Accueil > Médias & Audiovisuel > Transformation & Innovations > Après son rachat par Discovery, Eurosport veut accélérer sur la vidéo en ligne Après son rachat par Discovery, Eurosport veut accélérer sur la vidéo en ligne Par . Publié le 04 février 2016 à 19h16 - Mis à jour le 04 février 2016 à 19h16 Ressources Maintenant qu’il a quitté le giron du groupe TF1, le groupe international d’information sportive souhaite aller plus loin sur le numérique. Avec un objectif, notamment : doubler le nombre de vidéos vues sur l’ensemble de ses supports numériques. Autrefois intégré au groupe TF1, puis passé dans le giron du groupe audiovisuel international Discovery en juillet 2015, Eurosport souhaite désormais développer ses activités numériques. D’envergure internationale, le groupe Eurosport, qui possède trois chaînes de télévision (Eurosport 1, Eurosport 2 et Eurosport news) dans une cinquantaine de pays, 16 sites web dans le monde en 10 langues, ainsi qu’un service OTT payant baptisé Eurosport Player, mise logiquement sur la vidéo. En passant de TF1 à Discovery, le groupe s’est d’abord séparé du player de TF1, Wat.TV, pour celui utilisé par Discovery BrightCove. Le groupe a également changé de régie : la commercialisation de ses espaces publicitaires TV et numérique en France a été confiée à NextRégie. Le changement a également été notable, avec de nouveaux moyens dédiés à l’acquisition de droits sportifs : Coupe d’Italie de football et championnats de France de cyclisme en France, la Ligue 1 et la Serie A de football aux Pays-Bas, Formule 1 au Portugal, et, en Europe, Jeux Olympiques de 2018 à 2024 en exclusivité (sauf en France et au Royaume-Uni où l’accord couvre les Jeux Olympiques 2022 et 2024). Les Jeux ont été acquis pour 1,3 milliard d’euros. 7 à 8 millions de vidéos vues par mois Grâce à ces nouveaux droits, Eurosport espère doper la consommation de son service vidéo OTT, qui propose par exemple les 16 cours de l’open d’Australie de Tennis ou encore des angles de caméras différents lors d’une compétition. Ce service, qui diffuse 20 000 heures de contenus par an, dont 15 000 exclusives à l’OTT, est accessible par abonnement à partir de 5,99 euros par mois. De plus, deux partenariats ont été signés exclusivement pour l’OTT : un avec Squash TV et l’autre avec le service OTT de la NBA dans une partie des marchés européens, qui ne comprend pas la France. Avec l’offre OTT de Discovery Dplay, ces services totalisent 350 000 abonnés, en hausse de 40 % en 2015, à périmètre égal. Eurosport annonce ses ambitions sur ses supports numériques traditionnels : le groupe souhaite doubler son nombre de vidéos vues. Selon nos informations, Eurosport totaliserait chaque mois entre 7 et 8 millions de vidéos vues (par comparaison, l’Equipe en totalise 20 millions). “C’est insuffisant”, indique seulement Arnaud Maillard, vice-président d’Eurosport en charge des activités digitales. Par ailleurs, sur ses supports numériques en France, Eurosport revendique 1,7 million de VU. Bientôt présent sur Instant Articles “La vidéo représente sans doute notre plus gros défi. Pour le relever, nous allons renforcer la production de vidéos à partir de nos droits, de la couverture de l’actualité sportive, mais aussi en développant des offres natives aux différentes plateformes tierces, avec toutes les formes de narration visuelle : des loops, des gifs, etc”, détaille Arnaud Maillard. Le groupe compte notamment sur les réseaux sociaux, qui lui amènent 12 % de son trafic. “Nous sommes en discussion pour être présents sur Instant Articles de Facebook et AMP de Google. Nous aimerions également intégrer Snapchat Discover, mais les discussions sont plus difficiles à engager”, indique Arnaud Maillard. Enfin, le groupe mise sur la réalité virtuelle pour doper ses vidéos vues. En décembre, la vidéo 360 d’une descente du skieur Bode Miller a totalisé 600 000 vues, quand habituellement ses vidéos dépassent rarement les 100 000 vues. “Notre ambition est de produire un à deux contenus 360 par mois”, explique Arnaud Maillard. Une équipe dédiée à la réalité virtuelle sera mise en place au premier semestre 2016. Besoin d’informations complémentaires ? 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