50 éditeurs ont adopté le paywall dynamique de Poool

Pour pallier la baisse de leur chiffre d’affaires publicitaire, due notamment à la mainmise de Google et Facebook sur le marché, les médias tentent de développer les abonnements en ligne (lire sur notre site). Certains adaptent leur offre d’abonnement à la fidélité d’un internaute à leur marque et aux types de contenus consultés. La start-up Poool, qui a été incubée par le groupe Sud-Ouest, propose depuis quelques années aux éditeurs une technologie pour personnaliser leur stratégie payante, afin d’amener progressivement leurs lecteurs à souscrire un abonnement. Mardi 16 octobre, Poool a annoncé à mind Media que sa technologie est désormais déployée sur plus de 50 sites médias. Parmi eux, plusieurs grands éditeurs français, comme le Groupe Figaro, le Groupe Les Echos (sur son site Capital Finance), le Groupe Sud Ouest, le Groupe La Dépêche, le Groupe Infopro (L’Usine Nouvelle, LSA), ou encore le Groupe Perdriel (Challenges). Elle convainc aussi de plus en plus de clients à l’international, dont la Belgique (Groupe Rossel, L’Avenir), le Danemark et l’Argentine (plus de détails sur notre site et lundi dans notre lettre hebdomadaire)

Cas d’usage

La solution de Poool a été déployée sur Lefigaro.fr il y a quelques semaines. “Le site veut tester la pertinence de rendre payant l’accès aux contenus de rubriques, comme la santé, qui ne l’étaient pas encore”, explique le fondateur de la start-up, Maxime Moné. Autre exemple : le site Challenges.fr utilise sa technologie pour augmenter progressivement la part des contenus payants auprès des lecteurs les plus engagés, sans bloquer l’accès aux visiteurs occasionnels. Poool travaille aussi avec des éditeurs qui n’ont pas d’offre payante, comme Première et Boursier, pour les aider à mettre en place des “data wall” leur permettant de mieux connaître leurs internautes, dans une logique de monétisation publicitaire. L’entreprise, qui compte une dizaine de salariés, a levé 500 000 euros fin 2017 (lire sur notre site).