Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > [ÉTÉ 2015] Publicis : l’intégration de Sapient porte ses fruits [ÉTÉ 2015] Publicis : l’intégration de Sapient porte ses fruits Par . Publié le 19 août 2015 à 14h22 - Mis à jour le 19 août 2015 à 14h22 Ressources Les résultats semestriels publiés cet été par Publicis, jugés encourageants par les analystes financiers, le confirment : le dynamisme du numérique peut permettre aux groupes de communication de compenser la morosité du marché offline. Le groupe français comment à tirer partie de l’acquisition de l’Américain Sapient. Le numérique s’affirme de plus en plus comme un levier de croissance des groupes de communication. C’est particulièrement le cas pour Publicis Groupe (Publicis Conseil, Sapient, Leo Burnett, Saatchi & Saatchi, ZenithOptimedia…), où l’activité numérique représente désormais 50,9 % de ses revenus globaux, selon ses résultats publiés le 22 juillet, contre 40,6 % au premier semestre 2014 et 33 % en 2012. En volume, ils représentent 2,31 milliards d’euros. Le groupe français, qui vise la barre des 60 % en 2018, profite des multiples acquisitions réalisées dans les activités digitales ces dernières années sous la conduite de son PDG Maurice Lévy, et notamment la dernière d’envergure avec Sapient (en novembre 2014 pour trois milliards d’euros). Une activité en développement :le conseil en transformation numérique Son intégration serait en légère avance sur le calendrier initial. « Dans un monde à venir qui sera défini par le numérique, l’accumulation et le traitement des données ainsi que l’investissement technologique dans le marketing, l’apport de Sapient se révèle une acquisition de grande qualité nous permettant d’aider nos clients à se développer et se transformer », a souligné Maurice Lévy dans un communiqué. Créée en 1990 par deux consultants, Jerry Greenberg et Stuart Moore, Sapient, d’abord positionnée comme une agence de marketing numérique, est devenue un groupe de 13 000 personnes, générant en 2013 (derniers chiffres publiés) 1,3 milliard de dollars de chiffre d’affaires (+ 12 % en un an), avec une marge nette de 6 %. Cette réussite est en partie due au talent marketing de Alan Herrick, devenu CEO de l’entreprise en 2006, qui a positionné l’agence vers le conseil en transformation numérique des entreprises. Des taux de change désormais favorables Mais les acquisitions ne font pas tout. Et si Publicis peut afficher une croissance organique en très légère hausse (+ 1,2 %), il le doit à ses activités digitales, en progression de 5 %. Un bémol : ce sont aussi et surtout le raffermissement du dollar et les variations des taux de change favorables qui impactent le plus les bons résultats du groupe : + 35,3 % des revenus, + 35,4 % de sa marge opérationnelle, soit 589 millions d’euros (dont le taux ressort à 13 % du revenu), + 39,6 % du résultat net part du groupe (363 millions d’euros), et + 28,2 % de son bénéfice net courant par action dilué. Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind À lire Publicis repositionne ses agences en France Publicis Groupe : Rapprochement des agences Publicis Worldwide et MSLgroup EN BREF - Publicis vend ses parts dans Dentsu Razorfish essentiels Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché Les mutations du search à l'ère de l'IA générative L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech L’essentiel sur les identifiants publicitaires La transformation du marché publicitaire en 2024 2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias Les enjeux réglementaires des médias en 2023 analyses Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction Adtech : pourquoi la Commission européenne sanctionne Google de près de 3 milliards d’euros Retail media : une consolidation indispensable des régies pour répondre aux attentes des acheteurs publicitaires IA et monétisation des contenus : comment l’IAB Tech Lab veut contrôler les robots crawlers Droits voisins : l’Apig veut introduire une plainte contre Meta devant l'Autorité de la concurrence Paul Boulangé (Starcom France) : "Nous sommes en train de déployer Captiv8 en France, notre solution d'automatisation du marketing d'influence" Claire Léost devient DG de CMA Média, WPP Media promeut Stéphanie Robelus… Comment les SSP généralistes investissent le secteur du retail media Bénédicte Wautelet (Le Figaro) : “Toute solution qui utilise de l’IA en rapport avec nos contenus doit y être autorisée et nous rémunérer” Aides à la presse : combien les éditeurs ont-ils perçu en 2024 ? 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