Pourquoi Le Télégramme a choisi un acteur norvégien pour mettre en place sa DMP

Le titre de PQR a retenu Cxsence, acteur inconnu en France, au détriment de sociétés plus établies.

Comme nombre de grands éditeurs de PQR français, Le Télégramme est en train de déployer sa DMP pour mieux connaître ses lecteurs et renforcer son offre publicitaire. Pour l’assister dans sa mise en place, il a fait appel à Cxsence, société norvégienne créée en 2010 et déjà bien implantée en Belgique, où elle travaille avec IPM (La Libre Belgique), Roularta et Pebble Media. “Nous avons choisi cet acteur car c’est celui qui répondait le mieux à nos trois problématiques de développement du CRM, de croissance des revenus publicitaires et de dynamisation du trafic”, explique Samuel Petit, le rédacteur en chef du Télégramme.

Face à des concurrents tels que Krux, choisi notamment par Le Figaro, Lagardère Publicité et France Télévisions Publicité. “Nous proposons également une interface très simple d’utilisation et la souplesse pour intégrer tous les scénarios voulus par les éditeurs”, affirme Mehdi Aroussi, account manager EMEA chez Cxense (sa fiche Linkedin). Cxense se positionne surtout avec un prix 20 à 30% inférieur à ses concurrents en France. La société compte 350 clients dans 150 pays pour environ 200 salariés, et un bureau de trois personnes à Londres. Elle a réalisé 18,3 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2015.