distingue dans ses équipes : « les intervenants experts » au cours des quatre premiers mois dont la mission est de former au dispositif médical, expliquer les bénéfices du traitement, lever les éventuels freins et sceller la relation de confiance avec les patients, des « techniciens de suivi » s’occupant de l’accompagnement dans la durée du patient.

Avec l’introduction de la rémunération à la performance dans le cadre de la télésurveillance à domicile, ce sont plus de 70 millions d’euros d’économies qui sont attendues par la CPAM sur l’année 2018. “C’est une régulation intelligente, qui permet de maintenir les niveaux de rémunération des prestataires quand les patients sont observants, et qui nous incite collectivement à bien faire notre travail”, commente Anne-Claire de Clerck.

Parmi les futurs développements, la CNAM souhaite que les patients puissent accéder à leurs données de télésuivi, à partir du 1er janvier 2019, et les médecins-conseils de l’Assurance maladie, dès juillet 2018. “L’enjeu pour l’Assurance maladie étant de pouvoir faire des contrôles de cohérence entre les données d’observance des patients et les forfaits facturés par les PSAD”, note-t-elle. Ces développements sous la forme d’un extranet et d’une application « patient » sont déjà opérationnels chez Orkyn’, qui entend ainsi garder sa longueur d’avance.

A l’avenir, le paiement à la performance pourrait s’étendre, par exemple, au suivi des diabétiques portant une pompe à insuline.

 

Des sites répartis sur tout le territoire
Pour assurer ses prestations, Orkyn’ dispose de 5 centres d’appels (Nantes, Toulouse, Lyon, Metz, Lille) représentant une vingtaine de personnes spécialisées dans le télésuivi médical de l’apnée du sommeil avec les patients et les médecins. Les centres s’appuient sur 53 sites répartis sur tout le territoire avec des équipes d’intervenants experts à domicile spécialisées dans les pathologies respiratoires (apnée du sommeil, VNI et oxygénothérapie). Orkyn’ compte également 5 centres experts dans le MAD et 1 centre expert pour la PND (perfusion, nutrition et diabète). A cela s’ajoute une centaine de délégués médicaux qui interviennent pour partager au quotidien avec les médecins prescripteurs les données de santé et les former aux dispositifs médicaux. En outre, Orkyn’ dispose d’un important parc de machines PPC, en provenance notamment des deux fournisseurs leaders du marché Resmed et Philips. « Une autre force d’Orkyn’ est de disposer d’un centre d’expertise sur les dispositifs médicaux ‘Explor’ à Gentilly pour tester ses machines et équipements au-delà des données fabricants et les proposer selon le profil de chaque patient », souligne Anne-Claire de Clerck.

 

  • Dispositif médical
  • télé-observance
  • Télémédecine

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