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Accueil > Médias & Audiovisuel > Google DNI : qui sont les 50 acteurs français sélectionnés depuis 2016 et quels sont leurs dispositifs retenus ?

Google DNI : qui sont les 50 acteurs français sélectionnés depuis 2016 et quels sont leurs dispositifs retenus ?

Le successeur du FINP a accordé 20 millions d’euros de subventions aux éditeurs français entre 2016 et 2019. Onze sociétés ont été choisies plus d’une fois. La nature des projets (CMS, audio, offres payantes...) reflète l’évolution des stratégies des médias ces trois dernières années.

Par Aymeric Marolleau. Publié le 29 mars 2019 à 14h58 - Mis à jour le 08 avril 2022 à 11h25
  • Ressources

Trois ans et demi après la création de Google DNI, la plateforme américaine vient de dévoiler en mars 2019 les lauréats du sixième et dernier financement accordé par son fonds pour soutenir l’innovation dans les médias européens (lire sur notre site). L’occasion de faire le bilan de l’activité française du fonds.

La France a été parmi les pays les plus sélectionnés par Google, puisque les projets qui en émanent représentent 11,2 % des 662 projets récompensés en trois ans, et 14,3 % des 140,3 millions d’euros accordés (20 millions d’euros).

Depuis février 2016, 50 acteurs différents ont reçu un soutien de Google. Mais 11 groupes, principalement des “grands” éditeurs, concentrent 44 % des 75 projets sélectionnés dans l’Hexagone. Le Groupe Figaro, en intégrant notamment les projets émanant de CCM Benchmark, a été le plus récompensé, devant le Groupe Le Monde (Le Monde, Courrier International) et l’ensemble Les Echos – Le Parisien (LVMH). Chez Altice Media Group, L’Express, Libération et Next Interactive ont chacun vu l’un de leurs projets l’emporter (lire la présentation de chacun de ces projets sur notre site).
 

CMS, audio et abonnements au menu des éditeurs

La nature des projets présentés est révélatrice des tendances de l’industrie. “Ce fonds nous a permis de détecter des signaux faibles. Dès 2015, nous avons reçu des propositions autour du fact checking et des fake news. L’audio et les podcasts étaient représentés dès le deuxième appel à projet, puis la voix début 2017. Début 2019, après que les éditeurs aient fourni de grands efforts pour conquérir de nouveaux abonnés, c’est la fidélisation qui les intéresse”, remarquait fin mars le directeur de Google DNI, Ludovic Blecher, à l’occasion de la présentation des résultats du sixième tour.
 

Plusieurs éditeurs français ont ainsi profité de Google DNI pour moderniser leur CMS, notamment en y intégrant davantage de données. Chez Le Monde, le projet “One Size Fits All”, dont le budget s’élève à 752 500 euros, vise par exemple à créér un CMS qui réponde aux besoins des grands éditeurs européens en matière de contenu, de marketing et de développement commercial. Une ambition qui semble partagée par Le Figaro avec son projet “Figaro Business Engine”.

Depuis juillet 2017, sept projets français dédiés à l’audio et la voix ont été sélectionné par Google DNI. C’est par exemple le cas de La Croix (Bayard Presse) avec B-Voices (un service audio réservé à ses abonnés), Le Télégramme avec Voicegram (une technologie de text-to-speech couplée à un robot journaliste), ou encore TF1 avec VOCAL (une technologie pour convertir les contenus vidéos en format audio).
Depuis décembre 2017, cinq éditeurs ont soumis un projet visant à développer leurs offres payantes. C’est par exemple le cas du Groupe EBRA avec Local Pulse, un média sur abonnement destiné aux jeunes urbains des grandes villes de l’Est de la France. Avec “Smarter Paywall”, Le Parisien souhaite adapter l’accès à ses contenus, en particulier locaux, selon les utilisateurs.

Lors du dernier appel à projet, quatre projets visaient à mieux fidéliser les lecteurs payants. “Go Beyond Subscription” doit aider le groupe Le Monde à mieux connaître ses abonnés et à leur proposer différents services (comme des contenus supplémentaires ou l’abonnement partagé, à la manière de Netflix et Spotify) en fonction de leur ancienneté et de l’offre tarifaire choisie (lire notre article à ce sujet).

Dans le même esprit d’une meilleure rétention de ses abonnés et de l’upsell, Le Groupe Les Echos – Le Parisien a de son côté été retenu pour “High Fidelity”, un programme qui vise à analyser toutes les données d’usage de ses utilisateurs pour anticiper le risque de churn.

Pour aller plus loin :
Consultez la liste des 75 projets français sélectionnés par Google DNI et leurs détails

A côté des éditeurs : start-up, agences, associations…

L’essentiel des projets sélectionnés ont été soumis par des éditeurs, mais une quinzaine d’acteurs au profil différent ont su convaincre le comité de sélection. C’est par exemple le cas de l’association Reporters d’Espoirs avec SoJoHub, une plateforme pour aider les journalistes à identifier des données et des histoires peu couvertes. L’organisation professionnelle Global Editors Network s’est proposée de créer un hub mondial destiné aux data journalistes. Le Laboratoire Limsi du CNRS souhaite développer une technologie fondée sur le machine learning pour automatiser l’annotation de documents, et la start-up Poool a créé un paywall dynamique compatible avec le format mobile AMP.

Qu’est-ce que le fonds Google DNI ?
 
Doté de 150 millions d’euros, ce fonds a été créé par Google en 2015 pour soutenir l’innovation des éditeurs européens. Trois types de financement sont proposés : “prototype” (financé à 100 % par Google, avec un budget plafonné à 50 000 euros), “medium” (financé à 70 % par Google, avec un budget plafonné à 300 000 euros), et “large” (financé à 70 % par Google, avec un budget plafonné à 1 million d’euros). Google ne prend jamais de part au capital des sociétés sélectionnées. Le fonds est dirigé par Ludovic Blecher, ex-directeur des éditions électroniques de Libération.
Google DNI a succédé au Fonds pour l’innovation numérique de la presse (FINP). Créé en 2013, il était réservé aux éditeurs français et était doté de 60 millions d’euros.

Google News Initiative, doté de 300 millions d’euros sur trois ans et ouvert au monde entier, est le prolongement de Google DNI. Testé en 2018, il sera déployé au printemps 2019 à l’échelle mondiale.

Aymeric Marolleau
  • Google DNI
  • Innovations

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