Le New York Times met en place un datawall

Le New York Times, qui fait souvent figure de référence dans le modèle payant en ligne, et qui a mis en place dès 2011 un paywall au compteur, vient de modifier mercredi 28 août les caractéristiques de son dispositif, a relevé le site What’s new in publishing. Si jusque-là son site laissait en accès libre et gratuit un certain nombre d’articles (20, puis 10, 7 et dernièrement 5 articles par mois) avant de fermer l’accès et de pousser ses abonnements, il exige désormais de s’enregistrer (datawall), soit via un compte Google, un compte Facebook, ou via la création d’un compte sur le site, pour accéder à ces cinq articles gratuits. Seuls quelques contenus (making of, tribunes, appels à témoignage…) restent accessibles librement.

À retenir : Cette stratégie plus agressive pour récolter des données clients (au moins une adresse e-mail) est de plus en plus appliquée par les médias en ligne qui proposent un paywall. D’abord parce que les navigateurs bloquent de plus en plus les cookies de tracking des éditeurs médias, ensuite pour renforcer leur connaissance client et développer leur nombre d’abonnés.