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Accueil > Marques & Agences > [Dossier du Social Media Club] BeReal, Gas, Hive… Quels sont les nouveaux réseaux sociaux à suivre ?

[Dossier du Social Media Club] BeReal, Gas, Hive… Quels sont les nouveaux réseaux sociaux à suivre ?

Même si Instagram, Tiktok ou Snapchat dominent le paysage social media mondial, de nouveaux réseaux sociaux tentent sans cesse de percer dans les usages en se positionnant en alternative. Quelles sont les applications à suivre en ce moment ? Quelles stratégies déployer sur ces canaux émergents en tant que marque ou média ?

Par Social Media Club. Publié le 12 janvier 2023 à 10h03 - Mis à jour le 12 janvier 2023 à 10h53
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BeReal 

Qu’est-ce que c’est ?

BeReal est un réseau social lancé par deux Français en 2020 qui compte déjà plus de 53 millions de téléchargement dans le monde. C’est pourtant aux Etats-Unis que l’appli a fait sa plus forte percée. BeReal repose sur le concept de l’instantanéité : à un moment de la journée qui est imprévisible, l’appli notifie l’utilisateur et ses amis pour qu’ils postent une photo d’eux à l’instant T. La particularité est que la photo montre l’utilisateur, mais aussi ce qui se trouve face à lui. Il s’agit d’un contenu éphémère et sans retouche. Sur BeReal, il n’y a pour l’heure pas de feed : seul l’utilisateur peut accéder à son propre historique via les “memories”.

Pourquoi s’y intéresser ?

BeReal est certainement le réseau avec le plus large potentiel à ce jour. Pourquoi ? “Car il répond à un vrai besoin d’authenticité de la part des utilisateurs”, affirme Jonathan Noble, CEO et cofondateur de Swello. Autrement dit, l’heure est moins à l’affichage de photos en mode papier glacé : BeReal se présente comme l’anti Instagram. L’autre avantage avec BeReal, c’est qu’on ne peut pas voir les autres BeReal tant qu’on n’a pas posté le sien”, poursuit-il. Enfin, ce qui fait dire à Jonathan que BeReal est bien ancré dans les tendances du moment, c’est le fait que d’autres plateformes sociales se sont d’ores et déjà inspirées du concept comme Tiktok avec “Tiktok now” et Instagram avec ses stories “Glimpse”.

Quel intérêt pour une marque ?

Grâce à ce nouveau format de clichés “dual”, de nouvelles possibilités créatives s’offrent aux marques. On peut imaginer des contenus teintés d’humour, ou encore des marques qui jouent simultanément sur la publication d’un événement et la réaction du public face à celui-ci. “Sur Tiktok ou Twitch, les réactions sont souvent surjouées. Avec BeReal, on accède à du contenu beaucoup plus authentique qui va dans le sens de la tendance #buildinpublic”, souligne de son côté Jean-Baptiste Quesnay, cofondateur et CEO de Trends Paris et Tokyo.

Quelles limites ?

Pour l’heure, “BeReal concentre des utilisateurs qui ont choisi de limiter leur cercle à des personnes très proches (25, 30 personnes maximum), avec une utilisation le plus souvent en mode privé”, souligne Jonathan Noble (Swello). De plus, malgré un nombre de téléchargements conséquents, BeReal ne compterait pour l’heure que 9 % d’utilisateurs actifs. Les utilisateurs sont encore dans un mode “découverte”. Toutefois, il est possible de lier BeReal à Instagram, ce qui permet d’en augmenter la portée. Il faudra aussi surveiller la possibilité d’avoir un feed, souvent précieux pour les marques. “Et, comme dans tous les réseaux sociaux, on peut imaginer qu’il y aura à terme des influenceurs qui vont peut-être casser le côté authentique de BeReal, avec des contenus très travaillés”, renchérit Jean-Baptiste Quesnay (Trends).

Cet article a été rédigé dans le cadre du Social Media Club, cercle d’échange d’expertises entre professionnels sur les thèmes du social media, qui fait partie du Groupe mind.

Le Social Media Club réunit depuis plus de 14 ans les professionnels du social media et de la communication digitale, avec une trentaine de sessions chaque année. L’accès au Social Media Club est compris dans nos dispositifs d’intelligence économique. La première participation est offerte. Pour en savoir plus : prenez rendez-vous avec Maria de Lima.

Hive

Qu’est-ce que c’est ?

Hive est un réseau social créé en 2019 qui comptait 2 millions d’utilisateurs en novembre 2022, mais qui a surtout enregistré une forte croissance après le rachat de Twitter par Elon Musk. Exclusivement disponible sur mobile, il permet de suivre des comptes, être suivi, “aimer” les messages d’autres utilisateurs et les relayer via le “repost”. Hive fonctionne avec des hashtags mais aussi des partages des médias (images, vidéos, gifs, sondages). Des photos qui peuvent être assorties de légendes, et classées sous forme de grille. Les messages des contacts de l’utilisateur sont affichés par ordre chronologique et non pas filtrés par un algorithme. Enfin, les utilisateurs peuvent aussi utiliser le format questions/réponses.

Pourquoi s’y intéresser ?

“Hive, c’est le meilleur des deux mondes : à mi-chemin entre Twitter et Instagram”, analyse Jean-Baptiste Quesnay (Trends). Autrement dit, Hive permet de concilier le mode conversationnel et le suivi des tendances comme sur Twitter, avec le mode galerie d’Instagram. “C’est une application très colorée et joyfull”, ajoute-t-il. Sur Hive, il est possible de personnaliser son profil : signe astrologique, musique, couleurs…  C’est aussi la promesse d’une communauté moins “trash” que Twitter, ce qui explique que de nombreux utilisateurs ont migré dessus. De plus, alors que les contenus longs se développent de plus en plus (même si les vidéos courtes connaissent toujours du succès), Hive ne limite pas le nombre de caractères par post contrairement à Twitter.

Quel intérêt pour une marque ?

Pour une marque, Hive est intéressant en ce qu’il ressemble à un Twitter avec plus d’images. Le fait que Hive offre la possibilité de travailler sur plusieurs fonctionnalités en fait un réseau complet doté d’un potentiel pour attirer une large communauté. Les marques qui s’engouffreront dans la brèche le plus tôt possible pourront potentiellement en tirer un fort avantage compétitif. “Avec Hive, il est possible de cultiver la conversation et les réactions au sujet d’un lancement produit par exemple, mais dans un esprit plus bon enfant que Twitter qui attire des utilisateurs ayant parfois un esprit plus extrémiste”, analyse Jean-Baptiste Quesnay (Trends).

Quelles limites ?

Pour l’heure, le nombre d’utilisateurs de Hive demeure restreint. C’est une application encore confidentielle, et qui compte un faible nombre de salariés (trois à ce jour). Son succès dépendra de la communauté qui décidera ou non de s’y engager. “Mais je pense qu’il y a quand même une bonne place pour les déçus de Twitter”, lance le CEO de Trends. C’est en tout cas ce que souhaite la mystérieuse fondatrice de Hive qui se dit “fatiguée des restrictions auxquelles elle était confrontée sur les plateformes sociales, où ses messages n’étaient pas vus par un grand nombre d’amis et où elle subissait la pression d’algorithmes compliqués”.

Gas

Qu’est-ce que c’est ?

Gas est un réseau social lancé en août 2022. En octobre, il s’agissait de l’application la plus téléchargée aux Etats-Unis. Gas est né dans les écoles américaines avec pour objectif d’inciter les jeunes à se dire du bien les uns des autres. En somme, Gas permet de flatter son entourage. Dans le jargon de l’application, il s’agit de se “gazer” mutuellement. Pour cela, l’application offre la possibilité à ses utilisateurs de répondre à des questions à choix multiples sur les personnes de leur établissement : “qui admirez-vous secrètement ?“, “qui devrait faire le DJ à la prochaine soirée ?”, ”qui est la plus belle personne que vous ayez jamais rencontrée”, “quel est le camarade qui prend le plus souvent la défense des autres?”, “qui est le plus brillant de l’école ?”.

Pourquoi s’y intéresser ?

En seulement quelques mois, l’application a connu une très forte ascension auprès des adolescents. “C’est une application très feel good qui est dans l’ère du temps puisque la tendance va à l’assainissement des réseaux sociaux. Cet aspect positif peut manquer aux réseaux historiques. Gas est aussi très simple d’utilisation, ce qui correspond aux attentes des plus jeunes”, analyse Jean-Baptiste Quesnay (Trends). De plus, l’application possède un côté très fédérateur comme sur Tiktok où chacun réplique la même chorégraphie. Avec Gas, les adolescents parlent d’un même sujet.

Quel intérêt pour une marque ?

Gas présente de nombreux intérêts pour une marque, à commencer par se rapprocher des adolescents. Ensuite, “on peut imaginer que Gas permette de récolter de nombreux insights de la part des clients et consommateurs”, illustre Jean-Baptiste Quesnay (Trends). Par exemple : préférez-vous que cet article sorte en vert ou bleu ? Quel développement de produit aurait le plus d’intérêt pour vous ? Enfin, Gas pourrait permettre aux marques d’identifier des sujets tendance sur lesquels elles pourront ensuite axer leur stratégie (mode, food, bien-être mental etc)”.

Quelles limites ?

A la différence de Hive, Gas est plutôt “mono centré” pour le moment, et n’offre pas de nombreuses fonctionnalités. Il s’agit plutôt d’un “side” outil intéressant pour sonder la communauté. 

Et le métavers dans tout ça ?

Qu’est-ce que c’est ?

Dans l’environnement web3, le métavers a pour particularité de proposer une expérience sensorielle unique : l’utilisateur se retrouve littéralement propulsé dans un monde virtuel, comme dans un jeu vidéo. “L’idée est de proposer une expérience 4DX comme au cinéma. A terme, on peut même imaginer que l’on pourrait ajouter l’odorat”, affirme Emeraude Pouyol, formatrice et consultante sur les réseaux sociaux chez L’Homme a vu l’Ours. A savoir que le métavers n’est pas une plateforme unique mais plusieurs plateformes, même si Meta tente de s’accaparer le marché grâce à sa force de frappe.

Pourquoi s’y intéresser ?

Si le métavers va encore prendre des années, voire plus d’une décennie, à se développer, il est une tendance à surveiller de près. “Le métavers n’en est qu’à ses balbutiements et on le critique déjà avant même de l’avoir expérimenté”, lance Emeraude Pouyol (L’Homme a vu l’ours). Le métavers répond pourtant aux attentes d’une population jeune pour qui une expérience virtuelle de qualité procure potentiellement autant de plaisir que la réalité.

Quel intérêt pour une marque ?

On peut imaginer un utilisateur acheter un produit dans une boutique virtuelle, échanger avec d’autres fans de la marque, avant de le recevoir chez lui. Les possibilités en termes de créativité et de  communication sont presque infinies. Pour l’heure, ce sont plutôt les maisons de luxe qui l’ont investi, davantage dans l’objectif de générer des retombées presse plutôt que de fédérer une large communauté. C’est le cas par exemple de Gucci et son “Gucci Vault”. 

Quelles limites ?

Il existe plusieurs “barrières à l’entrée” à ce jour : “La cible sur le métavers est moins populaire que les mastodontes actuels, puisqu’il faut s’équiper d’un casque de réalité virtuelle”, avance Emeraude Pouyol (L’Homme a vu l’ours). La consultante met également en garde contre les ressources gargantuesques à déployer pour développer une stratégie de communication sur le métavers. Cela requiert une forte technicité mais aussi l’emploi d’un architecte virtuel. “Sans oublier que cela ne va pas du tout dans le sens de la sobriété énergétique puisque le métavers est très gourmand de ce point de vue là”, alerte-t-elle. 

Qu’il s’agisse de BeReal, Hive ou Gas, la tendance insufflée par ces nouveaux acteurs va à l’authenticité et l’assainissement des réseaux sociaux. En marge de leur utilisation, les questions de santé mentale risquent également d’émerger dans les prochains mois. Si pour l’heure, on ne peut pas dire que l’un de ces réseaux va devenir le prochain Tiktok, ils demeurent à observer de près. Reste à confirmer que les communautés vont s’élargir, notamment en France, puisque ces réseaux sont pour l’heure en vogue plutôt aux Etats-Unis. Quant au métavers, la révolution n’est pas pour demain… mais elle est en marche.

Paulina Jonquères d’Oriola

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