Accueil > Médias & Audiovisuel > L'après-cookies > Linkfluence va proposer des données sociodémographiques aux entreprises Linkfluence va proposer des données sociodémographiques aux entreprises Grâce à un partenariat avec un fournisseur de données, la société française va compléter son analyse des contenus de social media par des données issues de Facebook. L’enjeu est important dans un secteur très concurrentiel. mind explique l’intérêt de cet accord pour les marques et la façon dont cette offre sera déployée. Par . Publié le 27 mai 2016 à 19h22 - Mis à jour le 27 mai 2016 à 19h22 Ressources L a société de veille et d’études en social media Linkfluence a annoncé lundi 23 mai avoir noué un accord avec le fournisseur de données Datasift, lui offrant un accès aux données agrégées et anonymisées de Facebook Topic Data. Via son offre “Pylon”, cette société américaine est l’un des rares partenaires de Facebook connectés à l’intégralité de son flux de données. Son rôle de fournisseur data est donc central. Linkfluence va pouvoir accéder aux données anonymisées de Facebook – soit plusieurs milliards de données revendiquées par jour – issues des interactions des internautes sur le réseau social : statuts publiés, partages, commentaires, likes. Un secteur très concurrentiel Alors que jusqu’à présent, la technologie de Linkfluence lui permettait d’analyser seulement les contenus sociaux, cet accord lui permet de récupérer les données sociodémographiques de ceux qui partagent ces contenus. La société française rejoint ainsi une quarantaine d’acteurs de la data et du “social media intelligence” ayant déjà signé des contrats similaires avec Datasift, notamment son concurrent français Synthesio, mais aussi BrandWatch et Sysomos à l’été 2015. Outre l’intérêt communicationnel que revêt cet accord, l’enjeu pour la société française sera d’intégrer ces nouvelles données dans ses outils, de créer des offres pertinentes pour ses deux activités (reporting et études stratégiques sectorielles ou d’image), puis de les commercialiser. Pour ce faire, la société va actionner plusieurs leviers : une communication massive, le test des données fournies par Datasift et de leur utilisation – via une équipe interne pour tester des cas pratiques – puis la création de produits intégrés à ses deux activités et la mise en place d’actions marketing autour. L’objectif, in fine : se distinguer parmi les nombreux acteurs du social media intelligence, et remporter les budgets annonceurs. Sur ce marché, deux éléments peuvent faire la différence : l’expertise technologique et l’étendue de l’accès aux données sociales. Outre Synthesio, BrandWatch et Sysomos, parmi les concurrents de Linkfluence figurent Digimind et Sprinklr. Linkfluence en chiffres Fondée en 2006 par Alain Le Berre (PDG) et Guilhem Fouetillou (DG), Linkfluence est basée en France, au Royaume-Uni et en Allemagne. Après les rachats de TrendyBuzz en 2014 et Die Medialys en 2015, la société rassemble plus de 180 personnes et a réalisé 13 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2015. Linkfluence revendique plus de 300 clients dans le monde (Danone, Sanofi, Orange, Accor, McDonald’s et Groupama…). La société a levé plus de 6,5 millions d’euros en plusieurs fois, auprès notamment de Sigma Gestion, Orkos Capital et Banexi Ventures Partners. Données personnelles Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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