• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Médias & Audiovisuel > Relations avec les plateformes > Les plateformes versent une part de moins en moins grande de leurs revenus aux éditeurs

Les plateformes versent une part de moins en moins grande de leurs revenus aux éditeurs

S'ils dénoncent le duopole de Google et Facebook dans la publicité en ligne, les éditeurs tentent de s'inscrire dans l'écosystème des grandes plateformes pour y générer des revenus, en rejoignant leurs réseaux d'extension d'audience ou en y distribuant leurs contenus pour augmenter leurs revenus publicitaires. Les sommes ne sont pas négligeables, du moins aux Etats-Unis, mais l'activité des grandes plateformes dépend de moins en moins de leurs réseaux d'extension d'audience.

 

Par Aymeric Marolleau. Publié le 11 mars 2019 à 18h49 - Mis à jour le 11 mars 2019 à 18h49
  • Ressources

En janvier, l’Observatoire de l’e-pub SRI-Udecam a confirmé l’emprise de Google et Facebook sur le marché de la publicité en ligne en France, où ils concentrent 80 % des investissements (lire sur notre site). Si les éditeurs dénoncent cette situation de duopole, nombre d’entre eux profitent de l’audience des grandes plateformes en intégrant leurs réseaux d’extension d’audience ou en y distribuant largement leurs contenus.

Les réseaux d’extension d’audience

Quand le choix stratégique effectué est l’intégration d’un ou plusieurs réseaux d’extension d’audience, les éditeurs peuvent rejoindre Google Network (AdSense, le SDK pour applications mobiles AdMob, et le SSP desktop DoubleClick AdExchange (AdX), intégré à Google Ad Manager), Facebook Audience Network (FAN), lancé en 2014 et utilisé par trois millions de développeurs et éditeurs, ou encore Twitter Audience Platform, également lancé en 2014 sous le nom Twitter Publisher Network. Ils peuvent aussi intégrer dans leurs applications l’adexchange mobile de Twitter, MoPub.

 


 

A noter : contrairement à Google et Twitter, le rapport annuel de Facebook ne précise toujours pas la contribution d’Audience Network à ses revenus publicitaires.

Le réseau d’extension d’audience de Google continue de perdre de l’importance dans l’activité de la plateforme : Google Network a généré 19,9 milliards de dollars en 2018, soit 14,6 % des revenus de Google. Le rapport annuel du groupe précise que cela représente une croissance de 2,4 milliards de dollars, qui s’explique surtout par le développement d’AdMob et la croissance de la publicité programmatique, mais que son activité traditionnelle, AdSense, continue de décliner. En outre, Google a versé 14,2 milliards de dollars aux membres de son réseau d’extension d’audience, soit un “revenue share” de 70,8 %, en baisse pour la première fois depuis cinq ans : il était de 71,9 % en 2017.

 


 

Twitter Audience Platform, de son côté, a généré 154,4 millions de dollars de revenus en 2018, soit une baisse de 36 % par rapport à 2017. Twitter ne précise pas la part de ces revenus qui sont allés aux éditeurs. Son réseau d’extension d’audience ne compte plus que pour 5,9 % des revenus publicitaires de la plateforme (10 % en 2017). Twitter précise que cette baisse s’explique principalement par l’absence de contribution du retargeter TellApart, acheté en 2015 mais fermé fin 2017, et qui avait cette année là généré 44,6 millions de dollars de revenus.

 


 

Compte tenu du poids des Etats-Unis dans le chiffre d’affaires publicitaire de ces plateformes, les éditeurs américains restent les principaux bénéficiaires des revenus générés par ces réseaux d’extension d’audience.

 


En outre, l’Europe représente 24,4 % des revenus de Facebook et 15,5 % de ceux de Snapchat. Et la zone Europe, Moyen-Orient, Asie 32,7 % de ceux de Google.

Les contenus distribués

Au-delà d’un apport de trafic vers leurs sites, les éditeurs peuvent aussi obtenir une part des revenus publicitaires associés aux contenus qu’ils publient directement sur les plateformes ou dans leurs écosystèmes, par exemple via Google AMP (les éditeurs y conservent la totalité des revenus publicitaires), Facebook Instant Articles (les éditeurs récupèrent 70 % des revenus générés lorsque Facebook vend l’emplacement, 100 % si c’est leur régie), Facebook Watch (la plateforme vidéo conserve 45 % des revenus générés dans les mid-rolls par les créateurs qui ont plus de 10 000 followers sur Facebook et ont réalisé plus de 30 000 vues sur des vidéos de plus de trois minutes) et Snapchat Discover (le “revenue share” est négocié éditeur par éditeur, et il est identique que la publicité soit vendue par Snap ou par l’éditeur). Sur YouTube, les éditeurs peuvent générer des revenus via le format TrueView et le programme Google Preferred, qui regroupe depuis 2014 les chaînes les plus populaires de la plateforme. Le partage des revenus sur YouTube est généralement de 45 % pour Google et 55 % pour l’auteur de la chaîne.

A lire également
Plus de la moitié des éditeurs américains sur Facebook Instant Articles l’ont abandonné. 

Les grandes plateformes ont un intérêt évident dans cette relation : celui de disposer de contenus de qualité, essentiels pour attirer et fidéliser leurs utilisateurs. Mais ni Google, ni Facebook ne précisent dans leurs rapports annuels les montants que cela les a amenés à verser aux éditeurs l’an dernier.

A lire également
Un succès mitigé pour l’offre Facebook Watch

Après avoir versé 96,3 millions d’euros aux éditeurs membres de son offre Discover en 2017 (soit 12 % de ses revenus publicitaires), Snapchat leur en a versé 120 millions en 2018 (10,3 % de ses revenus publicitaires). Contrairement aux années précédentes, l’entreprise ne précise plus dans son rapport annuel la part de ses revenus publicitaires qui proviennent de campagnes qu’elle a vendues elle-même (94 % en 2017, 91 % en 2016), et la part de ceux qui proviennent de campagnes vendues par ses éditeurs partenaires.

 


 

Achat de contenus

Le partage de revenus publicitaires n’est pas la seule méthode adoptée par les plateformes pour inciter les éditeurs à publier leurs contenus au sein de leurs supports. Il arrive qu’ils les paient directement pour cela. “Nous privilégions généralement le partage de revenus publicitaires, mais nous commandons des contenus lorsque nous voulons initier et soutenir le développement d’un écosystème autour d’un nouveau produit”, expliquait en juillet 2017 une porte-parole de Facebook à l’occasion d’une rencontre informelle à Paris avec des journalistes, dont ceux de mind Media.

Après avoir financé des éditeurs, notamment français, en 2016 et 2017 pour produire des vidéos live (lire sur notre site), le réseau social a utilisé la même méthode pour développer l’offre de contenus sur sa plateforme vidéo Watch. Le New York Times a révélé en avril 2018 que l’entreprise a prévu une enveloppe de 90 millions de dollars pour inciter les éditeurs à y diffuser des programmes d’information. Alors que Facebook Watch a été lancé à l’international à l’été 2018, aucun éditeur français n’a, à notre connaissance, été rémunéré par la société américaine pour y produire des contenus.

En 2017, Facebook a également lancé un partenariat de fact-checking avec des éditeurs. Fin janvier, la rubrique Checknews de Libération indiquait que le réseau social travaille désormais avec 35 médias dans 24 pays différents. En France, les médias partenaires sont : CheckNews de Libération, les Décodeurs du Monde, Les Observateurs de France 24, AFP Factuel et 20 Minutes. A titre d’exemple, Libération explique avoir perçu à ce titre 100 000 dollars en 2017 et 245 000 dollars en 2018.

Aide à l’innovation

Google finance également directement les éditeurs, mais selon une stratégie bien différente. La société a créé fin 2015 un fonds pour l’innovation, dans le cadre de Digital News Initiative (DNI), qui soutient les projets des médias sans en attendre le moindre retour financier. Il a distribué 114,7 millions d’euros de 2016 à 2018 à 559 projets, dont 13,5 millions à 53 projets français, soit prêt de 12 % du total (lire sur notre site).


En mars 2018, Google a annoncé le lancement de Google News Initiative, un projet destiné à “aider le journalisme à tirer projet de l’ère numérique” et auquel 300 millions de dollars seront consacrés dans les trois prochaines années (lire sur notre site). Sur cette somme, 25 millions seront utilisés par YouTube, notamment pour soutenir les projets vidéo présentés par des éditeurs dans une vingtaine de pays (lire sur notre site). GNI est destiné à remplacer Google DNI.

Facebook l’a imité, en janvier 2019, en annonçant à son tour vouloir apporter dans les trois prochaines années 300 millions de dollars à des projets journalistiques, en particulier pour l’information locale (lire sur notre site).

A lire également
L’article que nous avions consacré au sujet en 2018 sur les revenus 2017.
Et celui de 2016 sur les revenus 2017.

 

Aymeric Marolleau
  • Distribution des contenus
  • Etats-Unis

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Dossiers

Quels sont les revenus reversés par les plateformes aux éditeurs en 2016 ?

Google et Facebook comptent pour moins de 5 % des revenus des éditeurs américains

Etudes

6 graphiques qui montrent l’omniprésence des plateformes dans les usages numériques

Dossiers

Quels revenus les éditeurs ont-ils tiré des plateformes en 2017 ?

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros 

Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires 

IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers 

Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence 

Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence"

Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus…

Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media

Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer”

Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 

Le New York Times affiche toujours une croissance très robuste portée par le numérique 

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Découvrez nos contenus gratuitement et sans engagement pendant 15 jours J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email