Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > 3 QUESTIONS À… Manuel Diaz (Emakina), sur les objets connectés au service de la communication 3 QUESTIONS À… Manuel Diaz (Emakina), sur les objets connectés au service de la communication Par . Publié le 04 février 2016 à 10h37 - Mis à jour le 04 février 2016 à 10h37 Ressources 1. Que peuvent apporter les objets connectés à une marque ? Cela permet à des fabricants de produits de mettre un pied dans les services, de créer un lien nouveau avec leurs clients. Des objets connectés intégrés dans un programme relationnel, c’est aussi un excellent instrument de fidélisation. Car les marques pourront récolter davantage de données sur l’usage que leurs clients font de leurs produits. Elles pourront par exemple les réapprovisionner automatiquement, réparer des produits ou des machines avant que les pannes surviennent, de façon à améliorer la satisfaction et la fidélisation. A terme, on peut aussi imaginer de nouveaux modèles économiques mêlant produit et service, achat et abonnement… 2. Le marché est-il aussi prometteur qu’espéré initialement ? Il y a quelques années, les coûts industriels à l’entrée étaient élevés, mais la démocratisation de l’impression 3D a abaissé les tarifs. Du côté des usages, l’arrivée des smartphones et tablettes dans tous les foyers va aussi faciliter l’adoption des objets connectés. En terme d’infrastructures aussi, la 4G et les réseaux tels que Sigfox changent la donne. Et puis, les géants du numérique ont donné le coup d’envoi : Apple avec sa montre AppleWatch et Amazon avec ses Dash Button, qui permettent aux consommateurs de commander un produit en enfonçant simplement un bouton. On estime que 15 % des objets seront connectés d’ici 2020, et que 50 milliards d’objets connectés nous entoureront à la fin de la décennie. Le succès des start-up françaises du secteur au CES Las Vegas en est aussi un indicateur fort. 3. Comment fonctionne le pôle Emakina Things ? Au niveau groupe, nous avons réuni une quinzaine d’ingénieurs électroniciens et mécaniciens, et de designers, issus de notre pôle Emakina Mobile, qui souhaitaient sortir des quatre coins de l’écran. N’importe lequel de nos bureaux en Europe peut mobiliser ce centre d’expertise. Il existe des agences dédiées aux objets connectés, mais notre valeur ajoutée réside dans le fait qu’Emakina Things est relié à la plateforme de marque. Nos premières expériences sur objets connectés ont été menées pour Jaeger- Le-Coultre, à l’occasion d’un salon professionnel, et pour les boutiques Karl Lagerfeld. Nous lancerons plusieurs projets en 2016. Le modèle économique est le même que celui d’une agence, avec des coûts de conseil et de conception, auxquels s’ajoutent des coûts de prototype, de fabrication des objets, en petite ou en moyenne série, et des coûts de maintenance et d’entretien. Par ailleurs, les données récoltées par les objets connectés seront la propriété unique des marques. Nous les aiderons à les exploiter pour proposer des expériences clients innovantes et servicielles. Objets connectés Besoin d’informations complémentaires ? 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