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Accueil > Parcours de soins > Thérapies “alternatives” : Doctolib face à la question de la modération

Thérapies “alternatives” : Doctolib face à la question de la modération

Entre le 22 et le 25 août dernier, le leader français et européen de la prise de rendez-vous médicaux s’est retrouvé au cœur d’un scandale mettant en scène une figure de la naturopathie. Cette tempête médiatique n’est que le point culminant d’une controverse qui couve depuis plusieurs mois à propos de la présence sur son site de praticiens exerçant des activités non-réglementées. Refusant jusqu’alors de se positionner, le groupe Doctolib a finalement annoncé des mesures correctives. Retour sur une semaine mouvementée.

Par Romain Bonfillon. Publié le 29 août 2022 à 9h16 - Mis à jour le 29 août 2022 à 16h10
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Ces derniers mois, le groupe Doctolib a été maintes fois interpellé par des médecins à propos de la présence sur son site de personnes exerçant des médecines dites “alternatives” et non-réglementées (naturopathie, sophrologie, iridologie,…). Le 19 août, il se contentait de botter en touche, estimant ne pas avoir à se positionner sur “l’accès à ces thérapies complémentaires”.  Trois jours plus tard, dans l’édition du Parisien du 22 août, Stanislas Niox-Château, le PDG de Doctolib, renchérissait : “La demande est là. Ce n’est pas à nous de dire si ces activités sont efficaces ou utiles. Elles sont légales, nous n’avons donc pas de raison d’empêcher les praticiens d’être inscrits sur notre site”. Il ajoutait alors ne pas vouloir que son site devienne un simple “annuaire du ministère de la santé”.

Lundi noir

Cette déclaration, faite quelques jours avant sa publication, tombait assez mal. Ce lundi 22 août également, le collectif L’Extracteur, qui lutte contre la désinformation médicale, alerte Doctolib sur Twitter à propos d’une vidéo d’Irène Grosjean. Cette figure de la naturopathie, qui cumule jusqu’à 2 millions de vues sur YouTube, y explique comment faire baisser la fièvre de son bébé grâce à des attouchements sexuels et des bains de glace. La polémique enfle sur le réseau social, à tel point que Doctolib annonce dès le lendemain avoir aussitôt supprimé le profil de 17 praticiens, qui assurent avoir été formés par la naturopathe.

Mardi : l’Ordre s’en mêle

Pas suffisant cependant pour éteindre la controverse qui couve depuis plusieurs mois entre tenants d’une médecine reconnue et nombreux soutiens des thérapies alternatives, qui mettent en avant la liberté d’exercice et le libre choix du patient. En effet, le mardi 23 août, l’Ordre des médecins s’en mêle et publie un communiqué qui appelle Doctolib à “renforcer ses règles éthiques d’inscription sur sa plateforme afin de garantir la sécurité et la qualité des soins pour les patients”. Pour ce faire, les sages se disent prêts à participer à une réflexion approfondie “pour fixer le cadre dans lequel les professionnels peuvent être recensés sur sa plateforme”.

Jeudi : Doctolib annonce des mesures

Sans attendre cette discussion, Doctolib annonce le 25 août une première série de mesures mises en place pour renforcer ses procédures de vérification et de signalement des professionnels référencés sur son site. Parmi celles-ci, figure :

  • L’ouverture d’une large consultation avec la Miviludes, les syndicats professionnels de santé, les Ordres, les associations de patients et les autorités sanitaires. “Cette consultation donnera lieu à une nouvelle série de mesures communiquées à son issue”, précise le groupe Doctolib ;  
  • Le renforcement des procédures de signalement et de plainte à l’encontre des praticiens référencés sur Doctolib et l’engagement d’un travail avec la mission interministérielle dédiée à la lutte contre les dérives sectaires (la Miviludes) ;
  • L’évolution des procédures d’inscription sur le site, pour laisser le temps à Doctolib de vérifier le droit d’exercer d’un professionnel de santé ;  
  • La mention explicite sur les fiches des praticiens non réglementés qu’ils ne sont pas des professionnels de santé.

Sur Doctolib, l’avenir précaire des thérapies non-réglementées

Tout en relativisant, dans son communiqué, la présence sur son site de praticiens exerçant des activités de bien-être non réglementées (ils ne représentent que 3% des 250 000 praticiens référencés… et 0,3% des rendez-vous pris), Doctolib a annoncé avoir d’ores et déjà changé sa page d’accueil. Y figure désormais un menu déroulant énumérant les professionnels de santé avec lesquels il est possible de prendre rendez-vous : généraliste, radiologue, ostéopathe, kinésithérapeute, psychologue, laboratoire… Les naturopathes ont été savamment “oubliés”. En l’attente des nouvelles mesures qui naîtront de la vaste consultation lancée par Doctolib, le débat semble presque tranché…

Romain Bonfillon
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