Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Quel bilan pour Mashable France, un an après son lancement ? Quel bilan pour Mashable France, un an après son lancement ? Par . Publié le 13 avril 2017 à 11h24 - Mis à jour le 13 avril 2017 à 11h24 Ressources Un an après le lancement de la version française de Mashable par France Medias Monde, Sylvain Attal, directeur adjoint de France 24 en charge des nouveaux médias, tire un bilan éditorial et commercial du site lancé grâce au fonds pour l’innovation de Google.Quel bilan tirez-vous de cette première année ?Le bilan est positif , car nous avons atteint nos objectifs quantitatifs et qualitatifs. Nous réunissons chaque mois entre 1,2 et 1,3 million de VU, ce qui est un peu au-dessus de notre objectif et prouve que nous avons commencé à bâtir une audience significative en très peu de temps. Qualitativement, nous touchons la cible visée : les moins de 34 ans, à 70 % mobile, notamment grâce à notre présence sur Instant Articles. 60 % de notre trafic provient des réseaux sociaux. Nous avons toujours une équipe de 10 personnes, dont quatre apprentis, en plus de moi. En ce qui concerne l’éditorial, nous postons environ 20 % de contenus venus de France 24 sur l’international, 10 de traductions et adaptations de Mashable US et 70% de contenus originaux de nos rédacteurs. Nous nous distinguons de nos concurrents (BuzzFeed, Business Insider, Forbes….) par des angles originaux et une plus grande variété des sujets autour de la tech, du divertissement et de la politique. Enfin, depuis décembre nous développons la vidéo, pour doper nos audiences, susciter plus d’engagement et mieux monétiser. Nous avons notamment réussi une belle opération en étant parmi les premiers à repérer une vidéo devenue virale d’un correspondant de la BBC interrompu par ses enfants en plein direct. Êtes-vous satisfait des revenus générés ? Avec Vincent Fleury, Directeur des environnements numériques de France Médias Monde, nous sommes plutôt satisfaits de la première année, qui a permis de définir et mettre en place une stratégie de monétisation avec les équipes de Mashable à Londres, chargées des revenus. Le financement alloué par Google (980 000 euros, ndlr) a été totalement dépensé. Les revenus proviennent essentiellement du brand content, du display premium, d’Outbrain et de la syndication, grâce à des partenariats avec MSN, Instant Articles, News Republic et bientôt Yahoo. Notre objectif de rentabilité est toujours fixé à trois ans et l’année 2017 commence très bien car nous avons déjà atteint 30 % de nos objectifs de revenus annuels. Cela devrait s’accélérer : nous attendons le recrutement d’un nouveau commercial à Londres, qui sera un fin connaisseur du marché français. Quels sont vos projets pour les mois et années à venir ? D’un point-de-vue éditorial, c’est clairement de développer la vidéo. Nous allons certainement embaucher un profil de journaliste confirmé sur la vidéo lorsque les contrats d’apprentissage prendront fin. Nous évaluons aussi l’opportunité de produire davantage de directs. Enfin, si 70 % de notre trafic vient de France, 14 % vient d’Afrique (hors Mahgreb). Nous souhaiterions davantage développer cette audience très intéressante pour Mashable et France Medias Monde : 50 % de la population y a moins de 25 ans. Propos recueillis par Marion-Jeanne Lefebvre Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Mashable France veut rassembler 1,5 million de VU mensuels en deux ans France 24 détaille son projet pour lancer Mashable en français Mashable bientôt décliné en France ? 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