Laurent Habib (AACC) conteste la crise du marché publicitaire français

Quelques jours après la lettre ouverte de Guillaume Pannaud, président de TBWAFrance (groupe Omnicom), annonçant son départ de l’AACC (lire sur notre site) pour fustiger à la fois l’inertie de l’AACC face aux difficultés économiques des agences et l’influence de Publicis et d’Havas sur le secteur, Laurent Habib a livré sa réponse lundi 1er avril (lire sa lettre). Le président de l’AACC y déplore la médiatisation de cette décision et conteste les difficultés économiques des agences.

Il renvoie vers une étude publiée début 2018 par l’AACC évaluant à 34 % l’augmentation du chiffre d’affaires de plus de 400 agences françaises (77 % du marché) entre 2007 et 2015. Cette même étude indique en revanche que leur résultat net a été divisé par deux sur la période, et que leur taux de rentabilité a chuté de 8 à 3 %. Dans un entretien aux Échos, Laurent Habib affirme que “le secteur de la communication n’est pas un secteur en crise. C’est un marché soumis à une pression de profitabilité très forte, qu’accompagnent des négociations très dures”.