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Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Hi Media : pourquoi le groupe acquiert la régie AdMoove

Hi Media : pourquoi le groupe acquiert la régie AdMoove

Par . Publié le 19 janvier 2015 à 7h32 - Mis à jour le 19 janvier 2015 à 7h32
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HiMedia Group a annoncé, mercredi 14 janvier, l’acquisition à 100 % d’AdMoove, société spécialisée dans la publicité mobile géolocalisée. Le montant de la transaction s’élève à 2 millions d’euros, payé en numéraire, auquel pourront s’ajouter des compléments de prix en fonction des performances de la société durant les prochaines années.

Fondée en 2010 par Jérôme Leger et Julien Chamussy, AdMoove était jusqu’ici majoritairement détenue par ses fondateurs, ainsi que par des investisseurs privés (identité non dévoilée) et par le fonds d’investissement Marignan. La société de huit personnes, a réalisé 1,7 million d’euros de chiffres d’affaires en 2014 (+130 % sur un an). Elle affirme être proche de l’équilibre. et compte, parmi ses principaux partenaires éditeurs, comme L’Equipe, 20 Minutes, La Chaîne Météo, Le Figaro et BFM TV. Parmi ses principaux clients annonceurs : Unibail, Volkswagen, Carrefour, Yves Rocher, Quick et Mercedes.

ADMOOVE VA CONSERVER SON AUTONOMIE OPÉRATIONNELLE

« Cette acquisition intervient à la suite d’un partenariat commercial conclu en 2014, lors duquel nous avions donné à Admoove l’accès à certains de nos inventaires afin que nos annonceurs puissent adresser des publicités mobiles géociblées grâce à sa plateforme technologique propriétaire. Cette collaboration s’est avérée fructueuse sur le plan technologique, humain et commercial et nous avons décidé d’aller un cran plus loin », explique Cyril Zimmermann, fondateur et PDG de HiMedia Group.

Au sein de HiMedia Group, AdMoove va bénéficier d’un périmètre commercial plus vaste et de plus grandes facilités pour poursuivre ses investissements de R&D. La structure conserve son autonomie opérationnelle et reste dirigée par ses fondateurs. Le lancement d’une offre programmatique spécifique aux problématiques mobile-to-store est présenté comme une « priorité » pour AdMoove, selon Julien Chamussy, directeur marketing et cofondateur d’AdMoove.

POURSUIVRE LE DÉVELOPPEMENT DE MOBVIOUS DANS LE MOBILE ET LA VIDÉO

Pour HiMedia, il s’agit de renforcer son positionnement sur la publicité mobile, secteur sur lequel le groupe est déjà présent via sa régie Mobvious. Cette dernière compte, parmi ses principaux partenaires, des éditeurs de sites et d’applications mobiles, comme le Groupe Le Monde, La Tribune, Seloger, Reworld Media, Webedia, Skyrock…

« La publicité mobile représente l’un des piliers de notre développement et l’acquisition d’AdMoove représente un relai de croissance porteur pour HiMedia. La structure ne sera pas fondue au sein de Mobvious, afin de garder une certaine agilité, même si des synergies seront développées », poursuit Cyril Zimmermann. D’autres acquisitions pourraient être opérées cette année dans le domaine de la publicité mobile et de la vidéo (secteur sur lequel le groupe est positionné via sa régie spécialisée Fullscreen), présentés comme les deux priorités de Hi Media.

D’AUTRES ACQUISITIONS A VENIR

Ces derniers mois, HiMedia a progressivement cédé ses activités d’édition, avec les ventes de Toutlecine.com, Blogorama, du site Jeuxvideos.com, acquis par Webedia pour 90 millions d’euros (lire également Satellinet n°203) – et dont HiMedia détenait 88 % des parts – et plus récemment de la plateforme Fotolog.com, valorisée 4 millions d’euros et qui était détenue à 51 %.

Le groupe a par ailleurs fait part, vendredi 19 décembre, de son projet de séparer en bourse ses activités de régie publicitaire (HiMedia) et de paiement (HiPay). « Il n’y a pas de lien direct avec nos axes de développement. Il s’agit de donner plus de visibilité à chacune de nos activités, qui sont assez mûres pour poursuivre leur développement de façon autonome, et de permettre d’éventuelles évolutions distinctes dans l’actionnariat. Une société concentrée sur une activité bénéficie par ailleurs d’une meilleure valorisation boursière qu’une holding, généralement dépréciée à hauteur de 20 à 25 % », estime Cyril Zimmermann.

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