Selon Pubstack, les éditeurs premium ne sont pas valorisés dans le programmatique 

D’après une étude de Pubstack publiée le 9 juillet, les éditeurs premium ne captent qu’une fraction des budgets programmatiques et seraient “systématiquement sous-valorisés dans cet écosystème”. Selon Pubstack, qui a réalisé l’étude à partir des données de monétisation des éditeurs clients de sa plateforme, cela s’explique par le fait que “les mécanismes de la supply chain dans le programmatique ne sont pas conçus pour reconnaître la qualité”, mais pour valoriser la mise à l’échelle des inventaires.

À retenir. L’étude estime que les environnements premium sont conçus pour limiter la pression publicitaire, ce qui limite le volume monétisable. D’après Pubstack, “pour comprendre pourquoi les éditeurs premium sont perdants, il faut aller au-delà des CPM et regarder l’équation complète du revenu”. Un éditeur premium, avec un CPM à 1 euro, enregistre 2,8 impressions par session. Alors qu’un éditeur non-premium, avec un CPM plus bas (0,60 euro), peut arriver à 9,4 impressions par session. En estimant le revenu pour 1 000 sessions (impressions par session × CPM / 1 000), un éditeur premium obtient 2,80 euros de revenu (pour 2 800 impressions) et un éditeur non-premium 5,64 euros (pour 9 400 impressions).