Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Jérémie Clévy (meltygroup) : “Nous voulons doubler nos revenus programmatiques dans les six prochains mois” Jérémie Clévy (meltygroup) : “Nous voulons doubler nos revenus programmatiques dans les six prochains mois” Par . Publié le 30 mars 2017 à 19h27 - Mis à jour le 30 mars 2017 à 19h27 Ressources Jérémie Clévy, qui vient de succéder à Alexandre Malsch à la présidence de melty, dresse les perspectives du groupe. Qu’est-ce que le départ de la présidence d’Alexandre Malsch va changer pour meltygroup ? C’est un changement dans la continuité, puisqu’il reste actionnaire et conserve sa place au board. De mon côté, je suis arrivé il y un an, donc les équipes me connaissent. C’est une décision concertée qu’Alexandre avait en tête depuis longtemps. Nous en avons parlé tous les deux avant d’en parler aux actionnaires. En tant que senior advisor, son nouveau titre, il continuera de nous conseiller sur la stratégie, notamment technologique, et les créations originales. Vous avez été nommé directeur général de meltygroup il y a un peu plus d’un an avec l’objectif de structurer l’entreprise, qui perdait beaucoup d’argent. Quel bilan en tirez-vous ? Il est extrêmement positif. Nous avons fermé deux activités, ce qui qui nous a permis de lancer trois investissements très importants pour nous. Nous avons stoppé les sites internationaux, bien que nous ayons atteint une forte audience dans certains pays, comme l’Italie, car la monétisation ne suivait pas. Et nous avons clôturé le club d’e-sport car les salaires avaient été multipliés par quatre en douze mois. L’un de nos joueurs a par exemple été recruté par le club de football allemand Schalke 04 pour un salaire de 11 000 euros par mois. Notre effectif est désormais de 75 personnes (contre une centaine un an plus tôt, ndlr). D’un autre côté, nous avons beaucoup progressé sur Facebook, où nous sommes passés de 1,5 million de fans à 4,5 millions en un an, en additionnant l’ensemble de nos pages. Cela nous permet de développer de nouvelles formes de partenariats avec les marques. Nous sommes aussi très satisfaits de notre chaîne lancée en septembre 2016 sur Snapchat Discover, puisqu’elle est rentable avec six personnes. Par ailleurs, nous avons doublé notre chiffre d’affaires programmatique en six mois, et allons de nouveau le doubler au cours des six prochains mois. Notre équipe programmatique compte aujourd’hui trois personnes, et nous prévoyons d’en recruter trois autres d’ici la fin de l’été. Si nous parvenons à développer suffisamment le programmatique, nous ne nous interdirons pas de relancer les sites internationaux. Quels sont vos objectifs pour 2017 ? La vidéo sera un axe de développement fort. Nous cherchons comment produire beaucoup plus de vidéos avec les forces éditoriales dont nous disposons aujourd’hui. Nous réalisons aujourd’hui deux directs par jour sur Facebook, sur l’ensemble de nos marques. Nous y réalisons plus de 100 000 vues en moyenne. Nous ne monétisons pas encore chacun d’eux, mais depuis que nous avons commencé la commercialisation, à l’automne 2016, nous avons signé une dizaine de partenariats avec des marques pour du brand content. Un duel de freestylers football sur Tyramisu, sponsorisé par Danette, a par exemple permis de réaliser 189 000 vues et 3 000 commentaires, pour 25 minutes de direct. Propos recueillis par Aymeric Marolleau eSportMouvementsSnapchat Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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