Les CNIL européennes se mettent d’accord pour considérer le “cookie wall” contraire au RGPD

Après plusieurs divergences d’interprétation ces 18 derniers mois sur certains points du RGPD, l’ensemble des CNIL de l’Union européenne, réunies au sein du Comité Européen de la Protection des Données (ex-G29), ont mis à jour leurs lignes directrices à travers un texte publié mardi 5 mai.

Deux points majeurs ont été harmonisés. D’abord la poursuite de sa navigation par l’internaute via un clic ou un scroll ne vaut pas consentement automatique à la pose de cookies – la CNIL en France a accordé au marché un report sine die de sa recommandation liée aux cookies.

Ensuite l’interdiction faite aux éditeurs de site d’appliquer le principe du cookie wall, autrement dit de conditionner l’accès des internautes à leurs contenus à l’acceptation implicite ou explicite de la pose de cookies (pages 11 et 12 du document précité).

À retenir. Le cookie wall est l’une des solutions anticipées par certains éditeurs médias pour obtenir le consentement utilisateur. La CNIL française l’excluait, d’autres en Europe acceptaient son principe, notamment en Espagne. Rappelons que neuf associations professionnelles françaises ont déposé en septembre 2019 un recours devant le Conseil d’Etat.