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Accueil > Médias & Audiovisuel > Cookies : comment les éditeurs recueillent-ils le consentement des internautes au 7 octobre 2020 ? 

Cookies : comment les éditeurs recueillent-ils le consentement des internautes au 7 octobre 2020 ? 

Au lendemain de la publication par la CNIL de ses lignes directrices modificatives sur l’usage des cookies, mind Media a passé en revue l’interface de près de 300 sites d’information. Les “consent wall” sont désormais plus nombreuses que les bannières, mais le refus reste plus difficile que l’accord. Consultez également les choix de chacun, au 2 octobre, dans notre tableau comparatif. 

Par Aymeric Marolleau avec Paul Roy. Publié le 07 octobre 2020 à 17h41 - Mis à jour le 15 juillet 2021 à 15h27
  • Ressources

Le 1er octobre, la CNIL a adopté des lignes directrices modificatives ainsi qu’une recommandation portant sur l’usage de cookies et autres traceurs très attendus par le marché. Dès le lendemain de la publication des nouvelles règles, alors que la CNIL laisse six mois aux éditeurs pour s’adapter, et un peu plus d’an après notre première étude, mind Media a fait le point sur la méthode de recueil du consentement des principaux éditeurs français (voir méthodologie). Combien de sites continuent de considérer la poursuite de la navigation comme accord ? Combien ont adopté un “consent wall” ? Parmi eux, combien mettent le refus au même niveau que le consentement ? 

Data
 
Retrouvez dans notre espace Data la liste des CMP choisies par les éditeurs français.

Les consent wall sont devenus majoritaires

La CNIL a notamment confirmé que “la simple poursuite de la navigation sur un site ne peut plus être considérée comme une expression valide du consentement de l’internaute”. Le scroll de l’utilisateur ne vaudra donc plus consentement. En juin 2019, 63,2 % des sites de notre panel (certes plus restreint que cette année) se contentaient d’une bannière d’information, comme la CNIL les y autorisait, et 36,8 % avaient adopté un “consent wall”, obligeant l’internaute à préciser son choix, positif ou négatif, avant de le laisser accéder au contenu.

Selon nos constats, nombre d’éditeurs ont anticipé ce changement : 55,1 % des sites affichent désormais un consent wall (dont Le Monde, Le Parisien, La Voix du Nord, Ouest-France, etc.), 41 % une bannière (dont MyCanal, Elle, France Info, L’Equipe, etc.), et 3,9 % n’ont ni l’un ni l’autre – essentiellement des sites qui n’ont pas recours aux cookies publicitaires comme Médiacités, Society ou Arrêts sur Images (voir aussi notre tableau comparatif en fin d’article). 

“Les bannières présentent l’inconvénient que beaucoup de visiteurs ne se prononcent pas, ce qui aboutit à un taux de consentement faible au regard du nombre de pages vues. Les pop-in sont donc essentielles pour les éditeurs qui monétisent leurs sites via le header de la page”, explique Romain Gauthier, fondateur de Didomi, la consent management platform (CMP) la plus adoptée par les éditeurs français. 

“Tout refuser” : premières expériences

La CNIL a également confirmé que “refuser les traceurs doit être aussi aisé que de les accepter”. L’une de ses recommandations, non prescriptive, est “que l’interface de recueil du consentement ne comprenne pas seulement un bouton “tout accepter” mais aussi un bouton “tout refuser”.

En juin 2019, Skyrock était le seul site de notre panel à avoir adopté cette pratique. Ils sont désormais huit de plus, dont quatre d’Editialis (dont Décision Achats) et trois du groupe Perdriel (Challenges, Sciences et Avenir, Rolling Stone), qui utilise la CMP de Quantcast. 

“Nous avons adopté cette interface le 15 août, pour nous conformer aux nouvelles recommandations relatives au TCF v2 concernant les CMP”, explique à mind Media la responsable marketing digital de Challenges, Diane Perrot-Cornu. Dans son cas, la conséquence de cette décision n’a pas été celle que redoutent la plupart des éditeurs : “Le pourcentage d’internautes qui refusent tous les cookies est très faible. Nous avons même noté une baisse fin septembre – début octobre par rapport à fin août.”

De fait, le 6 octobre, le taux de refus sur challenges.fr était proche de 0, pour 73 % de consentement, mais au prix d’un taux de rebond (les visiteurs qui, ne pouvant poursuivre leur navigation faute de préciser leur choix, quittent le site) de 27 %. “J’ai bon espoir que ce taux baisse dans les prochains mois grâce à une évolution des usages”, indique Diane Perrot-Cornu. 

Le marché publicitaire face à la fin des cookies tiers

mind media lance un nouveau “hub” pour comprendre les enjeux de la disparition du cookie tiers pour les acteurs de la publicité en ligne et les éditeurs. : lire notre synthèse

Et sur notre site : #L’après-cookies

Exprimer son refus reste plus difficile que son accord

Parmi les 156 sites qui ont opté pour un consent wall, ils sont 89,1 % à ne proposer un bouton “refuser tout” qu’à la deuxième fenêtre de leur CMP. “Comme les éditeurs ont six mois pour se plier aux règles, il est probable que l’essentiel d’entre eux attendront le dernier moment pour changer leurs pratiques”, estime Romain Gauthier. 

Seule une quinzaine de sites continuent à obliger l’internaute à décocher plusieurs boutons pour s’opposer à toutes les finalités. C’est par exemple le cas de France TV et France Info, 20 Minutes, cinq sites du groupe SIPA – Ouest France (Ouest-France, Le Courrier de l’Ouest…), Konbini ou encore Topito. “Cette UX est désagréable pour l’utilisateur, mais il serait aussi possible de faire valoir que rassembler toutes les finalités dans un seul bouton risque d’invalider le consentement”, argumente Romain Gauthier, en référence à la décision de la Cour de justice de l’Union européenne sur le cas Planet49. 

25 sites ne donnent même pas cette option, et renvoient directement à une page “politique cookies”, leurs conditions générales d’utilisation, leur politique de protection des données personnelles ou encore leurs mentions légales. Il s’agit généralement de sites qui ne déposent aucun cookie publicitaire, mais on y trouve aussi Atlantico, France Football et le site d’actualité réunionnais ZInfos974.

“Que l’information soit dans une CMP ou dans une page de politique de confidentialité n’est pas important, ce qui compte c’est que l’information soit là, que les utilisateurs puissent s’opposer à des finalités et à des vendors. Mais en pratique, seules les CMP ont fait ce travail. Et pour les éditeurs qui commercialisent leur inventaire en programmatique, il n’est plus tenable de se passer du Transparency & consent framework, et donc d’une CMP compatible, car elles offrent la meilleure réponse réglementaire et technique”, fait valoir Romain Gauthier. 

Consultez dans le tableau ci-dessous les choix des éditeurs, en octobre 2020 :

Méthodologie

Le 2 octobre, nous avons passé en revue, via un navigateur Chrome en navigation privée, les pratiques de 283 sites web appartenant à 110 éditeurs français majeurs afin de connaître la façon dont ils recueillent, sur desktop, le consentement de leurs visiteurs.  Certains éditeurs mènent des tests d’interface sur une partie de leur audience. Il est donc possible que l’interface à laquelle nous avons été confrontés ne soit pas représentative des principaux choix de chacun. 

Pour toute question ou remarque, contactez-nous : datalab@mind.eu.com

Aymeric Marolleau avec Paul Roy
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