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Accueil > Médias & Audiovisuel > Audiovisuel & vidéo > Comment Le Figaro construit sa nouvelle offre vidéo 24h/24

Comment Le Figaro construit sa nouvelle offre vidéo 24h/24

Par . Publié le 31 mars 2017 à 16h45 - Mis à jour le 31 mars 2017 à 16h45
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Le Figaro a présenté lundi 27 mars ses développements en matière de vidéo sous la marque “Figaro Live”. A la manière d’un acteur audiovisuel, le titre prépare une grille de programmes, avec un flux vidéo enrichi et interactif, diffusé 24h sur 24h et comprenant plusieurs heures de direct. Sept millions d’euros sont investis spécifiquement sur ce projet. mind Media présente l’ambition et les modalités de ce dispositif, l’organisation mise en place, les enjeux techniques, ainsi que les moyens mis en œuvre et la monétisation de l’offre.

L’ambition : une offre vidéo adaptée au digital

“Nous ne ferons pas une chaîne de télévision de plus. Notre objectif, avec beaucoup de modestie, est d’essayer d’inventer la télévision de demain. C’est pour nous une étape aussi importante que le lancement du Figaro.fr.” C’est avec cette formule qu’Alexis Brezet, directeur des rédactions du Figaro, a amorcé lundi 27 mars la présentation de Figaro Live, la nouvelle offre vidéo du Figaro.

Le groupe annonce plus de 130 vidéos mises en ligne chaque jour en 2016 ayant généré 750 millions de streams vus. La volonté est d’aller plus loin et de proposer un flux vidéo, qui se veut enrichi et interactif, diffusé 24h sur 24h sur les supports du groupe (sur la page d’accueil du Figaro.fr, sur une page dédiée, au sein du portail vidéo), et sur Facebook, au moins au début. Une place importante sera faite au direct, avec environ 5 heures de programmes “chauds”, essentiellement en direct prévu en milieu d’année ou en septembre.

Cette date marquera une nouvelle étape, mais elle s’inscrit dans un déploiement progressif du direct vidéo, amorcé dès fin 2015 lors des élections régionales, qui s’est accéléré en octobre 2016. Depuis un peu plus de cinq mois, Le Figaro teste en effet, plus ou moins discrètement, différents programmes live avec une à deux heures de diffusion par jour, le plus souvent sur Facebook Live, parfois sur LeFigaro.fr. Depuis octobre, le groupe a ainsi proposé plus de 330 émissions et 250 heures de directs interactifs (50h par mois), ayant généré plus de 29 millions de vidéos vues et 600 000 réactions. Le dispositif semble adapté aux grands événements. Quelques heures après l’élection de Donald Trump comme président des Etats-Unis le 8 novembre (le 9 novembre en France), Le Figaro a ainsi proposé, sur sa page d’accueil, pendant quatre heures un dispositif de vidéo live, enrichi par des commentaires et des articles de sa rédaction.

Le titre indique avoir totalisé, sur son site, 675 000 streams vidéos, avec une consultation vidéo moyenne de 4,30 minutes et un pic d’audience à 40 000 connexions simultanées à 8h40. Diffusé en même temps sur Facebook Live, le dispositif a ici généré 246 000 vues, 17 700 réactions, 2 142 commentaires, pour une durée moyenne de consultation vidéo de 21 secondes, avec un pic à 2 200 personnes connectés en même temps (le record du Figaro sur Facebook Live est de 10 000 pour l’astronaute Thomas Pesquet).

“Nous pouvons fédérer beaucoup d’internautes sur des événements plus ou moins importants. Nous avons beaucoup beaucoup procédé ces derniers mois par test and learn et nous allons continuer. Le le concept est validé, il faut maintenant le développer à une échelle plus grande, ce que nous allons faire là encore de façon progressive”, souligne Bertrand Gié, directeur des nouveaux médias du Figaro.

L’organisation : 30 personnes dédiées et une grille des programmes

A la manière des acteurs audiovisuels, le Figaro prévoit la mise en place d’une “grille des programmes”. Le flux vidéo 24h/24 s’articulera autour de rendez-vous d’information quotidiens en direct (1 à 2 heures aujourd’hui, étoffés progressivement pour atteindre 4 à 5 heures en septembre) et de programmes récurrents en différé.

Dès la mi-avril, trois rendez-vous en direct auront lieu chaque jour : un bulletin d’information de sept minutes (le “Brief”) sera produit 11 fois par jour, du lundi au vendredi, de 9h à 19h, dans l’un des nouveaux studios vidéo, celui intégré au sein de la newsroom du Figaro. Un journaliste présentera les grands titres, l’actualité du web et des réseaux sociaux, et l’approfondissement d’un sujet sous forme de dialogue avec un autre journaliste de la rédaction.

Deuxième rendez-vous en direct, entre 11h et 12h, un débat sur un événement ou une actualité du jour avec, en plateau, associant journalistes du Figaro et personnalités extérieures. Enfin de 17h à 18h, un débat quotidien verra s’opposer des éditorialistes de la rédaction et des éditorialistes extérieurs. Ces programmes en direct seront complétés par des magazines et des émissions thématiques, qui seront l’objet de rediffusions. Certaines sont déjà existantes (Le Talk, Le Buzz TV, On ne parle que de ça, Le Live…), d’autres seront lancées tout au long de ces prochains mois, sur des formats courts, moyens et longs : d’abord sur le sport, l’actualité étrangère, les sériez TV, les technologies, les jeux vidéo, la musique, les finances, puis autour de la santé, du tourisme, de l’immobilier et de la mode.

“La grille ne sera pas figée, nous aurons la possibilité de “casser” l’antenne en cas d’événements importants pour réagir à l’actualité”, explique Benjamin Vincent, rédacteur en chef vidéo. Pour produire cette grille, La Figaro a recruté depuis 18 mois une quinzaine de personnes, s’ajoutant aux équipes vidéo déjà en poste, soit une équipe dédiée d’aujourd’hui 30 personnes, encadrées par Benjamin Vincent, recruté en novembre 2015 (sa fiche LinkedIn).

Les 400 journalistes du Figaro seront également mis à contribution sur la base du volontariat, pour intervenir au sein des sessions d’informations ou des programmes thématiques. Des formations d’un à deux jours sont alors proposées.

Les enjeux techniques : un nouveau player vidéo

“Les développements techniques ont représenté un gros chantier et le player est un élément central du dispositif”, indique Bertrand Gié. La production et la captation sont réalisées par l’équipe vidéo dédiée. Trois nouveaux studios internes ont été créés, dont un de 100 m2, ce qui porte leur nombre à quatre. L’un d’eux est situé en plein cœur de la rédaction. Le dispositif vidéo prévoit la possibilité de multiplier les flux sur un même écran en affichant plusieurs fenêtres différentes, et d’incruster des personnes en sur-impression, à la manière de ce qui se fait dans le commentaire de jeux vidéo.

L’interaction se veut l’un des axes forts du projet. Le Figaro veut ici capitaliser sur les 40 000 commentaires postés quotidiennement sur ses supports numériques pour intensifier la participation des internautes. Un nouveau player vidéo sera installé dans la semaine duu 10 avril. Il a été conçu et développé en interne. Il va permettre à l’éditeur d’enrichir l’image (incrustation de textes, d’infographies, d’animations…) et à l’internaute d’interagir. L’objectif affiché : s’appuyer sur les internautes et leurs interactivité pour en faire des “des co-acteurs de l’actualité”, selon le groupe. Pour cela, un chat a été intégré au dispositif, et un bouton intégré permet de commenter en un clic et d’insérer des émoticones, à la manière de Facebook Live et Periscope, pour exprimer des réactions et émotions.

A coté du dispositif vidéo, la rédaction poussera des liens vers ses articles en rapport avec le sujet. Un système de sondages pourra aussi être intégré. Mais comment contrôler le contenu des commentaires, qui sont régulièrement sur les vidéos en direct (Periscope, Facebook Live…) de pauvre qualité voir injurieux ? “Nous appliquerons trois niveaux de modération : un premier niveau technique avec l’exclusion de mots-clés et d’internautes récidivistes (via le prestataire Netino, ndlr), un deuxième niveau humain (via Netino et l’équipe social media du Figaro, ndlr), et on se réserve la possibilité de couper le flux de commentaires s’il y a un vrai souci de modération”, répond Alexis Brezet.

Concernant la diffusion, l’offre sera proposée principalement sur les supports propriétaires du titre, sur la page d’accueil du Figaro.fr, les pages de rubriques, puis poussées sur les réseaux sociaux : Facebook essentiellement, mais aussi Twitter, Périscope et Instagram. Le dispositif a beaucoup été testé ces derniers mois sur Facebook Live, pour profiter de son player interactif et de sla visibilité offerte. Facebook Live continuera-t-il d’être autant utilisé ? “On verra en fonction des audiences sur Facebook et sur nos supports, des réactions, de l’aspect économique aussi”, indique Bertrand Gié.

L’offre sera ensuite déployée sur application mobile. Au sein de l’application principale du Figaro et/ou via une application dédiée ? La question n’est pas encore tranchée. Une application dédiée permettrait sans doute une meilleure exploitation et une meilleure ergonomie du dispositif, mais une intégration au sein de l’application principale du Figaro favoriserait une adoption plus rapide.

L’investissement : 7 millions d’euros en plus 

De nouveaux investissements ont été dédiés à la production et au développements techniques, mais aussi aux effectifs. L’équipe vidéo du Figaro a été augmentée de 15 à 30 personnes, dirigées par Benjamin Vincent. L’offre s’appuiera aussi sur des accords signés avec l’AFP, AP et Reuters pour reprendre leurs contenus vidéo. Et de manière exceptionnelle, des contenus audiovisuels supplémentaires pourront être acquis auprès de sociétés spécialisées, les sociétés production notamment.

Au total, ce sont environ sept millions d’euros qui ont été budgétisé sur trois ans pour développer ce nouveau projet vidéo. Dans le détail, les coûts d’infrastructures initiaux (studios, frais techniques, développement du player…) sont de l’ordre d’1,5 million d’euros.

Puis l’investissement annuel supplémentaire (les équipes supplémentaires recrutées, l’achat de contenus…) est évalué à deux millions d’euros par an, ce qui porte le budget en matière de vidéo à environ 4 millions d’euros investis par an, uniquement pour la marque Le Figaro.Le Figaro avait par ailleurs obtenu 1,1 million d’euros de cofinacement de ce projet vidéo par le FINP (“Fonds Google”) en 2013-2014. Le groupe Figaro CCM Benchmark investit environ 14 à 15 millions d’euros par an au total dans ses développements : vidéo, data, etc.

Une monétisation à mettre en place

Comment atteindre l’équilibre  ? L’accès à Figaro Live et à ses contenus restera en grande partie gratuit, mais il n’est pas exclu, dans un second temps, de réserver certaines émissions à forte valeur ajoutée (ou d’en créer de nouvelles) aux abonnés pour développer les abonnements (55 000 abonnés numériques revendiqués aujourd’hui, 70 000 visés fin 2017).

Le chiffre d’affaires publicitaire vidéo représente aujourd’hui “moins de 5 % du chiffre d’affaires numérique” du Figaro, selon Marc Feuillée, son directeur général, qui vise le double d’ici fin 2018, soit 4 à 5 millions d’euros par an. Pour cela, le groupe souhaite augmenter le nombre de vidéos vues, en passant de 16 millions par mois actuellement à 20 ou 25 millions, et le nombre de vidéonautes uniques par jour, de 3 millions à 6 millions.

A cet effet, l’ensemble des programmes diffusés, parfois découpés, seront mis en ligne en rattrapage dans le portail vidéo du site et monétisés par des pré-rolls. Concernant l’offre de vidéo en direct, elle ne contiendra en revanche pas de pré-olls “afin de protéger l’expérience utilsateurs”, explique Bertrand Gié. Ce sera le modèle de sponsoring de programmes avec des marques affinitaires qui sera privilégié.

Jean-Michel De Marchi

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